Ah ! Quel plaisir d’entendre en ce jour anniversaire du 21 chanter Hugues Aufray, alors candidat du Grand Duché de Luxembourg, son titre fétiche « Dès que le printemps revient », au Parc de Tivoli à Copenhague lors du Grand Prix Eurovision 1964 ! Comme son interprète, la chanson n’a pas pris une ride !
Hmmm ??? Comment dites-vous ? Nous ne sommes pas le 21 mars, mais le 21 juin ? Euuuuuh… Vous en êtes surs ? Vues les températures, et les mégabassines de flotte qu’on se ramasse sur le paletot, on peut raisonnablement se croire au tout début du printemps…
Et pourtant, la réalité implacable du calendrier m’accule à reconnaître que nous avons déjà franchi d’un pas allègre (enchaussetté chaudement vu les conditions climatiques plus proches d’un rigoureux hiver sibérien que d’un été subtropical) le printemps pour nous vautrer à corps perdu dans l’été, que d’aucuns nous annoncent pourri, entre les Jeux Olympiques parisiens et les résultats des législatives anticipées… Bah ! Il ne fallait tout de même pas quelque chose qui puisse redonner espoir ou le sourire aux français…
Ah, l’été, la musique…
Qui dit été dit musique, musique de détente au long des soirées alanguies par la chaleur du jour et se préparant à la fraîcheur nocturne… Qui dit été dit également depuis quarante-deux ans fête de la musique…
Voilà une belle invention, la Fête de la Musique… Une fête populassière où les enculturés mondains qui se branlent en s’essuyant dans les pages culture de Télérama sur une interprétation de la 5ème de Beethoven au triangle symphonique par un griot érythréen et les pétasses prisunicardes qui flaquent d’aise en écoutant Juste Imbibé, les One Direction et Christophe Willem se croisent dans le flot ininterrompu de décibels… Une invention typiquement mitterrandienne, ou plus précisément languesque, puisque c’est le frétillant Ministre de la Culture éternel qui a pondu cette idée issue de son cerveau fécond (ou fait-con, selon les croyances)… Eh oui, si depuis plus de quarante ans, chaque 21 juin, vous n’arrivez pas à dormir grâce à des morues à cheveux gras qui frisent dans le dos et qui jouent du tam-tam en psalmodiant l’annuaire téléphonique 1963 de la Loire inférieure jusqu’à point d’heure juste sous vos fenêtres, vous le devez à Jack Lang…
Tout comme on doit à Monsieur « Quel bel homme » entre autres manifestations inutiles et onéreuses, la fameuse et bruyante Techno-Parade… Eh oui, cette rave party géante, c’est encore une idée socialiste… Mais c’est normal, le PS, ou ce qu’il en reste désormais, est le spécialiste des rêves partis…
Et question rêves partis, utopies extravagantes et chimères inaccessibles, je ne laisse pas ma part…
Vous le savez, je suis depuis des lustres et quelques candélabres animé par une ribambelle de fantasmes tous plus ou moins inavouables, car risquant immanquablement de me retrouver à Sainte-Anne dans une jolie chambre capitonnée avec un seyant pyjama à manches très longues nouées dans le dos.
Du rêve fou de posséder l’intégralité de la production eurovisuelle mondiale à celui d’espérer entendre un jour Christophe Willem chanter comme Barry White enroué, j’ai encore en mémoire celui d’avoir une nuit imaginé une ancienne bâtonnière biterroise participer au Concours Eurovision 1972, qui était présenté par Sacha Distel….
Ah ! le fantasme des participations au Grand Prix Européen de la canzonetta merdique ! Quel est le fan français normalement constitué à ne pas avoir souhaité la participation de son chouchou au casse-pipe paneuropéen, imaginant jusqu’au trempage de string intégral la Vilaine Fermière ou Christophe Maé fouler la scène eurovisuelle sous la bannière tricolore ?
Mon fanstasme eurovisuel, outre une sixième victoire française qui est aussi prévisible que le retour de Patrick Sabatier dans une émission en prime-time sur une chaîne nationale, ce serait un Grand Prix politique. Nous aurions un programme d’une haute tenue culturelle et musicale, à n’en point douter !
