Mesdames,
Mesdemoiselles, Messieurs, Josiane Saucisse et Vincent McDoom,
Je
suis Alexis Chocolat Kohler, et en ma qualité de Scribouillard en Chef de
l’Elysée que c’est moi qui ai les clés du grand barnum, je vous invite à
écouter la composition du Gouvernement de Jean Castex, le nouveau joujou à
Manu :
(Toute
note critique mise à part, vous commencez à me connaître, Alexis Suchard a la
tête de balai de chiottes du mec qui a dû se faire passer la bite au cirage
pendant tout son service militaire parce qu’il arrivait avec la cougourde
pleine comme une actrice porno sortant d’un gang-bang… Avec lui, la télé est en
noir et blanc, même en couleurs…).
Ministre
des Transports : Solex
Ministre
de l'Écologie : Latex
Ministre
du Logement : Duplex
Ministre
des Finances : Rolex
Ministre
de la Famille : Pyrex ou Playtex (ce n'est pas encore décidé, puisque sans
Playtex, la question reste pendante, elle aussi…)
Ministre
de l'Intérieur : Index
Ministre
de la Santé : Durex (mais ça risque de capoter…)
Ministre
de la Culture : Mutiplex
Ministre
de l'alimentation : Tex Mex
Ministre
de l'Education : Kleenex
Ministre
des communications : Fedex
Ministre
de l'industrie : Moulinex
Ministre
de l'enseignement supérieur : Paleocortex
Ministre
de la Justice : Duralex (sed lex) ou Judex (pour les amateurs de vieilleries
cinématographiques…).
Ah,
mais l’on me souffle dans l’oreillette que je me serais trompé de liste, et que
c’est en fait la liste des invités des Grosses Têtes…
Voici
donc une petite revue de détail de la véritable équipe d’incompétents (et un
con pétant, ça fait du bruit) qui va tenter de faire oublier le ramassis
d’incapables…
-
Jean-Yves Le Drian, ministre de l'Europe des Affaires étrangères. Mine de rien,
sans bruit, il fait le boulot sans broncher, sans qu’on puisse lui faire le
reproche d’être étranger aux affaires…
-
Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique. Une fausse blonde qui se
teint en vert pour une tentative de verdissement du Gouvernement…
-
Jean-Michel Blanquer, ministre de l'Education nationale, de la jeunesse et des
Sports. C’est vrai qu’avec sa trombine de moine capucin constipé à qui l’on
aurait volé ses dragées Fuca, il respire la jeunesse et la sportivité…
-
Bruno Le Maire, ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance. Il tient
ferme les cordons de la bourse, et visiblement même ceux des bourses puisqu’il
n’a pas sauté avec le Grand Doudou…
-
Florence Parly, ministre des Armées. Un excellent choix puisqu’elle est
visiblement comme notre Défense Nationale, totalement inviolable…
-
Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur. Une nomination très discutable. Non
pas qu’il soit pire que Rantanplan qui va pouvoir repartir zouker au Macumba du
Camping des Epluchures à Beurk-sur-Dégueulis, mais les casseroles judiciaires
qu’il trimballe l’apparentent quelque peu au rayon Arts de la Cuisine de la
Samaritaine… Ses accusations de viols démontrent pourtant parfaitement qu’il
adore être à l’intérieur… Logique, non ?
