mardi 26 novembre 2024

Brèves du 26 novembre 2024

Au train où vont les choses ces dernières semaines, je ne sais vraiment pas ce qui me retient de vous dégobiller dans les étagères à mégots un « cétémieuavan » pas piqué des hannetons !

Et je suis quasiment certain que même les plus progressistes d’entre-vous (eh oui, j’en connais, j’en ai parmi mes gens…) ne seraient pas loin de me donner raison. C’est vous dire à quel point le monde marche sur la tête…

Il n’est quasiment plus possible d’ouvrir un journal, d’allumer la télé ou d’éclairer la radio sans qu’un tombereau de nouvelles toutes plus anxiogènes les unes que les autres n’atterrissent séance tenante sur votre paletot.

Tout va mal, et encore, j’enjolive !

Aux Etats-Unis, les effets de la réélection de Donald Trump se font déjà sentir, puisque Stephen King a vu son compte X définitivement suspendu après avoir décerné à plusieurs reprises à Elon Musk le titre de « première dame ». Quel mal y a-t-il à cela ? En France aussi, on a une première dame qui se rase tous les matins…

De ce côté-ci de l’Atlantique, ça ne va guère mieux, puisqu’il a été requis, entre autres joyeusetés, cinq ans d’inéligibilité contre Marine Le Pen, autant dire que ça flingue définitivement ses espérances élyséennes en 2027. Elle a de quoi être ronchon, Marinette, elle qui se voyait déjà sous les ors de la République…

Autant vous dire que Jordan Bardella ne débande pas depuis cette annonce. Non seulement son bouquin caracole en tête des ventes (les français ont toujours été férus de science-fiction), mais en plus, ses visées électorales se matérialisent d’une manière inespérée !

Ah, il va remettre de l’ordre dans la classe politique, Jordan, une fois porté aux plus hautes responsabilités ! Mains propres, tête haute, le casque à pointe bien vissé sur le ciboulot, en un claquement de bottes, il va nettoyer tout ça, et on ne verra bientôt plus ce qui vient de se passer à Montpellier.

Figurez-vous que la mairie héraultaise, aux mains des écologistes, a été perquisitionnée, sur fond de détournement de fonds et d’emplois douteux : près de trois cent agents municipaux seraient sans affectation. Quand on connaît l’efficacité de l’Administration Française, ça n’interpelle guère. Et pourtant, Anne Hidalgo serre tellement les fesses qu’un lui filerait un grain de millet entre les miches, on aurait notre huile pour l’hiver…

Tout va mal dans la classe politique, à un point tel que Joachim Son-Forget, ex-dépité socialiste abonné aux faits divers, a annoncé avoir fait une transition de genre, et se fait désormais appeler Eva, et parade emperlouzé et maquillé à la truelle devant les journalistes en mal de sensations. C’est pas pour autant qu’il va gagner en popularité, pépère…

Tout va mal, puisque Pierre Palmade vient de se prendre cinq ans de prison, dont deux fermes, pour avoir franchi la ligne blanche et causé un grave accident de la route. Visiblement son plus mauvais sketch… Rassurez-vous, avant d’être incarcéré, il a prévu un week-end dans les Alpes, où on lui annoncé beaucoup de poudreuse…

Puisqu’on parle de poudreuse, un mot sur la vague de froid qui s’est abattue la semaine dernière sur la France, et qui a causé bien des désagréments aux usagers franciliens, puisqu’il a neigé à Paris.

Bon, rien d’exceptionnel, bien entendu, pas de quoi bloquer l’activité du pays, mais si vous avez écouté BFMTV, on pouvait presque penser que l’Arc de Triomphe était enseveli sous la neige et que le chaos était aux portes de la capitale.

C’est quand même marrant avec la DDE… A la moindre chute de neige supérieure à un centimètre d’épaisseur, ils font automatiquement montre de leur incurie légendaire en s’apercevant, tout ébaubis, qu’il neige aussi sur la route… Et que leurs saleuses sont immanquablement bloquées par manque de pneus-neige…

Ce brusque assaut hivernal rappelle également que les fêtes de fin d’années sont proches, et que Mariah Carey est en phase de décongélation pour nous casser les tympans avec son hymne de Noël beuglé à la façon des meilleures sirènes d’alerte… On a beau dire mais avec Tino Rossi et son inextinguible « Petit Papa Noël », on ne risquait pas un déchirement du tympan à chaque audition…

On s’en était déjà rendu compte grâce à la nuée de téléfilms de Noël qui peuplent les programmes de télévision, téléfilms dont les scénarii placent les pires nanars de Max Pécas au niveau des légendes du cinéma français. Le seul avantage avec ces nullités abyssales, c’est qu’il n’y a pas que la dinde qui se fait fourrer à la fin…

