« Non ! Rien de rien ...
« Non ! Je ne regrette rien, Djadja...
« Ni le bien qu'on m'a fait
« Ni le mal, tout ça m'est bien égal ! »
Si d’aventure, au gré de vos pérégrinations hebdomadaires au Père Lachaise, vous constatez une tornade aux alentours de la 97ème division, ne vous étonnez pas. Edith Piaf est tellement en train de se retourner dans sa tombe que ça crée forcément des remous…
En effet, notre Président a demandé à Aya Nakamura, la moins écoutable des chanteuses françaises et pourtant la plus écoutée du streaming francophone, de venir chanter du Edith Piaf lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques. Et ce choix a créé une polémique qui ne cesse d’enfler, partageant notre cher et vieux pays en deux camps irréconciliables, les pros-Aya et les Aya-tollahs…
Vu la grâce, la délicatesse et la sensibilité dont fait naturellement preuve la grande cantatrice franco-malienne tout au long de sa discographie, on s’attend à un massacre auditif en règle.
Personnellement, je m’en baleck avec une force insoupçonnée, vu que les cérémonies d’ouverture m’insupportent au plus haut point et que de toute manière, la seule bande-son qu’on va très certainement entendre, ce sont les sirènes des hauts parleurs de la brigade fluviale qui tenteront de faire fuir les surmulots si chers au cœur de Notre Drame de Paris…
Si on y réfléchit bien, le parallèle entre les deux chanteuses se défend. Quelle autre chanteuse internationalement connue pourrait ouvrir les Jeux, si ce n’est la catin à Djadja ? Elle, si modeste, au point qu’elle met désormais un point d’honneur à avoir fait découvrir la Môme Piaf aux nouvelles générations et qui avoue si pudiquement que la dite môme se serait réincarnée en elle… Quand on admire ses proportions, on se dit qu’il y a largement la place…
Franchement, qui d’autre ? Mireille Mathieu ? Trop russe, et trop bonne chanteuse. Johnny Hallyday ? Ah non, trop tard… Michel Sardou ? Trop « Marseillaise ». Jul ? Trop marseillais. Manu Chao ? Trop à gauche. Booba ? Trop à droite. Carla Bruni ? Trop inaudible. Clara Luciani ? Trop bobos parisiens. Vincent Niclo ? Trop Place des Vosges.
Et ne nous plaignons pas : Manu aurait pu lui réclamer d’interpréter son propre répertoire…
Ah notre Manu national ! Va falloir qu’il se calme, notre jupitérien locataire de l’Elysée… Non content de nous balancer coup sur coup l’inscription de l’IVG dans la Constitution (pour une fois que la France fait figure de pionnière, il convient de le saluer), un projet de loi sur la fin de vie et Aya Nakamura gueularde à nichons officielle des JO, le mari à Brigitte veut jouer aux va-t’en-guerre en souhaitant envoyer des troupes occidentales en Ukraine…
Quand on connaît l’état actuel de l’armée française, et que l’on se souvient de ses succès militaires du vingtième siècle, on ne peut que s’affoler de ces déclarations hors sol, qui risquent de nous convertir incontinent en risée de l’Europe entière mais aussi de nous attirer quelques missiles nucléaires de la part du démocrate du Kremlin, peu habitué à ce que l’on vienne aussi ouvertement lui chier dans les bottes.
Mais qu’il arrête de lui causer vilain, au Vlad, parce que s’il lui prend l’envie d’envahir la France, les troupes russes seront à Plougastel-D’Aoulas avant même que la Grande Muette ait réussi à démarrer les chars Leclerc…
Question déclarations intempestives qui ne cherchent qu’à foutre le bousin, La Zarra a fait fort, également. Notre dernière porte-drapeau français à l’Eurovision a en effet déglingué lors d’une interview le staff de France Télévisions, qu’elle accuse de tous les maux, et notamment de lui avoir imposé de se teindre en blonde pour l’Eurovision, afin de faire « moins arabe ».
Vu qu’elle arborait cette couleur capillaire bien avant le concours, on serait en droit de se demander si elle n’essaierait pas de rejeter sur d’autres la faute de son médiocre classement. Un visionnage de sa prestation eurovisuelle écarte tout doute…
En parlant d’Eurovision, je sais qu’il vous sera parfaitement indifférent d’apprendre que les sélections publiques nationales se sont officiellement terminées samedi soir par la finale du Melodifestivalen suédois et que nous connaissons d’ores et déjà l’intégralité des alcoolats musicaux plus ou moins écoutables qui feront le Concours 2024. Espérons quelques pépites, pas trop de bouses imbitables, et le maximum de chansons qui ne vous feront pas saigner les tympans comme le dernier album de duos chantés en yiddish et en moldo-slovaque par Zaz et Christophe Maé…
Visiblement, la Suède n’a aucune envie de faire un doublé, puisqu’elle a sélectionné un duo de jumeaux norvégiens qui interprèteront « Unforgettable », une chanson bien oubliable.
