« T'as voulu voir Vesoul
« Et on a vu Vesoul
« T'as voulu voir Honfleur
« Et on a vu Honfleur
« Il a voulu voir ta sœur
« Et il a vu Francine
« Comme toujours… »
Comme musique d’ambiance pour galvaniser les foules lors d’un meeting politique, vous conviendrez de concert avec moi que les chansons du Grand Jacques ne sont pas particulièrement réputées pour leur ton fédérateur ou leur rythmique imparable… Celles de Kendji Chirac, la Gitane sans filtre qu’on fume dans les coulisses, non plus, certes…
Et pourtant, ce serait tellement plus simple pour nos politocards nationaux de choisir une chanson qui deviendrait leur hymne politique, leur couleur partisane, leur identité musicale…
Imaginez Rachida Dati, eperlouzée de frais, arriver sur les tréteaux au son de « Marre de cette nana-là », Laurent Nuñez sur les motifs de « Je suis le cow-boy d’Aubervilliers », Edouard Geffray scandant « Qui c’est celui-là » devant une salle vide, Florian Philippot virevoltant du bas de sa jaquette flottante au son de « Mon légionnaire », Nicolas Sarkozy avec Carlita qui gratte à la gratte « Les portes du pénitencier », Gérald Darmanin, le Garde des Sots, avec « Tout mais pas ça » à plein volume, et Emmanuel Macron avec son indicatif préféré « Tu me pompes l’air »…
Il n’empêche que dans le cas de l’immortel « Vesoul », il colle comme une seconde peau à Jordan Bardella, qui se sent pousser des ailes façon Concorde depuis que les sondages le classent invariablement comme grand favori de la Présidentielle 2027.
Le dauphin autoproclamé de Marine s’est retrouvé copieusement enfariné lors d’un déplacement à Vesoul, le blanc-bec (au sens propre désormais) de la politique a donc vu Francine de très près, même si pour l’occasion, c’était Francine fluide, en paquet d’un kilo.
Ça lui va comme un gant à un pis de vache, à Jordanou les dents blanches (du fait de son sponsoring farinier) puisqu’il affirme dans tous les médias que le RN est un parti qui lave plus blanc… D’ici à ce qu’il compare Marine Le Pen à la Mère Denis (voire la Mère Déni, vu ses embrouillaminis judiciaires), il n'y a qu’un pas…
Finalement, cet enfarinage est bien le seul cas où le RN sorte blanchi d’une affaire…
Et comme si cette dose de farine ne suffisait pas, Jordanou la poisse s’est fait écraser un œuf sur la tête dans le Tarn-et-Garonne… Il ne lui manque plus que du lait, et il pourra faire des crêpes…
Autre politocard qui risque fort d’être bientôt blême de rage, c’est notre Mélenchon national… Figurez-vous que Méluche sera sous peu convoqué devant la Commission d’enquête sur les liens entre partis et islamisme. Rhoooooooo ! Le coup bas vachard qui va bien ! Soupçonner le grand conducator des Insoumis d’accointances plus ou moins avouables avec les enturbannés qui aiment à se faire sauter en public, y’a de quoi le fâcher tout rouge en une nanoseconde, le Méchancon…
Je le connais le Jean-Luc, avec son caractère limite ombrageux … Sourcilleux comme il est, il va nous péter une colère saine magnitude 12 devant les membres de la Grosse Commission, ça va chier dans le ventilo, tâcher les tapis, laisser une odeur de soufre mâtinée de kebab avarié, il va nous les éparpiller façon puzzle aux quatre coins de Paris, et y’aura des morceaux qui vont rester coincés dans les lustres…
Sérieux ! Mélenchon est plus radioactif que Tchernobyl et Fukushima réunis sur l’islamisme, et ils veulent l’auditionner pépère sur un sujet chatouilleux qui le fait dégoupiller direct… Les mecs de la Commission auraient cherché le désagrément qu’ils ne s’y seraient pas pris autrement… D’ici à ce qu’il leur éructe à la barbe et en stéréo quadriphonique que le Grand Mufti de l’Hexagone, c’est lui…
Bon, concernant le locataire actuel de l’Elysée, on est hélas habitué à ses déclarations fracassantes qui, si elles persistent à n’ébouriffer que les chauves, ont au moins l’avantage de brasser de l’air. Et l’on ne répètera jamais assez que l’aération des pièces contribue à un confort sanitaire accru… Rien que pour ça, le siphonné de la rue du Faubourg-Saint-Honoré mérite toute notre reconnaissance bienveillante.