Si l’art cinématographique se voit réduit au niveau triple zéro, l’art moderne n’est guère mieux loti en ce moment. On a en effet adjugé récemment à plus de sept millions d’euros une œuvre d’art consistant en une banane scotchée à un mur. Et dire qu’on a vitupéré en son temps sur l’urinoir de Marcel Duchamp…

D’accord, l’approche du Black Friday (ou Vendredi racisé, dans sa version LFI) pousse vouloir vendre tout, n’importe quoi et son contraire, à des prix généralement plus élevés qu’à l’habitude, mais ça n’excuse pas tout ! Demain, il y a fort à parier que les critiques d’art vont se pâmer devant une pomme punaisée sur du papier carbone, ou une merde molle mal emballée dans du papier-cul…

Cétémieuavan, y’a pas à discuter ! Tous les monstres sacrés de la chanson française disparaissent à tire d’aile, à l’instar de Charles Dumont, qui est parti susurrer à l’oreille d’Edith Piaf à l’âge de 95 ans. Icône des chansons d’amour mielleuses, « Ta cigarette après l’amour » donnant incontinent des envies d’abstinence sexuelle et tabagique, Charles Dumont fut toutefois un parolier de talent qui donna « Non je ne regrette rien » à la môme.

Le seul problème est qu’il a persisté à chanter lui-même nombre de ses compositions, déjà poussiéreuses à l’époque, avec une énergie qui aurait fait passer Moustaki les mauvais jours pour un exalté sous perfusion d’arabica.

Notre enfance dorée s’envole également, avec le décès de Bernadette Desprès. Son nom ne vous évoque peut-être rien, mais vous avez certainement dévoré dans les J’aime Lire de votre enfance les aventures de ses personnages-phare, Tom-Tom et Nana Dubouchon. La chouquette royale aura un drôle de goût, désormais…

Un départ encore avec la mort d’André Lajoinie, 94 ans bien tassés, qui avait dirigé le Parti Communiste, et avait été candidat à la Présidentielle de 1988, à une époque où le PCF récoltait encore des voix. Nettement moins charismatique que Georges Marchais, André Lajoinie, avec son éternel air de fatigué chronique, provoquait la sympathie. Mais que vont devenir les cachous du même nom ?

Du côté des concours de beauté, ça ne va pas non plus ! Imaginez-vous que Miss Univers 2024 est une femme blonde, bien roulée, mais sans barbe ni pénis. Sandrine Rousseau est à deux doigts de tweeter sur le retour du fascisme, mais on lui enlève son portable, à Saint Anne…

Tiens, puisqu’on parle des folles, un mot sur le Melodifestivalen 2025, la sélection nationale suédoise pour l’Eurovision, dont on connaît désormais les candidats. Beaucoup d’inconnus, mais un quarteron de revenants qui ont envie de tâter à nouveau de la grande gay pride musicale paneuropéenne : John Lundvik, candidat en 2019, Mans Zelmerlow, gagnant en 2015 et qui espère bien remettre le couvert, et Arvingarna, présents au Concours 1993 et qui font office de vétérans de l’étape.

Il faut également compter avec le retour d’Andreas Lundstedt, ancien membre (sans sous-entendu cochon, quoiqueue…) d’Alcazar et multirécidiviste du Melodifestivalen, avec son nouveau lifting…

Mais la surprise vient de la participation au grand raout suédois de Victoria Silvestedt, la plante verte qui tournait les lettres dans la Roue de la Fortune, et qui n’a plus rien fait nulle part depuis plus de dix ans. Forte d’un premier disque en 2002 qui fit un carton (d’invendus), et d’une plastique à peine moins synthétique que Jocelyne Wildenstein, elle tentera de survivre aux demi-finales, toujours très relevées.

Finalement, il n’y a guère que la religion qui ne change pas. Le pape reprend son bâton de pèlerin et vient d’annoncer qu’il se rendrait en Corse au mois de décembre. Après avoir superbement snobé l’inauguration de Notre Dame de Paris, qui visiblement manquait d’enfants de chœur, affriolants comme tout dans leurs aubes blanches.

Evidemment, Macron s’est invité à la visite papale, histoire d’aérer Brigitte qui ne déparera pas parmi les veuves corses… Il lui chantera certainement quelques couplets de Mama Corsica, que Patrick Fiori avait défendu à l’Eurovision en 1993. J’imagine la trombine du souverain pontife en entendant « Mama Corsica, il paraît même que le Bon Dieu, il en était fou amoureux, en la dessinant de ses doigts »… Généralement, au Vatican, c’est pas les doigts qu’on met dans les voies du Seigneur…

Et c'est le 26 novembre 1965 que les français lancent leur premier satellite, nommé dans un premier temps Zébulon, mais prudemment renommé Astérix... Il effectuera 1.400 révolutions, jusqu'en août 1968... A-t-il vu des romains dans la lune ?
 