Du chœur des sacrifiés du second acte qui ululent sur le nécessaire front républicain à établir aux législatives jusqu’aux suppliques gouvernementales du « votez pour moi » car demain on rasera gratis, en passant par la complainte du charmeur de serpent voluptueusement interprétée par Johan Bardella et son orchestre…
La France, terre d’élections, et celles qui se préparent à vitesse supersonique promettent à n’en pas douter des surprises qui ne réjouiront probablement pas tout le monde.
Entre Macron qui serre les fesses à un point tel que si on lui filait des graines de tournesol dans le sillon interfessier, on aurait notre huile pour l’année, Bordel-là qui s’essaye au rétropédalage et au « pas tout, tout de suite » avec son cantique « si j’ai pas la majorité absolue, je veux pas Matignon », et Mélenchon, étonnamment muet depuis qu’il n’est plus en position de force dans le Nouveau Font Populaire ; il n’en fallait pas beaucoup plus pour dégoûter les français d’aller urner dans les isoloirs pour éviter un afFront National prédit par toutes les sommités des éditorialistes politiques.
Ils ont beau jeu, nos compatriotes, à se dire que finalement, le RN, « on n’a pas encore essayé »… Mais il y a des tas de choses qu’on n’a pas essayé, mes cocos ! Sauter du troisième étage sans parachute, « on n’a pas essayé »… Manger des punaises de lit sauce Nantua, « on n’a pas essayé »… Prendre un bain d’acide chlorhydrique concentré dans le jacuzzi en sirotant un cocktail mangue-TNT, « on n’a pas essayé »…
Alors, pour paraphraser Giscard, il importe définitivement que l’on fasse sous peu le « bon choix madame, bon choix mademoiselle, bon choix monsieur »…
Question « bon choix », j’en connais qui devaient avoir le trouillomètre à moins douze, mardi dernier… Ah ! ces sourires béats qui se sont fanés l’autre matin, lorsque les potaches ont découvert les sujets du bac philo, matière qui donne le coup d’envoi des épreuves du Bac 2024, sorte de simulacre d’exam qui ne donne plus droit à rien du tout, si ce n’est, au choix, soit l’assurance d’une place à France Travail, soit le départ vers des amphis surchargés et bruyants, bruissants de glandos et de fumistes, au sein desquels surnagent encore péniblement quelques véritables étudiants…
Elle est bien révolue, l’époque pas si lointaine où le Bac était un diplôme encore significatif et sélectif… De nos jours, vu le taux de réussite démentiel, on est forcé de constater que les épreuves ne sont plus aussi difficiles qu’à l’époque… Surtout lorsque des études internationales remarquent itérativement que le niveau des élèves français baisse régulièrement depuis plusieurs décennies… Les profs vous diront que c’est la faute aux élèves qui ne veulent rien apprendre ; les parents vous diront que ce sont les profs (de dangereux gauchistes avec des barbes cache-sexe, des cheveux aux épaules, et avec une halitose à décoller le papier-peint) qui n’enseignent plus rien de valable… La vérité n’est pas loin de se cacher dans un mix savamment dosé de tout cela…
Ah ! Mes cours de philo ! Ce prof à l’air de polichinelle déguingandé mâtiné de corbeau en grand deuil, corps de survivant de Buchenwald avec cette chemise bordeaux à la propreté douteuse d’où émergeait une tête à mi-chemin entre le reptilien pré-jurassien et la compression de César pivotant sur un cou où yoyotait une pomme d’Adam démesurément saillante lorsqu’il babillait interminablement sur Aristote ou Sophocle avec une haleine tabagique à relever une momie… Qu’est-ce qu’on a pu compter les mouches au plafond et les pellicules sur ses épaules ! La philo, cours récréatif dans les sections scientifiques, qui m’a tout de même permis d’écrire une bonne part de mon premier bouquin !
