Vous reprendrez bien un peu de Connard à l’orange ?
Gourmets comme je vous connais, et depuis le temps que je vous pratique, je ne doute pas un seul instant que vous allez vous en resservir une bonne portion, plâtrée fort peu digeste à déguster évidemment sans modération durant les quatre années qui viennent…
Loin de moi la tentation de verser incontinent et de manière immodérée dans une certaine forme de doxa gaucho wokiste bien-pensante, vous n’ignorez pas que j’ai, punaisée à la tête de mon lit, l’i-conne de Sainte Sandrine Rousseau de la Déconstruction Patriarcale, histoire de me rappeler quotidiennement l’infini de la connerie humaine, mais force est de constater que la réélection de Donald Trump au Bureau Ovale va donner du grain à moudre dans les prochaines années.
Certes, à l’instar de 2016, l’élection du Connard laqué pour un nouveau tour de piste a sidéré les journalistes et les chaînes d’info continue. Ils s’astiquaient tellement le manche à l’idée d’avoir une femme à la tête des Etats-Unis que le tour de force de Donald Trump a déjoué leurs plans. Autant vous dire que les éditions spéciales ont fissa tourné à la veillée funèbre…
Au pays de l’Oncle Sam, tout est question de couleur. Alors qu’ils avaient élu Barack Obama dans un fauteuil, les bouffeurs de hamburgers se sont montrés étrangement pusillanimes au moment d’élire un femme, qui plus est de couleur. Au marron de Kamala Harris, qui il faut bien le reconnaître à fait ce qu’elle a pu pour mener campagne en quelques mois après la défection du cacochyme Joe Biden (qui paraît-il à félicité Kennedy pour sa brillante élection), ils ont préféré l’orange du Fukushima capillaire de Donald. De goûts et des couleurs…
Encore que cette teinte plot de chantier de la DDE ait récemment viré au jaune pisse. Ce qui tombe plutôt bien, puisqu’il est de notoriété publique que Donald Trump a été terminé à la pisse, vu ses exploits ininterrompus depuis 2016… Et depuis qu’il a échappé à ce mystérieux attentat, il en est presque rendu à vouloir marcher sur l’eau et multiplier les pancakes chez Mac Donald’s…
Cette élection fait évidemment craindre pour les relations internationales que les United States vont entretenir à l’avenir, surtout si Donald se met en tête de copiner avec le démocrate russe ou l’hilarant président nord-coréen.
Mais il l’a promis. Il va arrêter la guerre en Ukraine en quinze jours, et règlera le problème israélo-palestinien en deux coups de cuillère à pot… C’est beau, la confiance en soi…
Evidemment, notre Président jupitérien a été parmi les premiers à féliciter Donald Trump, à croire que celui-ci a un solide dossier concernant Macron et la bite à Brigitte, tant le locataire de l’Elysée semble avoir le doigt sur la couture du pantalon quand il s’agit de génuflexionner devant l’imbuvable amerloc.
Souhaitons juste que le Trump version 2 soit un tantinet moins farfelu que la version d’origine, sinon nous risquons juste d’avoir des sueurs froides à répétition pendant quatre ans…
Les élections américaines, c’est bien joli, c’est même superbe pour paraphraser impunément Pierre Desproges, mais on en oublierait presque notre actualité bien française, qui n’est pas, loin s’en faut, à l’arrêt.
On sentait bien nos politocards au ralenti ces derniers temps, vue que l’élection américaine focalisait toutes les attentions. On n’allait pas risquer de passer inaperçu si l’on balançait une ânerie… Inutile de forcer son talent si c’est pour faire un demi-entrefilet en quatrième de couverture d’une feuille de chou locale, un bandeau truffé de fautes d’orthographe rédigé à la va-vite par un stagiaire mononeuronal de BFMTV, ou une brève de vingt secondes lue avec la conviction d’un calamar lobotomisé agonisant en fin de journal de la nuit sur France Inter…
C’était sans compter avec Sandrine Rousseau, toujours prompte à ouvrir largement son inextinguible robinet à conneries. Flanquée de son féminisme à géométrie politique variable, la dépitée de Paris s’est fendue d’un tweet inepte, suite à l’affaire de cette étudiante iranienne dévêtue en signe de protestation contre l’obligation de porter le voile.