-
Elisabeth Borne, ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion. Remplaçant
Muriel Pénicaud qui n’avait aucune borne quand il s’agissait d’écorner le Code
du Travail, espérons que la Borne aura des limites… Sinon, passée la Borne, y a
plus de limites…
-
Sébastien Lecornu, ministre des Outremers. Le jovial barbu qui remplace Annick
Girardin pourra au moins voyager gratos sans faire flamber sa carte Grand
Voyageur d’Air France Grandes Lignes…
-
Jacqueline Gourault, ministre de la Cohésion des territoires. Décidément
inamovible… Vous me direz qu’au vu de ses dimensions, à moins de faire venir un
pont roulant…
-
Eric Dupont-Moretti, Garde des Sceaux, ministre de la Justice. Ze
surprise ! EDM, GDS ! Une chose est sûre, il ne pourra pas faire pire
que Belloubête à qui l’on souhaite une retraite paisible et surtout la plus
longue possible… Déjà l’on s’émeut que l’avocat des racailles soit promu à la
justice… C’est vrai que Robert Badinter, maître étalon des Gardes des Sceaux,
et éminemment respectable, ne défendait que des innocents…
Depuis
l’annonce de la nomination d’Acquittator, la Cheffe du Parquet National
Financier vient de bénéficier d’une promotion en qualité de sous-directrice
adjointe intermittente de la maison d’accès au droit d’un quartier populaire de
Tourcoing, et le Procureur Général de Paris serait parti en hélicoptère pour Baden-Baden…
Ça aura au moins le mérite de relancer le trafic aérien et les affaires d’Air
France… Et il se murmure que Dupont-Moretti à la Justice, Isabelle Boulay, sa
compagne, serait déléguée à la Pénitentiaire… Double peine pour tout le monde
si elle se remet à chanter…
-
Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la Santé. Il fallait bien le
remercier d’avoir fait le sale boulot durant la crise du Covid-19, Caliméro,
véritable publicité vivante pour le vermifuge Lune…
-
Frédérique Vidal, ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de
l'Innovation. Elle continue à chercher… Question innovation, on aura connu plus
frais tant elle semble d’ores et déjà harassée par la tâche…
-
Annick Girardin, ministre de la Mer. Une morue pour la mer, choix logique.
Espérons que cela ne deviendra pas le ministère de l’amer, surtout si Zaz et
Claudio Capéo prennent un bain estival et annuel…
-
Julien Denormandie, ministre de l'Agriculture et de l'alimentation. Il a le
look de l’emploi comme Arielle Dombasle en ambassadrice d’Emmaus… Je l’imagine
déjà à tâter le cul des vaches avec son costard sur mesure à deux mille boules
l’unité…
-
Roselyne Bachelot, ministre de la Culture. Certes, la truculente amatrice de
vestiaires de rugby avait juré un peu vite qu’elle ne reviendrait jamais en
politique, mais sa nomination va réjouir Laurent Ruquier qui s’est déjà proposé
d’organiser le prochain Conseil des Ministres : « Question de
Monsieur Bellepaire, de Houilles… La parole est à Gérald Darmanin »… Blague
à part, Roselyne Bachelot, avec ses tailleurs directement issus de la dernière
Gay Pride et ses lèvres flashy en forme de saucisse cocktail, est réellement
cultivée, grand connaisseuse de l’opéra, et possède ce grain de folie qui en
fera peut-être une nouvelle Jack Lang. Quel bel homme !… avec une
foufoune…
-
Amélie de Montchalin, ministre de la Transformation et de la Fonction publique.
Pas la peine de la chercher sur la photo officielle, voulant plaire à tous les
fonctionnaires, elle a déjà posé quarante-cinq jours de RTT et trois stages de
perfectionnement sur le fonctionnement alternatif de l’entrebâillement
tangentiel des portes coulissantes en quinconce…
-
Marc Fesneau, ministre délégué aux relations avec le Parlement et à la
Participation citoyenne. Encore un sinistre issu des minorités visibles,
puisqu’on n’avait pas de rouquins dans la troupe de Castex, tellement hilarant
qu’il ne se fait dérider que par un cataplasme de Thermogène bouillant et une
demi-douzaine de sinapismes à la moutarde Rigollot…
-
Elisabeth Moreno, ministre déléguée à l'Egalité femmes-hommes. En voilà une qui
va se régaler ! Prendre des mesures sur l’égalité des sexes, voilà un job
qui lui permettra de dérouler du câble, un poste que Beaugrand convoitait en
secret…
-
Franck Riester, ministre délégué au Commerce extérieur et à l'Attractivité.