Toujours animé par sa marotte va-t’en-guerre, Manu s’est fendu d’un discours ronflant sur l’instauration d’un service militaire basé sur le volontariat, balançant une bordée de mesures qui, pour certaines d’entre-elles, sont d’ores et déjà en vigueur. Et puis, vouloir faire de nos jeunots actuels, qui ont déjà assez de peine à déterminer s’ils sont des hommes, des femmes ou des grille-pains, des militaires aguerris et tout prêts à aller défourailler dans tous les azimuts, c’est peut-être placer la barre un poil haut… Mais faut pas lui en vouloir, vous savez…
Depuis le début de la guerre en Ukraine, on s’est largement rendu compte de son appétence immodérée pour les mecs en kaki ; y’a qu’à le voir reluquer Zelinsky à chacune de ses visites parisiennes, il ne peut s’empêcher de lui tâter la viande pour voir s’il ne pourrait pas lui mettre un grand coup de son obus à crème fleurette dans les Pays-Bas. Alors, dégoiser pendant deux plombes sur de jeunes enkakifiés tout moulés dans leurs uniformes, c’est un coup à se ruiner le slip façon empesage des rideaux pour notre Manu national…
Une autre qui se fait des films à longueur de journée, et qui n’hésite désormais plus à se mettre en scène d’une manière qui prêterait à sourire si elle n’était que trop sérieuse, c’est notre irremplaçable Sinistre de la Culture, Rachida Dati. Prête à tout pour faire oublier le casse du Louvre, Raticha s’est récemment payé une mise en scène que n’aurait pas renié Cecil Billet de Mille s’il était encore de ce monde.
Ne perdant aucune occasion de brocarder la gestion légendairement calamiteuse de Notre Drame de Paris, et comme de toute façon, le ridicule ne tue pas, la Ministre Sans Culture a fait mumuse devant les caméras en grande tenue d’éboueur… Ah ! Fallait pas la louper, Raticha, en costume de boueux siglé Chanel, soie sauvage, brocarts d’or fin et boutons en vermeil, faire mine de tripoter des containers désinfectés pour l’occasion… Pour une fois, c’était une ordure qui vidait les poubelles…
Tiens, puisqu’on parle de détritus, un mot sur Sarkozy, et son bouquin, visiblement écrit à la vitesse d’un éjaculateur précoce sous perfusion de viagra concentré. L’Ex nous a pondu en un temps record « Le journal d’un prisonnier », un pensum imbitable de plus de deux cent pages qu’il aurait rédigé lors de ses vingt jours de détention… Y’a pas à dire, le yaourt, ça booste l’imagination à un point tel qu’il faudra envisager de classer le Danone nature comme dopant survitaminé…
Pas besoin d’être toutefois un grand matheux pour constater que l’amateur de talonnettes a accouché d’une moyenne de dix pages journalières, reléguant de ce fait Balzac, grand pisseur de copie devant l’éternel, au rang guère enviable de bande-mou de la plume.