Israël quant à lui a réussi à passer sous les fourches caudines de l’UER, au prix d’une modification des paroles de sa chanson, un slow à voix qui aura visiblement peine à passer en finale.
Quant à l’Arménie, elle a confié ses chances à un duo français, lillois plus précisément, Ladaniva, qui chantera en arménien « Jako », un titre folklorique. Oui, vous avez bien lu, « Ladaniva », on a au moins évité « Simca-Rancho » ou « Renault-Clio ». Si le titre est aussi poussif que ces antédiluviens 4x4 russes, on ne devrait pas les retrouver en finale…
Les chansons de l’Eurovision pourraient tout aussi bien servir à enrayer l’opiniâtre sécheresse qui afflige le sud de la France et l’Espagne. Une diffusion soutenue de « Voilà » ou de « Toy », et les nappes phréatiques se remplissent illico ! D’ailleurs, à Barcelone, la procession de prières pour la pluie s’est récemment faite… sous la pluie ! Qui a dit que la religion ne servait plus à rien ?
Dans l’inextinguible registre des informations dont on n’a strictement rien à secouer et qui ne nous empêchera pas de passer une nuit calme, l’enquête de Marianne qui révèle que François Vérove, dit Le Grêlé, tueur en série, avait participé en 2019 à une émission télévisée de Nagui, « Tout le monde veut prendre sa place ».
Et dire qu’on imprime pour nous dire çà… Au train où vont ces choses, on apprendra sous peu que Patoune Balkany a participé à « Qui veut gagner des millions », et qu’Emile Louis ne loupait jamais l’Ecole des Fans…
Il vaut mieux encore sourire au lapsus de la Ministre chargée de l’Enfance, Sarah El Haïry, qui, à l’Assemblée Nationale, chargée de répondre à Sandrine Rousseau, a rétorqué de ne pas « jeter l’eau propre sur les assistants familiaux ». Elle aurait voulu jeter l’opprobre sur les dits professionnels qu’elle ne s’y serait pas pris autrement…
A sa décharge, répondre à une diatribe de l’élue verte complètement déconstruite met à rude épreuve vos capacités intellectuelles. Mais ne jetons pas le bébé avec l’eau du bain, fût-elle propre à l’opprobre…
Allez, enfilez votre tenue de grand deuil pour aborder la page nécrologie de cette chronique, hélas fort chargée ces jours-ci.
Décès d’Eric Carmen, auteur compositeur interprète en 1975 du tube international « All by myself ». Eh oui ! Céline Dion n’est pas la créatrice de cette mélodie imparable !
Disparition également de Jean-Pierre Bourtayre, prolifique compositeur français à qui l’on doit « Le téléphone pleure », « Magnolias forever » et « Alexandrie Alexandra » pour Claude François, mais également une multitude de tubes pour Michel Sardou et Jacques Dutronc. C’est lui qui a composé « Un banc, un arbre, une rue », Grand Prix Eurovision 1971 et l’immarcescible « J’ai bien mangé, j’ai bien bu » pour Patrick Topaloff la même année.
Déquillage d’Akira Toriyama, célèbre mangaka japonais, connu pour Dr Slump, et le célébrissime Dragon Ball, dont l’adaptation télévisée a fait les beaux jours du Club Dorothée dans les années 90. Encore un morceau de l’enfance de beaucoup qui s’en va…
Notons également la mort, à 102 ans, de Philippe De Gaulle, le fils de Mongénéral, militaire comme papa et sénateur sur ses vieux jours, dont la ressemblance avec son illustre géniteur était frappante. Après la pelle de Londres, l’appel de l’ombre…
Et le 14 mars 1968 naissait l’actrice canadienne Megan Follows, que les téléspectateurs français connurent pour son rôle dans la série « Matt et Jenny », diffusée à compter du 07 janvier 1981 dans le cadre de l’émission Les Visiteurs du Mercredi. Qui ne se souvient de ses moues boudeuses et de ses pleurnicheries, dans cette série évocatrice de notre enfance dorée, avec le générique français interprété par Isabelle Péruzat ? Ah ! C’était pas du Djadja, ça… Et heureusement !
jeudi 14 mars 2024
Brèves du 14 Mars 2024
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