lundi 19 juillet 2021

Brèves du 19 Juillet 2021

Mon cher et vieux pays !

 

Je tiens à te prévenir solennellement, et d’une manière peut-être abrupte et démesurément directe, mais si ça continue, ça finira pas !

 

Je ne voudrais pas vous paraître vieux jeu, ni encore moins grossier ; l’homme de la pampa, parfois rude, sait rester courtois, mais la vérité m’oblige à vous le dire : vos fariboles commencent à me les briser MENU !

 

Je ne suis pas très éloigné de l’achat d’un slip blindé en kevlar enduit de béton armé tant vos gamineries ont la fâcheuse tendance de me péter les roubignoles à un point qu’il n’est même pas humain d’oser imaginer…

 

Nous savions, depuis le temps de Mongénéral que les français étaient des veaux, prompts à se vautrer dans la contradiction et le paradoxe dès qu’on leur en donnait l’occasion la plus infime soit-elle, et à multiplier les conneries dès qu’on leur laisse un tant soit peu la bride sur le coup (on s’abonne à la chaîne d’info de Mélenchon, on lit Minute, on écoute Christophe Maé reprenant Zaz, on va voir l’intégrale de Franck Dubosc…).

 

Mais en arriver à de si inqualifiables comparaisons, en aboutir à de si ignominieuses extrémités… Même Zemmour sous perfusion de « Mein Kampf » suractivé n’aurait pas osé s’y résoudre…

 

Il faut être intégralement con, parfaitement ignare, suprêmement stupide voire totalement débile pour en arriver, après un raisonnement normalement censé de plusieurs parties a priori opérationnelles de ce qui leur sert habituellement de cerveau, à associer les dernières annonces présidentielles et les relents vert-de-grisés des plus infâmes des joyeusetés de la dernière guerre mondiale…

 

Associer l’étoile jaune de funeste réputation au pass sanitaire annoncé par le locataire élyséen relève de la plus complète abjection…

 

Il faut véritablement être d’une ignorance crasse, qui ferait passer le pire candidat de téléréalité pour une réincarnation d’Einstein, pour oser réunir ces deux notions parfaitement irréconciliables…

 

Et non seulement, on associe allègrement les anti-vax aux youpins stigmatisés par ces charmants voisins teutons pour d’obscures raisons, mais en plus, on va pousser jusqu’à manifester en grande pompe (et en tongs crasseuses) en brandissant des pancartes pastichant l’un des plus glaçants messages d’accueil de l’histoire récente, « Le pass sanitaire rend libre »…

 

Bande de décérébrés incultes et insultants ! Vous ne méritiez même pas Jul ! C’est juste honteux d’oser assimiler l’extermination systématique, réfléchie et planifiée d’un peuple et la volonté, certes maladroite et branquignole, du Président de nous débarrasser de cette cochonceté de virus…

 

D’accord, la démarche macronienne n’est pas des plus heureuse, et les nombreuses exceptions au principe font ressembler la feuille de route à une règle du jeu imaginée par Guy Lux ; d’accord, le côté dédaigneux de l’ex-trombineur de Brigitte ne fait que renforcer le côté horripilant… Mais cela vaut-il réellement ce déferlement de colère, de fureur et de cris d’effraie effarouchée parce qu’on attenterait possiblement aux libertés individuelles…

 

Ah ! le poncif multi-éculé de la liberté individuelle et du gouvernement liberticide ! Quand on ne vous cause carrément pas de dictature… La France, une dictature ? Et qui plus est, une dictature sanitaire ? J’en toucherai un mot à Kim Jong-Un, ça va le faire marrer deux minutes…

 

La France, un ersatz de Corée du Nord ? Voire ! A raisonner ainsi, on va arriver à ce que les automobilistes, obligés de conduire à droite depuis le petit corse au prénom ridicule, dénoncent une dictature routière contre sa liberté individuelle de rouler à gauche…

 

C’est absurde ? A peine moins que ces âneries dont la portée aurait été bien moindre si elle n’avait été montée en épingle par des inutiles de la scène politique et people française…

 

Juges plutôt : Nicolas Ducon-Gnangnan, Florian Philippot et son orchestre, le barbouze des Gilets Jaunes, Jean-Marie Bigard et Francis Lalanne… Autant de has-been qui se raccrochent à la moindre scorie pour espérer subsister quelques instants supplémentaires sous les sunlights de l’actualité…

 

Nicolas Ducon-Gnangnan n’est qu’un clone raté de De Villiers et Le Pen qui fait plus ricaner avec ses prises de positions moisies auxquelles il ne croit pas lui-même… La Mère Philippot a les genoux en feu tant elle en est réduite à faire le tapin pour conserver une visibilité… Et je ne parle même pas, par pure charité chrétienne, de Bigard dont la dernière vanne presque-comique remonte à la présidence de Mitterrand, ni de Lalanne qui n’a rien sorti de potable depuis la fin des années 70…

 

Evidemment, je respecte les personnes dont le choix est de ne pas se faire vacciner ; mais il serait quand même idiot qu’un virus, et-ou un vaccin, nous désunisse…

 

D’autant plus qu’il y a tant d’autres sujets sur lesquels s’étriper suite aux dernières annonces du Mari à Brigitte… Lui, il nous recommanderait de respirer que des millions de français se mettraient en apnée parce que ces diktats gouvernementaux vont à l’encontre de leur liberté de ne pas respirer…

 

Vous aurez remarqué que Manu a enterré en catimini la réforme des retraites, en indiquant qu’elle serait mise en œuvre dès que la situation sanitaire le permettrait, au début de l’année prochaine (sous entendu, je vais refiler le bébé à mon successeur, pour pas avoir l’air de baisser mon froc devant les français).