 

vendredi 8 novembre 2024

Brèves du 08 Novembre 2024


 Vous reprendrez bien un peu de Connard à l’orange ?

Gourmets comme je vous connais, et depuis le temps que je vous pratique, je ne doute pas un seul instant que vous allez vous en resservir une bonne portion, plâtrée fort peu digeste à déguster évidemment sans modération durant les quatre années qui viennent…

Loin de moi la tentation de verser incontinent et de manière immodérée dans une certaine forme de doxa gaucho wokiste bien-pensante, vous n’ignorez pas que j’ai, punaisée à la tête de mon lit, l’i-conne de Sainte Sandrine Rousseau de la Déconstruction Patriarcale, histoire de me rappeler quotidiennement l’infini de la connerie humaine, mais force est de constater que la réélection de Donald Trump au Bureau Ovale va donner du grain à moudre dans les prochaines années.

Certes, à l’instar de 2016, l’élection du Connard laqué pour un nouveau tour de piste a sidéré les journalistes et les chaînes d’info continue. Ils s’astiquaient tellement le manche à l’idée d’avoir une femme à la tête des Etats-Unis que le tour de force de Donald Trump a déjoué leurs plans. Autant vous dire que les éditions spéciales ont fissa tourné à la veillée funèbre…

Au pays de l’Oncle Sam, tout est question de couleur. Alors qu’ils avaient élu Barack Obama dans un fauteuil, les bouffeurs de hamburgers se sont montrés étrangement pusillanimes au moment d’élire un femme, qui plus est de couleur. Au marron de Kamala Harris, qui il faut bien le reconnaître à fait ce qu’elle a pu pour mener campagne en quelques mois après la défection du cacochyme Joe Biden (qui paraît-il à félicité Kennedy pour sa brillante élection), ils ont préféré l’orange du Fukushima capillaire de Donald. De goûts et des couleurs…

Encore que cette teinte plot de chantier de la DDE ait récemment viré au jaune pisse. Ce qui tombe plutôt bien, puisqu’il est de notoriété publique que Donald Trump a été terminé à la pisse, vu ses exploits ininterrompus depuis 2016… Et depuis qu’il a échappé à ce mystérieux attentat, il en est presque rendu à vouloir marcher sur l’eau et multiplier les pancakes chez Mac Donald’s…

Cette élection fait évidemment craindre pour les relations internationales que les United States vont entretenir à l’avenir, surtout si Donald se met en tête de copiner avec le démocrate russe ou l’hilarant président nord-coréen.

Mais il l’a promis. Il va arrêter la guerre en Ukraine en quinze jours, et règlera le problème israélo-palestinien en deux coups de cuillère à pot… C’est beau, la confiance en soi…

Evidemment, notre Président jupitérien a été parmi les premiers à féliciter Donald Trump, à croire que celui-ci a un solide dossier concernant Macron et la bite à Brigitte, tant le locataire de l’Elysée semble avoir le doigt sur la couture du pantalon quand il s’agit de génuflexionner devant l’imbuvable amerloc.

Souhaitons juste que le Trump version 2 soit un tantinet moins farfelu que la version d’origine, sinon nous risquons juste d’avoir des sueurs froides à répétition pendant quatre ans…

Les élections américaines, c’est bien joli, c’est même superbe pour paraphraser impunément Pierre Desproges, mais on en oublierait presque notre actualité bien française, qui n’est pas, loin s’en faut, à l’arrêt.

On sentait bien nos politocards au ralenti ces derniers temps, vue que l’élection américaine focalisait toutes les attentions. On n’allait pas risquer de passer inaperçu si l’on balançait une ânerie… Inutile de forcer son talent si c’est pour faire un demi-entrefilet en quatrième de couverture d’une feuille de chou locale, un bandeau truffé de fautes d’orthographe rédigé à la va-vite par un stagiaire mononeuronal de BFMTV, ou une brève de vingt secondes lue avec la conviction d’un calamar lobotomisé agonisant en fin de journal de la nuit sur France Inter…

C’était sans compter avec Sandrine Rousseau, toujours prompte à ouvrir largement son inextinguible robinet à conneries. Flanquée de son féminisme à géométrie politique variable, la dépitée de Paris s’est fendue d’un tweet inepte, suite à l’affaire de cette étudiante iranienne dévêtue en signe de protestation contre l’obligation de porter le voile.