Mais oui ! La philo sert à quelque chose, ne vous en déplaise, bande de lobotomisés chroniques pétris d’insignifiance télévisuelle boursouflée de vacuité intégrale… Catalyseur de violentes céphalées (un peu comme lorsque vous écoutez du Aya Nakamura), ou trempeur de petites culottes (à l’instar de Justin Bibé ou de Madonna dans les années 1880), ce pan de l’enseignement ne peut laisser indifférent… Et les sujets sur lesquels ont planché les impétrants non plus…
Et quels sujets ! On a eu des questions à la con oscillant entre le mords-moi-le-nœud intégral et l’enculage de mouches complet, et un texte hermétique, incompréhensible et rébarbatif (un peu comme les bouquins de Marguerite Duras qui se révèlent d’une efficacité redoutable dans le combat contre l’insomnie chronique sévère ou le calage d’armoires normandes quelque peu bancales…)… Mais rien ne peut égaler mon sujet de philo de mon bac à moi : « peut-on dire n’importe quoi n’importe comment »… C’est ce que je fis pendant quatre heures ce jour de juin 1991… Ce qui me valut un quinze sur vingt voici trente-trois ans, mais j’avoue toujours kiffer ma race à en tâcher mon moulebite à lire les questions bidonnantes soumises aux crânes vides des futurs bacheliers…
L’eussiez-vous cru, il aura fallu toute la patience du monde aux examinateurs pour attendre pendant quatre heures dans des salles confinées regorgeant d’odeurs sui-generis à mi-chemin entre la culotte prémenstruelle pas fraîche, le sous-gland moisi qui a zappé le Fa Douche après la branlette et le pétard surdimensionné d’afghane… Alors qu’on pouvait torcher ça en deux coups de cuillère à pot…
Quatre heures pour blablater selon l’inusable schéma « thèse-antithèse-foutaise » ? Mais c’est trois heures cinquante de trop ! Evidemment, on est loin du célèbre « Peut-on dire n’importe quoi n’importe comment », qui aura certainement rencontré un succès certain cette année, vu qu’il suffisait d’avoir accroché une note potable au contrôle continu pour bâcler l’épreuve en moins de temps qu’il n’en faut à Kendji Girac pour mémoriser la table de multiplication par deux…
Premier sujet : « La science peut-elle satisfaire notre besoin de vérité ? ». Vu les savants dosages politiques récents pour nous faire croire aux licornes à crinière fluorescentes, la réponse sera fatalement non !
Deuxième sujet : « L’Etat nous doit-il quelques chose ? ». Réponse, oui ! Une tranquillité et une pérennité démocratique vachement incertaines…
Quant au commentaire de texte sur la condition ouvrière de Simone Weil, la célèbre philosophe, je redoute que la majorité des candidats ne se soit étonnée que Simone Veil, Madame IVG, se soit un jour intéressée aux ouvriers de chez Renault. Chaque époque a les Socrate qu’elle mérite…
Quant au carnet nécrologique, la question pertinente serait de demander à mon amie la rose en bottes rouges de Russie comment lui dire adieu, puisque l’amour s’en va et ma jeunesse fout l’camp, dans la maison où j’ai grandi ? Françoise Hardy est désormais partie pour un monde meilleur, nous laissant certes « tant de belles choses » à nos oreilles attristées, mais puisque vous partez en voyage, madame, laissez-nous vous remercier bien humblement de vos textes nostalgiques et poignants qui ont bercé tant de générations.
Dans le domaine sportif, est-ce un retour de bâton suite à ses déclarations hostiles à la clique de Jordan Borel-là, mais la chose est posée : avec sa fracture du nez, Kylian M’bappé ne votera certainement pas Narine Le Pen aux prochaines législatives. Sa crainte est désormais que son blair soit dévié vers l’extrême droite… Et non, je rassure les mononeuronaux chroniques, Kylian ne deviendra pas papa, même si on lui a promis sous peu un nouveau nez…
Et le 21 juin 1980, décédait à Majorque le compositeur, arrangeur et chef d’orchestre allemand Bert Kaempfert. Immensément populaire dans les années 60 et 70 pour ses morceaux d’easy listening immédiatement reconnaissables, Bert Kaempfert est le créateur entre autres succès d’« Afrikaan Beat », « Danke Schön », « A wimoweh » (qui deviendra « Le lion est mort ce soir »), « A swingin’ safari », « That happy feeling », et surtout de « Strangers in the night », écrit en 1960 et que Frank Sinatra popularisera en 1966 avec sa voix veloutée pour amateurs de soupe…
vendredi 21 juin 2024
Brèves du 21 juin 2024
mardi 11 juin 2024
Brèves du 11 Juin 2024
Après la macronisation, la gilet-jaunisation, la jupitérisation, l’attalisation (forme juvénile et a priori bien montée de la benallisation ou de la trudeautisation, voici venir le temps de la chiraquisation !
Nul besoin pour notre Président de lamper des Corona à la chaîne, de dévorer des plâtrées de tête de veau sauce gribiche ou de caresser le cul des vaches à s’en choper des mains calleuses, non !
D’accord, pour le mimétisme avec l’ancien Maire de Paris, il a déjà la vioque décatie qui fait la gueule et fringuée au « décrochez-moi-ça », mais en prime, depuis dimanche soir, il a en prime à son actif une dissolution casse-gueule.
Tout ça à cause de son ego surdimensionné tout confit de culte de la personnalité, parce que ce qui reste de son camp politique s’est mangé une gaufre mémorable aux élections européennes et que Jordan Bardella est le grand vainqueur du bouzin électoral.
Ah qu’il était chonchon, notre Macron national, dimanche soir à la tévé, lorsqu’il a annoncé la dissolution de l’Assemblée Nationale, la cravate de croque-mort en bandoulière et le front tout plissé façon 2-CV après un crash-test frontal ! On aurait dit que la moitié de sa cour des miracles venait d’être décimée dans un accident d’avion et que Brigitte venait de lui annoncer qu’elle était enceinte…
Evidemment, voir l’extrême-droite récolter plus de deux fois plus de voix que sa candidate attitrée (une falote créature à mi-chemin entre l’ectoplasme au charisme de beignet froid et la godiche de bénitier tellement transparente qu’on peut y lire le missel au travers) n’a rien de plaisant, je vous l’accorde.
Mais si le locataire de l’Elysée ne s’attèle pas fissa à un brin d’introspection et d’autocritique, on est franchement mal barrés pour la suite des évènements…
Bon, c’est joli, c’est bravache, ça fait gaullien à la petite semaine de s’en remettre au vote des français suite à la branlée de dimanche. Mais les français sont tellement remontés contre lui qu’ils sont foutus d’envoyer dans l’hémicycle pas mal de dépités qui n’auraient pas renié les bruits de bottes, les casques à pointes et les solutions finales en d’autres époques…
A croire que c’est son but ultime, à Manu…
Essayons, si vous le voulez bien, de nous mettre dans sa tête (uniquement, parce que dans son cul, y’a une sacrée file d’attente, une queue énorme qui n’arrête pas de grossir…) :
« Voilà, j’ai fait mon petit effet d’annonce, juste pour emmerder Marine Le Pen, et focaliser l’attention des médias sur la dissolution plutôt que sur sa victoire écrasante… Dans moins d’un mois, les français envoient une majorité d’extrême-droite à l’Assemblée, Jordan Bardella réclame Matignon façon Mélenchon, je crie au scandale national sur toutes les chaînes de télé et au déni de démocratie en tapant des poings sur la table que je vais m’en faire saigner les paumes…
« Jordan met le boxon, je le surnomme « Bordel-là », je l’envoie se faire voir chez les grecs avec Gaby Attal qui en connaît un rayon en ce domaine, et si ça suffit pas, je le pousse dans la Seine lors de l’ouverture des Jeux Olympiques. Comme toutes les folles tordues de ma Cour vont se battre pour lui faire du bouche-à-bouche, je crie au complot anti-démocratique, et paf ! Je sors l’uniforme militaire du Grand Charles de l’antimite, j’instaure l’état d’urgence et je balance ma démission !
« D’une pierre deux coups, je vire la vieille qui s’est fait mettre en cloque par je ne sais quel obscur loufiat, je me fais une perfusion à haute dose de sirop d’érable et de chansons de Céline Dion, j’épouse Justin Trudeau et hop ! Me voilà Première Dame du Canada »…
Avouez que ce serait tentant, tout de même…
Pour le moment, et à défaut de nouveau bouquin de Christine Boutin sur la déliquescence française, on a juste Hidalgo et sa baignade dans la Seine en combinaison de plongée intégrale pour se marrer…
Parce que sinon, ça ne rigole plus du tout dans les différents landernaux politiques depuis dimanche soir… Devoir s’organiser pour assurer des législatives en moins de trois semaines, après plusieurs mois à s’être usé la couenne pour les européennes, y’a de quoi crier stop aux cadences infernales.