 

A croire qu’il a vu la Vierge, le Manu ! D’accord, il est allé à Lourdes, histoire de voir s’il n’y avait pas un miracle quand il était bien au fond de la grotte… Mais loupé ! Benalla n’était pas là, et Olivier Minne s’occupait de Rovelli et Féraud sur le Fort Boyard…

 

Et pas la peine de compter sur l’ours mal léché, Éric Dupond-Moretti, qui a bien d’autres chats  fouetter en ce moment sans que Manu vienne lui quémander de sortir le fouet, enfiler le costume de Mickey et les bas résille…

 

Le Garde d’Esso a eu un coup de pompe (dans le train de préférence, vu la cage aux Folles qu’est le gouvernement actuel…). Le Ministre de la Justice a été mis en examen pour conflit d’intérêts… Preuve que ce sont les cordonniers les plus mal chaussés… Ah ça a dû bander sec au syndicat de la Magistrature… J’en connais qui ont dû s’essuyer dans les replis de la robe qui a depuis lors cartonné…

 

Entre un éjaculat puissant et crémeux délicatement déposé au creux d’un rouleau de sopalin et une gerbe de vomi directement balancé dans le programme officiel du Festival de Cannes, que choisiriez-vous ?

 

Allez, pour vous aider à choisir (ou vous permettre de vous nettoyer du facial démentiel que vous venez de vous prendre en pleine poire), on va jouer à un jeu… Si je vous dis alcool, drogues en tous genres et filles faciles ; vous pensez à quoi ? Eh oui, le Festival de Cannes a déjà refermé ses portes, après que les starlettes aient tout aussi largement ouvert les cuisses…

 

Le temple de la médiocrité cinématographique renaît de ses cendres (oui, comme le phénix de Josiane Saucisse) et la Croisette a vu défiler pendant une dizaine de jours toute une faune bigarrée de mémères emperlouzées façon sapin de Noël version Paco Rabanne, vieux barbons pique-assiette en falzars écru en flanelle, chemise couleur pisse et foulard pour cacher le triple menton, has-been décatis qui se sont même fait jeter des Anges de la Téléréalité, has-never been dans la veine des Michael Vendetta ou Cindy Sander, producteurs véreux à l’œil libidineux qui se poudrent le nez comme de vieux ducaillons précieux de la Renaissance, attachées de presse survoltées et forcément ovaire-bouquées…

 

Mais que serait le Festival de Connes sans Fanny Ardant qui ressemble de plus en plus à Morticia Adams avec la voix de l’enfant naturel de Roger Caussimon et de Barry White ; sans Catherine Deneuve qui vient étrenner son nouveau ravalement de façade, sa carrure de déménageuse est-allemande sous amphèt’ et son dernier film qui quittera l’affiche avant même que la colle ne soit sèche ; Rossy de Palma qui année après année ressemble de plus en plus à un Picasso sans trucage ; sans Georges Clooney et son nouveau porte-manteau alibi, qui lui permet d’aller se faire défoncer la capsule de Nespresso par le loufiat du Martinez ?

 

Oui, que serait le Festival de Connes sans Emmanuelle Béart qui fera encore une fois la pub pour les saucisses Cocktail Jean Caby en remuant les lèvres pour débiter des conneries inintelligibles ; sans Sophie Marceau, encore plus jeune qu’à l’époque de la Boum ; sans Xavier Dolan qui offrira sa trombine de petite tafiole alcolo au regard de « vous n’avez pas vu une bite qui passe » ; sans Jake Gyllenhaal toujours aussi aspirateur à tapettes hystériques ; sans Romain Duris et sa chevelure agressivement dégueulasse qui nous fera admirer son melon démesuré de nouveau beauf du cinéma français et son dernier essai philosophique sur la contestation ultragauchiste durant la Révolution culturelle chinoise, qui parviendra même à faire un four chez Télérama (c’est vous dire combien c’est imbitable) ; sans Pierre Niney et sa dégaine dégingandée de tafiole de concours qui s’assume pas (mais qui se fait sucer par Yann Barthès parce que c’est tellement rive gauche) et ses mirettes de hibou réveillé en sursaut…

 

Si la Mère Lachaise était toujours de ce monde, il vous dirait que c’était « forcément meeeeeeeeeeeeeerveilleux » !

 

Et pourtant, le Festival de Cannes est une célébration auto-masturbatoire du cinéma français qui hélas très vite se transforme en un Festival de Connes où les starlettes prêtes à tout pour tourner un bout d’essai, les demi-gloires qui se prennent pour la réincarnation de Polaire, les jeunes acteurs merdeux le nez dans la poudreuse et la morgue aux lèvres, les divas des projecteurs aussi tirées que des nudistes capagathois en pleine saison se multiplieront au détriment de l’art lui-même…

 

Et pourtant, on en voit sur la Croisette, de drôles de bobines… Surtout quand vous sortez de la projection de la Palme d’Or, « Titane », un torchon de cent huit minutes mâtiné de Cronenberg sous acide et de vieux rebuts d’enregistrements vidéos d’autopsies, avec un Vincent Lindon en pompier bodybuildé (vous voyez le degré d’ineptie…). Sans nul doute une Palme Gore, si ce n’est une palme en tôle…

 

Et le 19 juillet 1976 naissait Benedict Cumberbatch, qui s’est révélé au monde ébahi avec la mini-série Sherlock, adaptation contemporaine du personnage de Conan Doyle qui certes ne prête pas à rire, mais qui au surplus a abandonné l’odeur et le gout âpre de la pipe, afin d’être politiquement correct. Et pourtant, une bonne pipe, ça détend… Sauf lorsqu’on se fait sauter en public… Et si ça continue, ça ne finira pas… 


 

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