« Où sont les femmes ?
« Avec leurs gestes pleins de charmes… »
Cette
question dramatique et fondamentale, je ne cesse de me la poser, à l’unisson de
Patrick Juvet qui la glapissait de sa voix de castrat vaudois, depuis que j’ai
vu passer sur le petit écran et sur le papier glacé des torche-culs du lundi
certains spécimens qui auraient tendance à faire passer Vincent Mc Doom, voire Jarry,
pour le summum de la perfection de la féminité triomphante…
Quand
vous vos tartinez coup sur coup un reportage dégoulinant de complaisance sur
Régine, un article quadruple page sur Amélie Mauresmo et un tutoriel de Valérie
Damidot pour le marouflage effet queue de vache à la pelle mécanique, vous êtes
soudainement pris d’une irrépressible envie d’aller élargir la rondelle de
Cyril Féraud, voire de turluter Christophe Beaugrand à visage découvert… C’est
vous dire l’électrochoc que ces vagues formes féminines peuvent provoquer chez
vous, messieurs, ou prétendus tels…
Où
sont les femmes ? Les vraies, les sensuelles, les pulpeuses, espièglement
délichieuses et gainées de bas noirs affriolants… Pas les goudous de première
pression en salopette de déménageuse est-allemande, coupe à la légionnaire, et
lippe hargneuse de malbaisées…
Où
sont les femmes ? Et n’essayez pas de me vendre, fût-ce en soldes à -95%,
Alice Coffin comme étant une femme… Cet ersatz de virago à la dégaine homenasse
se revendique lesbienne et proclame aussi haut que ses cordes vocales lui
permettent qu’elle bannit toute forme de masculinité de sa vie, virant de sa
discothèque tous les compositeurs hommes, de sa filmothèque tous les réalisateurs
hommes, et tout à l’avenant…
Posture imbécile et parfaitement idiote d’un esprit étriqué doté d’un cerveau aussi riquiqui que son clito… Vous imaginez Beaugrand virer toutes les femmes de sa vie, de sa culture, de ses loisirs juste parce qu’il préfère la merguez ? Alors évidemment, quand on passe sa vie avec les bouquins d’Amélie Nothomb, les disques de Zaz et les films de Chantal Ackermann, on finit par pondre « Le génie lesbien »… Toutes mes condoléances à Catherine Lara, Juliette et autres brouteuses de minou…
Où
sont les femmes ? Quand il s’agit de mettre de l’huile sur le feu… On
ferait mieux par finir y faire des frites…
Où
sont les femmes ? pourra à nouveau se demander Donald Trump, plus que
miraculeusement réchappé de la Covid-19, et qui n’a fait qu’un rapide passage à
l’hôpital, juste le temps de gratouiller deux ou trois « pussies » et
de se refaire teindre la moumoutte… Se rétablir du Binouzovirus à son âge, et avec
son surpoids, c’est encore plus balèze que l’autre hippie à barbouze qui marchait
sur la flotte… Le Connard à l’Orange est dans une forme olympique à moins de
trois semaines de la Présidentielle, et sa supposée guérison sera utilisée jusqu’à
la corde dans la campagne…
Un
qui va certainement demander la recette miraculeuse de la guérison lourdesque
du Président américain, c’est à n’en point douter Ronaldo, le foutebaleur en moulebite garni
qui vient d’être contrôlé positif à la Covid-19… Pour une fois qu’il n’était
pas content qu’on lui ait enfoncé un long truc tout dur au plus profond de lui…
Remarquez
que chacun d’entre nous risque, dès ce soir, d’en avoir au moins vingt centimètres
quelque part… S’il vous vient l’idée de vous brancher aux alentours de vingt
heures sur l’une des deux premières chaines, préparez le bidon de vaseline,
celui qu’on utilise à la Gay Pride… Notre Président Vénéré va s’adresser à la
nation par la voie d’une interview pour porter la bonne parole et expliquer
comment la France va faire face à la deuxième vague du coronavirus…
Je
ne vous cache pas que j’en bande d’avance, et je vais enfiler un slip blindé
pour éviter les tâches inopportunes sur mon pantalon… Oh oui Manu, vas-y,
annonce-nous des mesures iniques (ta mère), balance-nous des restrictyions
drastiques de nos libertés individuelles pour notre sécurité, crache-nous ton
venin totalitaire (ça va rappeler des souvenirs à Benalla, ça) en instaurant le
couvre-feu de vingt heures à dix-neuf heures trente !
Fais-nous
ton Führer, tu les excites toutes et tous avec ton costume de Wafen-SS en
latex, ton bonnet de Mickey et tes talons aiguilles !
Faut
bien avouer qu’à côté de Castex, même Mahjoubi aurait un charme et un
sex-appeal à vous faire grimper aux rideaux (à condition d’avoir la tringle,
bien entendu)…
Et
Manu n’a même pas encore annoncé le comment du pourquoi et le pourquoi du
comment (et inversément) que déjà, on s’ingénie à critiquer les mesures non
encore annoncées… A l’image de Marine Le Pen qui a estimé que « les
restrictions, c’est quand on a tout raté »… Et question ratage, elle en
connaît un rayon…
Evidemment,
on danse en pointes sur un fil verglacé au-dessus d’un vertigineux précipice, et
quelles que soient les mesures prises, elles seront considérées comme inutiles,
inefficaces, préjudiciables à telle ou telle partie de l’économie… Mais il faut
agir…
J’en
entends déjà qui disent qu’il est plus facile d’instaurer un couvre-feu que de
rouvrir des lits d’hôpital… A moins qu’ils ne soient destinés aux policiers,
transformés en pigeons d’argile pour ball-trap de banlieue…
Voila
la nouvelle tendance pour l’automne-hiver 2020 : l’attaque de
commissariats au mortier pyrotechnique… C’est joli, pourtant la belle bleue, le
bouquet final et les gerbes d’étincelles, non ? Pas au goût de Gérald
Darmanin, qui est tout prêt à décréter le couvre-feu d’artifice…
Quant
à Marlène Schiappa, jamais en retard d’une connerie, vient de proposer des indemnités financières aux jeunes
dealers, si leur juteux boulot venait à être supprimé du fait de policiers peu
scrupuleux et à cheval sur le règlement… Oui, je sais qu’elle a proposé de
faire bosser ces feignasses, contre rémunération honnête… Mais elle est
tellement azimutée…
Et le 14 octobre 1967, sur les ondes de la première chaine de l’ORTF, débarque un petit homme rond, portant chapeau, fumant pipe et engloutissant des litres de bières, des quintaux de sandwich jambon-beurre quand ce n’est pas la blanquette de son épouse… En noir et blanc, puis en couleur, Jean Richard, ex-comique reconverti en homme de cirque, donnera vie à un personnage qui pourtant à l’écran en manque singulièrement : le Commissaire Maigret…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire