jeudi 27 avril 2023

Brèves du 27 Avril 2023

 « Une cavalière qui se taille loin dans la nuit,

« Fuit l'Eurovision au galop.
« Son nom, elle le signe à la pointe du micro
« D'un "z" qui veut dire Zarra !
 
Evidemment, je ne pouvais pas ne pas me laisser aller à allègrement pasticher les paroles du célèbre feuilleton télévisé qui enchanta nos mercredis après-midi enfantins… Je ne pouvais pas ne pas faire de parallèle, fût-il tangent, entre le célèbre justicier masqué et notre représentante française à l’Eurovision 2023, La Zarra et son panneau solaire sur le cigare…
 
Loin de moi l’idée sotte et grenue de brocarder notre porte-drapeau dans l’inavouable but de la ridiculiser… Elle le fait très bien elle-même…
 
Se carapater sauvagement de deux concerts où elle aurait pu laisser libre cours à son incommensurable talent sous le fallacieux prétexte que sa chambre d’hôtel était empuantie d'une tenace odeur de moisi… D’accord, sa fille est malade est elle est partie s’en occuper, la raison est noble et indiscutable. Mais alors, pourquoi balancer un tel bobard, surtout quand on sait qu’elle était logée dans un quatre étoiles ?
 
Toujours est-il que ça donne une regrettable image de notre pays… Espérons que les répétitions qui commencent sous peu me donneront tort et prouveront que France Télévisions a eu le nez creux. Evidemment, ça n’est pas gagné…
 
Pas gagné non plus, le pari de notre Président, qui consiste à regagner la confiance des français... On savait les politocards qui prétendent présider à notre destinée légèrement hors sol et déconnectés des réalités quotidiennes, mais Manu met la barre particulièrement haut après la promulgation en catimini de la réforme des retraites.
 
Je n’irai évidemment pas jusqu’à ululer au déni de démocratie comme Jean-Luc « El Chon » qui se voit toujours et encore calife à la place du calife. Non. Macron a été élu démocratiquement, certes parce que les français ont plus voté contre Marine Le Pen que pour lui, et il ne s’est pas rendu coupable de viol de la République. Et la Constitution de 1958 lui donne le droit d’agir comme il l’a fait. Point barre.
 
Bon, désormais, à chacun de ses déplacements, il a la sonorisation gratuite et en prime, ça a relancé la vente des ustensiles de cuisine. Ça va plaire à Bruno Le Maire…
 
On croirait qu’il est au beau milieu du rayon électroménager de La Samaritaine à chaque visite en extérieur. Et ça évite d’écouter ses discours, vu que le concert de casseroles sonne à peu près aussi creux que ses harangues. D’accord, il a mené la réforme des retraites comme un manche, mais ça n’est pas une raison pour lui offrir la casserole qui y est attachée…
 
Ah ! Que c’est triste de se croire à un concert de musique techno (musicalement, ça s’en rapproche étrangement), mais ça assourdit les manifestants, et au final, ça relancera les consultations des ORL et des médecins généralistes.
 
Vu la byzantine augmentation octroyée pour le prix de leurs consultations, ça va leur emplir l’escarcelle… On se demanderait presque si le Gouvernement ne se fout pas ouvertement de leur bobine… Un euro cinquante de revalorisation… Autant dire qu’ils demandaient un biscuit et qu’on leur refile les miettes dudit biscuit.
 
Question biscuit, il vaut mieux ne pas reluquer du côté du Royaume-Uni. Tout d’abord parce que leur gastronomie est généralement considérée comme parfaitement imbouffable et aussi parce que les agapes prévues pour le couronnement de Charles III promettent d’être luculutiennes…
 
D’accord, on n’est pas invité au couronnement de sa Très Gracieuse Majesté et de sa Vraiment Pas Gracieuse Reine Consort pour se taper la cloche mais pour célébrer la grandeur de la couronne britannique. Mais on peut légitimement s’interroger sur la volonté réelle ou involontaire de Charles et de Camilla de se foutre de la gueule (et de l’estomac) du monde.
 
Le menu du Couronnement comporte comme plat principal… Une quiche ! Avec Camilla, ça fait double emploi, certes mais tout de même, une quiche ! Et une quiche aux épinards, au surplus ! Les cuisiniers britanniques auraient pu nous pondre quelque chose de plus raffiné, quelque chose de plus royal… Un suprême de rognures à la sauce mochteblaze ou un suprême de volaille à la sauce fois-gras, truffe et béchamel…
 
Bon, avec Camilla, on a déjà la dinde fourrée à la gelée royale, mais quand même ! Y a belle lurette qu’elle a dépassé la date limite de consommation, la Reine Concon-sort…
 
Tout de même, la couronnement de Charles III n’aura pas le lustre qu’il aurait dû avoir si Léon Zitrone l’avait commenté en Mondovision… Ah ! notre Big Zizi qui aurait déversé son inextinguible logorrhée en nous détaillant les moindres détails de la cérémonie ; des titres du nouveau roi jusqu’au nombre d’ampoules composant les lustres de la cathédrale, en passant par la liste complète des invités, têtes couillonnées, glands de ce monde et fin de race patentés…
 
Au lieu de ce soliloque ampoulé mais grammaticalement exact jusqu’au moindre plus-que-parfait, on devra se tartiner le babillage insipide de Stéphane Bern, plus que jamais frétillant du bas de la jaquette…
 
Frétillant, le Roi Charles III ne l’était pas particulièrement au moment d’inaugurer la scène du Concours Eurovision ! On le sentait parfaitement détaché de la chose au moment de presser le buzzer qui a illuminé le décor où vont se succéder les trente-sept chansons prétendantes au titre de meilleure chanson européenne. Tout au plus l’a-t-il pressé d’un doigt détaché, alors que la Reine Concon-Sort s’avachissait dessus avec l’énergie du désespoir…
 
Que notre Léon eurovisuel nous manquera pour brosser dans le sens du poil, et avec l’inclinaison adéquate, le catafalque des disparus récents ! Et au premier titre, François Léotard, plus connu pour avoir été le frère du chanteur imbibé Philippe Léotard que Ministre de l’Intérieur sous Balladur et de la culture sous Chirac durant la cohabitation. On pourra dire ce qu’on veut sur la mémoire de François Léotard, mais une chose est sûre, on s’était bien rendu compte que la culture et lui étaient réellement indépendants…
 
C’est à lui que l’on doit les funestes colonnes de Buren et la libéralisation du paysage audiovisuel français, conduisant à la privatisation de la première chaîne TF1, avec la spectaculaire évolution culturelle de ladite chaîne…
 
Léon Zitrone nous aurait aussi fait un exposé dithyrambique à la mémoire d’Harry Belafonte, chanteur américain et militant pour les droits civiques mort à l’âge de 96 ans. Interprète de nombreux succès populaires, dont l’irremplaçable « Day O (the banana boat song) » en 1957, il restera dans les mémoires françaises pour sa chanson « Try to remember », utilisée dans la publicité télévisée des cafés Carte Noire…
 
Et le 27 avril 1967 s’ouvrait à Montréal l’Exposition Universelle, raout international qui coûte une blinde et qui accessoirement sert à mettre en valeur les réalisations technologiques et industrielles des pays hôtes. En 1967, l’Expo était basée sur le thème « Terre des hommes ». Une terre où les hommes sont appelés à vivre ensemble… C’est beau de rêver…
 

 

Brèves du 24 Avril 2023

Bref, j’ai eurovisionné…

 

Que chacun se rassure pour ma chancelante santé mentale et ma santé auditive tout aussi bringuebalante, j’en ai entendu d’autres, et des plus sévères, pour preuve j’ai même survécu à deux chansons d’Aya Nakamura sans me pilonner les tympans au tisonnier chauffé à blanc dans un bain de mercure liquide…

 

Non, je déconne, c’était une seule chanson, et le chirurgien ORL a eu toutes les peines du monde à récupérer mes tympans… Mais il a gagné en prime un très joli tisonnier…

 

J’ai eurovisionné, non pas avec des bandes VHS fripées d’antédiluviens Concours qui fleuraient bon le micro à fil, l’orchestre en live intégral et les chanteurs qui savaient chanter sans en faire des tonnes, et sans rivaliser d’esbroufe putassière, mais les chansonnettes de ce 67ème Concours Eurovision de la Chanson 2023, baisodrome paneuropéen qui permet, dans les coulisses, de faire un tour d’Europe de l’andouillette à moindre frais si ce n’est ceux d’une double boite de capotes et d’un bidon de cinq litres de vaseline surfine, et sur la scène de s’ébaubir de trente-sept tours de force musicaux, alliant l’inécoutable avec le gnangnan parolistique, et frôlant toujours le bon goût en prenant évidemment garde de ne jamais y accéder…

 

Si vous le permettez, je vous propose un rapide tour d’horizon des trente-sept alcoolats qui se disputeront le droit de fouler la scène britannique le samedi treize mai prochain.

 

Etant précisé que je n’ai fait qu’une écoute principalement audio, aucune vidéo ou presque en interférence.

 

Allez c’est parti !

 

Italie : Marco Mengoni « Due vite » : Une honnête ballade italienne romantique, un peu paresseuse au demeurant. On attend une envolée rythmique, en vain. Marco, récidiviste de 2013, fait le boulot, et au final, c’est pas désagréable, mais sans plus.

 

Lettonie : Sudden Lights « Aija » : Un morceau de pop scandinave honnête, mais hélas répétitif et trop uniforme pour vraiment captiver et attirer l’attention. Une qualification serait surprenante…

 

Royaume-Uni : Mae Muller « I wrote a song » : Un titre pop à consonances latino bien lisses qui ne déméritera pas lors de la finale mais qui protègera les anglais de toute victoire. L’argument de l’amoureuse trompée qui cherche à se venger est plutôt original et bien traité.

 

Slovénie : Joker Out « Carpe diem » : Un boys-band et un titre proprets sur eux et lisses, sans réelles qualités ni tares. Un son plutôt 80’s qui peinera à séduire le plus grand nombre.

 

Islande : Dilja « Power » : Un truc pseudo-moderne qui part dans tous les sens et qui n’arrive nulle part. Ça gueule et ça fait genre, mais c’est au final sans réel intérêt musical.

 

Croatie : Let 3 « Mama sc ! » : Un OVNI croate intégralement déjanté, sponsorisé plein pot par les tracteurs de tonte Huskvarna ! Parfaitement inclassable, rafraîchissant et complètement fêlé ! Ils font partie de mon top 10 !

 

Portugal : Mimicat « Ai coração » : Gentillet et plutôt original venant du Portugal, généralement attaché au fado et aux mélopées langoureuses. Des réminiscences vaguement slaves avec un arrière-goût de cabaret gentiment désuet.

 

Malte : The Busker « Dance (our own party) » : Pour une fois, Malte ne respecte pas l’alternance « une grosse-une folle » et c’est heureux ! Le saxo des Sunstroke Porject, le pull miteux de mon oncle, un son 80’s pas désagréable, c’est plutôt efficace avec l’accroche « feel better in my sweater ». Dans mon top 10 également.

 

Roumanie : Theodor Andrei « D.G.T. (on and off) » : Un ado attardé accompagné de deux danseuses déguisées en péripatéticiennes (à moins que ce ne soit le contraire)… Un foutoir musical à tendance rap pendant lequel on s’ennuie ferme.

 

Pologne : Blanka « Solo » : Une saucisse blonde qui s’imagine être la réincarnation eurovisuelle de Shakira et de JLo aux manettes d’une mièvrerie sans intérêt, goût ni saveur. C’est formaté, mille fois entendu et sans aucune originalité.

 

San Marin : Piqued Jacks « Like an animal » : Un ersatz bien fade de Måneskin, l’originalité et le fun en moins. Un titre rock tout juste moyen avec un chanteur au charisme de navet. Répétitif et lassant.

 

Autriche : Teya & Selena « Who the hell is Edgar » : Après le « Woki mit dem Popo » de funeste mémoire, l’ORF remet ça avec un « Poe, Poe, Poe, Poe » entêtant au refrain de ce machin électro de chez Lidl, au demeurant plutôt bien ficelé et original. Un ovni, mais assez bien identifié pour le coup.

 

Australie : Voyager « Promise » : Dans la grande lignée des titres rock « chevelus » des années 80, c’est un titre écoutable, mais sans grande originalité, et qui devrait peiner à arriver jusqu’en finale. Honnête mais sans plus.

 

Serbie : Luke Black « Samo mi se spava » : Une ambiance, un univers bien à lui mais qu’il arrive à partager, tout en restant hors du moule eurovision. On dirait parfois du Cure, dans les sonorités et l’apparence. Une proposition intéressante, qui peut séduire et qui intègre mon top 10 sans hésitations.

 

Rép. Tchèque : Vesna « My sister’s crown » : Un titre qui offre un mélange de genre guère digestible, pas vraiment original ni captivant. Le clip est nettement meilleur que la chanson, répétitive et sans réel relief.

 

Israël : Noa Kirel « Unicorn » : Encore une daubasse de première catégorie, avec la traditionnelle gueularde à nichons, et le mix plus ou moins heureux entre les genres musicaux. C’est lassant sur la durée, et sans véritable saveur.

 

Suède : Loreen « Tattoo » : Elle nous ressert un Euphoria réchauffé, et sans la puissance innovante de l’époque. La dame a vieilli et elle gueule plus qu’elle ne chante (mais ça n’est pas une nouveauté). Contorsions horripilantes et ongles horrifiants… Evidemment, ça n’aura aucune peine à se qualifier et à finir très haut. Mais de là à gagner, franchement, « Tattoo » n’en a ni la qualité, ni le côté innovant.

 

France : La Zarra « Evidemment » : Et encore un enième ersatz de Piaf, cette fois-ci en version de sous-produit de la Pravi. Un mélange goualante et musique vaguement électro plutôt acceptable au demeurant. Faudra voir en live intégral et avec la chorégraphie. Mais par pitié, évitez à tout prix les robes collantes vulgaires et les panneaux solaires sur le cigare. Sinon, ça sera la gamelle, évidemment…

 

Pays-Bas : Mia Nicolai & Dion Cooper « Burning daylight » : Une ballade mélancolique dans l’heureuse veine des Common Linnets. Sobre et diablement convaincant. Pas la peine d’en faire des tonnes pour toucher les téléspectateurs. De la bonne chanson pop qui finit dans mon top 10 sans hésitation.

 

Arménie : Brunette « Future lover » : Mélopée triste et chiante au début, qui se transforme en un titre pseudo-actuel sans couleur ni texture. La pause-pipi qui s’impose.

 

Finlande : Käärijä « Cha cha cha » : Le fils caché qu’auraient pu avoir Lordi et Daft Punk. Et en version originale, s’il vous plait ! Ça monte bien en intensité, c’est très original et hors des habituelles niaiseries eurovisuelles. Ça dépote bien et ça finit dans mon top 10.

 

Espagne : Blanca Paloma « EAEA » : La blanche colombe ne peut renier ses racines flamencas et arabes avec ce titre très typé espagnol et pas désagréable mais qui manque cruellement de rythme. « EAEA », un « Quien maneja mi barca » revisité ? En tout cas, c’est une contribution casse-gueule : c’est du tout ou rien, ou ça plaît beaucoup, ou pas du tout.

 

Géorgie : Iru « Echo » : Encore un truc pompeux et gueulard qui veut faire genre mais qui est juste bruyant et désagréable à l’écoute… Next, bitte !

 

Lituanie : Monika Linkyte « Stay » : Encore une blonde au charisme de filet de colin bouilli avec une énième ballade triste option dégueulis de tripes et au refrain pseudo-rythmé. C’est déjà entendu et vraiment pas original.

 

Ukraine : Tvorchi « Heart of steel » : Quoiqu’ils envoient, ça va plaire, histoire d’avoir bonne conscience. Cette année, c’est une bouse bien dans la mouvance actuelle des merdouilles toutes semblables et faites à la presse hydraulique. C’est bien joli de jouer sur la corde sensible, mais faut pas exagérer non plus…

 

Suisse : Remo Forrer « Watergun » : Chanson chiante et remplie de bons sentiments façon « Miss France » : « la guerre c’est caca, ouh que c’est pas bien ! ». Sinon la mélodie peut se laisser écouter, si on a le temps…

 

Azerbaïdjan : Tural Turrax « Tell me more » : Chanson à minettes plutôt mièvre même si on y intègre du rap pour faire genre. C’est chiant dès les trente premières secondes, et interminable le reste du morceau.

 

Grèce : Victor Vernicos « What they say » : Victor a une voix d’ado en pleine mue. Quant à la chanson, on attend en vain que ça décolle… Peu convaincant sur la longueur, quoi qu’ils en disent…

 

Chypre : Andrew Lambrou « Break a broken heart » : Le bogoss qui va faire flaquer les demoiselles et les eurofans en chaleur… Le titre est une chanson romantique bateau sur le gentil cœur brisé… C’est mièvre et déjà entendu mille fois, en meilleur bien souvent.

 

Albanie : Albina & Familja Kelmendi « Duje » : Encore et toujours l’abaniaiserie de service servie avec les mêmes composantes, d’année en année : rythmes orientaux à la sauce actuelle, vocalises à 120 dB minimum d’une mièvrerie sans nom au refrain. Chaque année c’est la même chose, et ça ne vieillit pas bien !

 

Belgique : Gustaph « Because of you » : Ça groove façon early 90’s à la sauce DeeeeLite, avec une touche de disco, un bon beat avec la voix qui s’accorde au poil, dans le ton et dans le rythme. Une chanson « feel good » qui se fraye sans peine un chemin dans mon top 10.

 

Allemagne : Lord of the Lost « Blood and glitter » : Lordi version schnaps. De bonnes voix qui ont vécu au service d’un glam-glitter rock plutôt convaincant. Mais c’est là aussi une chanson « tout ou rien ». J’aime bien, ça change du sempiternel schlager moisi et ça atterrit dans mon top 10.

 

Irlande : Wild Youth « We are one » : On dirait d’entrée de jeu du Travis avec leur succès « Sing ». C’est frais, plutôt agréable à l’écoute, assez punchy et hors des habituelles ballades irlandaises insipides. Du coup, c’est dans mes dix préférées.

 

Moldavie : Pasha Parfeni « Soareli si luna » : Le retour du Pasha, toujours en version originale avec un titre typique. C’est original et agréable à l’oreille, surtout s’il arrive à recréer sur scène l’ambiance du clip. Et boum ! Dans mon top 10 !

 

Norvège : Alexandra « Queen of kings » : Dans une ambiance « Game of Thrones », une complainte moyenâgeuse remise au goût du jour avec de vagues réminiscences de la chanson suédoise de 2000. Une marche entraînante et bien construite, qui devrait bien marcher, car c’est entêtant. Et c’est aussi dans mon top 10.

 

Danemark : Riley « Breaking my heart » : Le puceau de l’édition 2023 qui dégouline le Biactol avec ses effets de voix Vocoder-Daft Punk. Sorti de ça, le titre s’écoute et s’oublie aussi vite, parce que la chanson tourne vite en boucle.

 

Estonie : Alika « Bridges » : Comme souvent pour l’Estonie, une ballade classieuse et mélodieuse au piano, un peu cucul au demeurant. Alika a un joli visage poupin, mais le titre est légèrement pompeux et barbant sur la distance. Et les dégueulis de tripes sont dispensables, à la fin. Dommage, c’est trop daté…

 

Au final, mon top 10, dans un ordre totalement aléatoire : Norvège, Moldavie, Irlande, Allemagne, Belgique, Finlande, Pays-Bas, Serbie, Malte et Croatie. Mon vainqueur ? Ma tête sur le billot que je ne vous le donnerai pas… Tout au plus un top 3, dans l’ordre alphabétique : Belgique, Finlande, Pays-Bas.

 

Globalement, une édition plutôt homogène, sans bouse inécoutable ni titre qui se détache réellement. Pas mal de titres qui se ressemblent et qui donnent une impression d’uniformité. Peu de titres réellement innovants ou décalés, mis à part la Croatie.

 

La gagnante autoproclamée des bookmakers n’a pas partie gagnée, loin de là. Quant à la France, on peut espérer un classement honorable, si la diva consent à tout donner, ce qui est encore du domaine de l’hypothétique au vu de ses derniers caprices…