Quant aux chaînes d’information continue, ils se préparent des heures supplémentaires qui vont faire se pâmer les comptables des dites chaînes au moment des les payer… On se tartine du programme unique sur la dissolution et ses conséquences inévitables, supposées et hypothétiques à longueur d’antenne. Plus un journaliste digne de ce nom avec un slip propre…
Hier matin, j’écoutais d’une oreille distraite la matinale d’Inter où Demorand recevait en édition spéciale tout le panel politique des vaincus (ça faisait du monde autour des micros), lesquels vaincus ululaient sur tous les tons au déni de démocratie que constituaient ces législatives anticipées.
Tu parles, ils se sont tous aperçus qu’avec le merdier électoral actuel, il leur était tout bonnement parfaitement impossible de se présenter unis devant les urnes.
Voilà plus de trois mois qu’ils s’envoient les pires vacheries en pleine figure pour obtenir un siège au parlement européen, c’est pas pour se rabibocher façon « embrassons-nous Folleville » en deux jours… Mission impossible à côté, c’est de la petite bière, de la roupie de sansonnet !
Si François Ruffin, dont la voix surexcitée trahissait qu’il en était à sa vingt-quatrième cafetière de robusta sévèrement burné, appelait au front populaire des forces de gauche contre Bordel-là, Olivier Faure, le gardien du cimetière socialiste, minaudait en faisant d’ores et déjà la fine bouche, tout pétri de sa suffisance suite au score relativement encourageant de son candidat.
Quant à Mélenchon, Bompard et Aubry, le triumvirat infernal de LFI, silence radio, vu leur déculottée dans les urnes, et leur position d’infériorité dans une putative NUPES 2.0…
Je voudrais tout de même avoir une pensée émue pour tous les candidats dont les listes n’ont pas réussi à dépasser les 5 % et qui n’auront aucun élu à Strasbourg. Et plus particulièrement tous ceux qui ont récolté moins que Jean Lassalle avec pourtant des discours clairs et intelligibles ou que le Parti Animaliste, dont le programme se bornait à poster des photos de minous mignons, comme sur Facebook…
Toutes mes condoléances donc à Florian Philippot et ses 0,93 %, qui au final était particulièrement ravi de l’avoir bien profondément dans le cul, à Nathalie Arthaud qui avec ses 0,49 % confirme son statut d’ersatz insipide d’Arlette Laguillier, ou encore à Hamada Traoré et ses 0,0 %, qui a quand même dégoté 749 couillons pour voter pour lui…
Et maintenant ? Ben, il va falloir se fader à nouveau les lénitives promesses, les appels à un changement salvateur qui sonnent aussi faux qu’une cloche fêlée ou le dernier album de Camille, les tronches de faux-culs patentés qui quémandent la charité d’un vote au nom de la démocratie et qui vendraient la peau de leurs fesses montées en abat-jour pour y arriver.
Ras le pompon, plein le dos, par-dessus le brushing !
Nos politocards n’ont rien compris, une fois de plus, et font ronfler les mots creux, les qualificatifs qui font peur et les épithètes putassiers pour tenter d’attraper les électeurs dans leurs rets émoussés. On est à peu de chose d’avoir une France gouvernée par des extrêmes au passé effrayant, et ils ne pensent qu’à sauver leurs miches…
Les français ont envie de changement, et on ne leur offre que des recettes qui les ont écœuré depuis longtemps. Et au soir du sept juillet, on risque fort de s’aventurer sur des routes peu engageantes, dans un regrettable hoquet de l’Histoire…
Pensez-y, et plutôt deux fois qu’une, avant d’aller urner dans l’isoloir… Réfrénez vos envies un peu trop débordantes de dégager le Mickey présidentiel parce qu’il vous la fait à l’envers depuis 2017… Ne voyez pas que l’éventuelle possibilité d’un sang neuf aux responsabilités, pensez surtout et avant tout aux conséquences, à tous niveaux… En un mot, soyez intelligents, si cela est encore du domaine du possible…
Et le 11 juin 1978, la finale de Roland-Garros était remportée par le Suédois Bjorn Borg, écrasant l’argentin Guillermo Vilas d’un 6-1, 6-1, 6-3 sans appel. Le blond suédois est alors au faîte de sa domination, ne lâchant pas un seul set et concédant simplement 32 jeux de toute la quinzaine, un record jamais inégalé depuis. Et tout cela, pour une dotation globale de 75.000 $... Tellement éloigné des 1,65 million d’euros empochés récemment par le chorizo surmusclé qui jouit à chaque revers et s’est fait sortir cette année au premier tour, au terme d’un match sans gloire… Sic gloria transit…