Voulant exalter le libre-arbitre des femmes, Sardine Ruisseau a pondu que « Notre corps, et tout ce que l'on met - ou pas - pour le vêtir, nous appartient », mettant sur le même plan les iraniennes et les femmes souhaitant porter le voile en France. Evidemment, l’écoféministe à la petite semaine a récolté une volée de bois vert, et notamment de la part de Marjane Satrapi, qui a estimé que « Tout le monde a le droit d'être con, mais dans ce cas il vaut mieux se taire ». Sandrine Rousseau a fini de parler, alors…
Décidément, la gauche, ou ce qu’il en reste, ne cesse de nous ébaubir. En effet, en Guyane, le petit neveu de Christiane Taubira a été interpellé en possession de près de dix kilos de cocaïne. Ça la fout légèrement mal pour l’ancienne garde des sceaux… Mais bon, être de la famille de la tata des tatas, ça vous octroie des circonstances atténuantes…
Elu LFI, Andy Kerbrat a été quant à lui interpellé en pleine transaction de stupéfiants, le jour même où il signait une pétition contre le chemsex, visiblement lancée par Pierre Palmade. Le plus croquignolet dans l’histoire est que l’élu aurait acheté des stupéfiants pour se rendre à l'une de ces soirées mêlant sexe et prise de drogues de synthèse. Faut le comprendre, le pauvre chéri… Quand on se tartine la binette de Manuel Bompard à longueur de journée, faut être drogué pour espérer s’envoyer en l’air proprement.
Puisqu’on parle de cochoncetés intraslipesques, il me faut vous parler de l’enquête ouverte pour harcèlement sexuel visant Slimane, candidat français à l’Eurovision 2024, qui aurait lourdement dragué un technicien de sa tournée en vue d’obtenir une manipulation bucco-manuelle de sa merguez à purée. Encore un qui pensait que les techniciens ne servaient qu’à dérouler du câble…
Le contexte économique n’est guère plus brillant, puisque Auchan et Michelin viennent d’annoncer des plans sociaux qui vont certainement donner lieu à des manifestations bien sympathiques dans les semaines qui viennent… Si même Bibendum se dégonfle face au maintien de l’emploi, c’est sans doute pour appliquer son slogan historique : « Nunc est bibendum », c’est maintenant qu’il faut boire. La pilule est visiblement amère à avaler.
Autre pilule qui nécessitera beaucoup de sucre pour l’aider à couler, celle du procès du RN, et la menace d’inéligibilité qui plane sur Marine Le Pen. Cette dernière semble s’en soucier comme d’une guigne, puisque, forte du précédent de Donald Trump, criblé de procédures judiciaires et pourtant largement élu, elle a déclaré qu’elle était candidate à la Présidentielle de 2027. Ce qui, entre parenthèses, a dû ravir Jordan Bardella, qui se voit déjà dans les meubles de Macron.
Pauvre Jordan, déjà que la SNCF a refusé sa campagne publicitaire pour son bouquin… Elle a visiblement eu peur qu’avec de telles affiches dans les gares, les trains n’arrivent à l’heure ; ce qui serait assurément la fin des haricots avec un Q majuscule…
Avec tout le barnum autour de la présidentielle américaine, on a carrément oublié de saluer la mémoire des morts célèbres récents. On a en effet fait fort peu de cas du décès de la résistante française Madeleine Riffaud, partie vers d’autres cieux plus cléments à l’âge respectable de cent ans. Ah ça, évidemment, ça ne fait plus recette, les hommes et les femmes qui ont risqué leur vie pour sauver celle des autres…
La mort de Quincy Jones, génial arrangeur et producteur américain, à l’âge de 91 ans n’a pas suscité plus d’émoi que ça. Il était pourtant le producteur du mythique album de Michael Jackson « Thriller », qui reste à ce jour le plus vendu de l’histoire du disque avec plus de 60 millions d’exemplaires vendus. Pour sa part, Pascal Obispo pète la forme, merci pour lui…
Et le 8 novembre 1979, s’éteignait Yvonne de Gaulle, veuve du Général, affectueusement surnommé par les Français Tante Yvonne. Délicieusement rétro, carrément rigide dans ses convictions et dotée d’une vision des choses pas spécialement panoramique puisqu’elle tenait à écarter de l’Elysée les divorcés et les adultères, elle fut pourtant le bâton de pèlerin du Grand Charles, avec une discrétion telle qu’il n’existe aucun enregistrement public connu de sa voix… En voilà une qu’on ne se risquerait pas à traiter de conne façon Sandrine Rousseau…. Oh purée, que non !
vendredi 8 novembre 2024
Brèves du 08 Novembre 2024
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