Comme éteignoir transparent, on ne fait guère mieux ! Attractif comme une
bouse de vache dans un bol de caviar, Franckie va affoler la balance
extérieure, tiens…
-
Emmanuelle Wargon, ministre déléguée au Logement. La fille de Lionel Stoléru,
le créateur de la fameuse « prime au retour », aura la charge de
l’habitat urbain (mes félicitations à Urbain). Vu sa coiffure, va falloir
élargir les portes…
-
Jean-Baptiste Djebarri, ministre délégué aux Transports. Il conserve son
maroquin des Transports. Aux transports voluptueux sans doute, vu sa trombine à
faire flaquer notre Président… Ah, ce Manu, quel connaisseur en gouvernails et
manches à balais ! Et quoi de mieux qu’un ancien pilote de ligne pour s’envoyer
en l’air…
-
Olivier Dussopt, ministre délégué aux Comptes publics. Il a bien la tête de
l’emploi… Yéyé comme un bilan comptable et hilarant comme une comptabilité
analytique…
-
Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée à l'Industrie. Sa mission de relancer
l’industrie va passer par un don de sa personne : l’industrie capillaire
relève le défi de bien la coiffer…
-
Alain Griset, ministre délégué aux Petites et moyennes entreprises. Ancien
taxi, le vice-doyen du Gouvernement devrait bien connaître le secteur et
transporter les PME sans doubler la prise en charge…
-
Roxana Maracineanu, ministre délégué aux Sports. Jacqueline Gourault a été un
temps pressentie, mais question image, ça ne se discutait même pas… Espérons
qu’elle ne boira pas la tasse…
-
Geneviève Darieussecq, ministre déléguée à la Mémoire et aux Anciens Combattants.
Bon, elle continuera à inaugurer les chrysanthèmes, un petit boulot pépère…
-
Marlène Schiappa, ministre déléguée à la Citoyenneté. Avec le duo
Schiappa-Darmanin à l’Intérieur, question rigolade, ça va largement compenser
le départ de Si-Nouille…
-
Brigitte Bourguignon, ministre déléguée à l'Autonomie. Un cadeau empoisonné
puisqu’elle dirigeait la Commission d’enquête sur le Covid-19… Question
autonomie, ça se pose là…
-
Brigitte Klinkert, ministre déléguée à l'Insertion. Une alsacienne pur jus pour
l’insertion des populations… C’est vrai que l’Alsace, c’est presque
l’Allemagne, et que question insertion, en 1940, ils s’y connaissaient…
-
Nadia Hai, ministre déléguée à la Ville. Le clone de Piggy du Muppet Show qu’on
va défendre à la télé… Défendre aux cardiaques et aux enfants…
- Gabriel Attal, Secrétaire d'Etat porte-parole du gouvernement. Il va
avoir de la peine à faire oublier l’incontournable Si-Bête N’Diaye qui gravite
dans des sphères où même la Dingo du Poitou hésiterait à s’aventurer… L’un des
mignons de Manu, ouvertement amateur de merguez, aura fort à faire car au
final, Si-Nouille n’était pas Sibeth, euh, si bête, au fond. Ben, faut creuser…
Et profond !
Profond… Comme le désarroi des politocards qui n’ont pas été retenus pour
le grand barnum et qui vont devoir ronger leur frein encore quelques mois,
voire quelques années… Toutes nos condoléances, donc, à Ségolène Royal qui a
bien été contactée par le Gouvernement, mais seulement dans le cadre de l’isolation
des combles à 1 €… Regrets éternels pour Manuel Valls, qui met son éviction
incompréhensible de la marche de son pays sur le fait que le forfait
téléphonique de Matignon ne passe pas en Espagne… Et toute notre indifférence
ironiquement narquoise à Jean-Vincent Placé, le never been infatué, toujours
placé mais jamais gagnant…
Profond comme notre tristesse musicale de perdre Ennio Morricone, sorcier
de la musique de film inoubliable, chantre des westerns spaghettis qu’il
magnifiait de sa patte inimitable, nerveuse et grandiloquente… Comme si les
trois têtes de gondole du Gouvernement Castex étaient une forme d’hommage au
Maître : « La revenante, la verte et le tonitruant »…
Et
le 07 juillet 1920 naissait à Bordeaux Marcel Merkès, chanteur d’opérette qui
connut une gloire considérable des années 1950 aux années 1970 avec son épouse
Paulette Merval, donnant près de onze mille représentations, principalement au
Théâtre Mogador, d’opérettes bien désuètes aujourd’hui et aux noms
surannés : « Rêve de valse », « Violettes
impériales », « Les amants de Venise », « Princesse
Czardas »… Marcel Merguez et Paulette Téfal firent rêver des générations
de spectateurs… Pas sûr que Jean Castex et Gabriel Attal relèvent le défi…
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