Voulant exalter le libre-arbitre des femmes, Sardine Ruisseau a pondu que « Notre corps, et tout ce que l'on met - ou pas - pour le vêtir, nous appartient », mettant sur le même plan les iraniennes et les femmes souhaitant porter le voile en France. Evidemment, l’écoféministe à la petite semaine a récolté une volée de bois vert, et notamment de la part de Marjane Satrapi, qui a estimé que « Tout le monde a le droit d'être con, mais dans ce cas il vaut mieux se taire ». Sandrine Rousseau a fini de parler, alors…

Décidément, la gauche, ou ce qu’il en reste, ne cesse de nous ébaubir. En effet, en Guyane, le petit neveu de Christiane Taubira a été interpellé en possession de près de dix kilos de cocaïne. Ça la fout légèrement mal pour l’ancienne garde des sceaux… Mais bon, être de la famille de la tata des tatas, ça vous octroie des circonstances atténuantes…

Elu LFI, Andy Kerbrat a été quant à lui interpellé en pleine transaction de stupéfiants, le jour même où il signait une pétition contre le chemsex, visiblement lancée par Pierre Palmade. Le plus croquignolet dans l’histoire est que l’élu aurait acheté des stupéfiants pour se rendre à l'une de ces soirées mêlant sexe et prise de drogues de synthèse. Faut le comprendre, le pauvre chéri… Quand on se tartine la binette de Manuel Bompard à longueur de journée, faut être drogué pour espérer s’envoyer en l’air proprement.

Puisqu’on parle de cochoncetés intraslipesques, il me faut vous parler de l’enquête ouverte pour harcèlement sexuel visant Slimane, candidat français à l’Eurovision 2024, qui aurait lourdement dragué un technicien de sa tournée en vue d’obtenir une manipulation bucco-manuelle de sa merguez à purée. Encore un qui pensait que les techniciens ne servaient qu’à dérouler du câble…

Le contexte économique n’est guère plus brillant, puisque Auchan et Michelin viennent d’annoncer des plans sociaux qui vont certainement donner lieu à des manifestations bien sympathiques dans les semaines qui viennent… Si même Bibendum se dégonfle face au maintien de l’emploi, c’est sans doute pour appliquer son slogan historique : « Nunc est bibendum », c’est maintenant qu’il faut boire. La pilule est visiblement amère à avaler.

Autre pilule qui nécessitera beaucoup de sucre pour l’aider à couler, celle du procès du RN, et la menace d’inéligibilité qui plane sur Marine Le Pen. Cette dernière semble s’en soucier comme d’une guigne, puisque, forte du précédent de Donald Trump, criblé de procédures judiciaires et pourtant largement élu, elle a déclaré qu’elle était candidate à la Présidentielle de 2027. Ce qui, entre parenthèses, a dû ravir Jordan Bardella, qui se voit déjà dans les meubles de Macron.

Pauvre Jordan, déjà que la SNCF a refusé sa campagne publicitaire pour son bouquin… Elle a visiblement eu peur qu’avec de telles affiches dans les gares, les trains n’arrivent à l’heure ; ce qui serait assurément la fin des haricots avec un Q majuscule…

Avec tout le barnum autour de la présidentielle américaine, on a carrément oublié de saluer la mémoire des morts célèbres récents. On a en effet fait fort peu de cas du décès de la résistante française Madeleine Riffaud, partie vers d’autres cieux plus cléments à l’âge respectable de cent ans. Ah ça, évidemment, ça ne fait plus recette, les hommes et les femmes qui ont risqué leur vie pour sauver celle des autres…

La mort de Quincy Jones, génial arrangeur et producteur américain, à l’âge de 91 ans n’a pas suscité plus d’émoi que ça. Il était pourtant le producteur du mythique album de Michael Jackson « Thriller », qui reste à ce jour le plus vendu de l’histoire du disque avec plus de 60 millions d’exemplaires vendus. Pour sa part, Pascal Obispo pète la forme, merci pour lui…

Et le 8 novembre 1979, s’éteignait Yvonne de Gaulle, veuve du Général, affectueusement surnommé par les Français Tante Yvonne. Délicieusement rétro, carrément rigide dans ses convictions et dotée d’une vision des choses pas spécialement panoramique puisqu’elle tenait à écarter de l’Elysée les divorcés et les adultères, elle fut pourtant le bâton de pèlerin du Grand Charles, avec une discrétion telle qu’il n’existe aucun enregistrement public connu de sa voix… En voilà une qu’on ne se risquerait pas à traiter de conne façon Sandrine Rousseau…. Oh purée, que non !