Je me demande, avec une récurrente insistance teinté d’un certain esprit critique, si le Petit Nicolas n’aurait pas tendance à nous prendre pour des beubeuttes… D’ailleurs, les sites de vente en ligne regorgent d’ores et déjà d’exemplaires d’occasion, à des prix défiant toute concurrence. Pour moins de trois euros, vous emportez le dernier torche-fion de la Santé. C’est vous dire si la page de papier-cul est bon marché en ce moment…
Pitié, Messieurs les Juges rouges à la solde du grand capital apatride levantin, ne le reflanquez pas en taule, ça lui donnerait l’occasion de nous déféquer d’autres best-sellers. Et si d’aventure, Carlita compose à la même vitesse que son mari, c’est vous dire si l’industrie discographique a du mouron à se faire dans les mois qui viennent…
Dieu merci, toutes les futilités de ce début de semaine ne sont pas politiques. A l’instar de ces policiers de La Ciotat qui, pensant aider une automobiliste victime d’une crevaison, ont finalement découvert qu’elle roulait sans permis, et qu’au surplus, elle livrait de la drogue, un hectogramme de résine de cannabis étant retrouvé dans le véhicule…
Après Uber Eats, Uber Shit… Dans les deux cas, c’est de la merde…
Puisqu’on parle de merde, vous aurez remarqué probablement qu’on vient de se faire littéralement ensevelir sous les réclames télévisées, radiodiffusées et internetesques pour le Black Friday, une journée d’une semaine où l’on peut arriver à économiser jusqu’à 100 % si l’on achète strictement rien de tout leur bazar pourrave, majoré de 30 % avant de vous faire une royale remise de 10 %… J’en arrive presque à me demander si les racistes fêtent le Black Friday…
Dans le domaine de la santé, vous constaterez également que le pognon de la recherche médicale est savamment utilisé. Des chercheurs allemands ont en effet annoncé faire le pari d’un chewing-gum bientôt capable de détecter la grippe.
Vous avez bien lu : demain, on sera en capacité de mâcher un chewing-gum et découvrir, grâce à son goût, que l’on est infecté par le virus de la grippe avant même d’en avoir les symptômes… Et ce, grâce au thymol, qui réagit au virus grippal, et qui vous flanquera en bouche la saveur reconnaissable du thym. D’ici à ce que les écolos réfractaires à la gomme à mâcher aillent brouter des bouquets de thym dans les champs pour se dépister à moindre frais…
Le goût comme détecteur de maladies n’est pourtant pas un scoop défrisant… Depuis des lustres, et quelques candélabres, une saveur buccale de vasier à marée basse après une partie de broute-minou hasardeuse vous indiquait sans coup férir une moule avariée et une chtouille carabinée dans les jours à venir… Des remontées gastriques à base de vert-de-gris et de chambre à gaz ? Arrêtez de lire les bouquins de Bardella et de Ciotti… Un goût de merde prononcé dans la gorge en regardant la télé ? Vous avez atteint votre seuil de tolérance aux émissions d’Hanouna…
Et pour finir sur une note primesautière, je vous rappelle le décès à seulement soixante-trois ans de Bébert, surnom d’Albert Kassabi, leader emblématique du groupe Les Forbans, groupe qui connut son heure de gloire dans les années 80, avec des titres rock’n’roll fleurant bon les sixties comme « Chante », « Lève ton ful de là » ou encore « Flip-flap ». La Camarde s’en fout bien de grignoter inlassablement nos souvenirs d’enfance…
Et le 1er décembre 1966, sort sur les écrans ce qui deviendra le plus gros succès cinématographique hexagonal et tiendra, avec plus de dix-sept millions d’entrées, le top du box-office national pendant plus de trente ans toutes nationalités confondues, et plus de quarante ans pour un film français. « La Grande vadrouille » conte sur un mode humoristique les déboires des français face aux allemands pendant la dernière guerre. Avec un De Funés et un Bourvil aux sommets de leurs arts comiques, ce film multi-rediffusé à la télévision, désormais plus de trente rediffusions depuis 1976, offre encore et toujours une parenthèse rafraîchissante, au milieu de tout ce cinéma politique, maintenant sponsorisé par de grandes marques de farine…
lundi 1 décembre 2025
Brèves du 1er Décembre 2025
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