mardi 29 novembre 2022

Brèves du 29 Novembre 2022

Avis à la population ! Oyez, oyez, braves gens, gentes dames et prudes damoiseaux ! Esgourdez bien, mesdames, mesdemoiselles, messieurs, Christophe Beaugrand, Muriel Robin, Bilal Hassani, Vincent McDoom !

 

Je préviens bien à l’avance, je laisse les français prendre leurs précautions, leur courage à deux mains si vous le voulez bien (premier à-peu-près sémantique qui fera sourire de tout leur dentier les habitués de France Inter Grandes Ondes), leurs jambes à leur cou et accessoirement leurs cliques et leurs claques ; je suis tour à tour magnanime (Tour Magne à Nîmes, deuxième jeu de mot pourri de la chronique) patient, compatissant (et non « con pâtissant », sorte d’andouille qui confectionne des gâteaux -troisième jeu de mot pourrave-) et démesurément compréhensif face à la bêtise humaine… Je ne suis pourtant ni ancien combattant, ni patron de bistrot, ni militant de gauche, et nonobstant, j’en ai entendu des conneries dans ma vie…

 

Mais je vous adresse cet avertissement tout aussi solennel qu’amical, et ainsi vous ne viendrez pas chialer après, c’est à la loyale, les yeux dans les yeux version Cahuzac : le premier qui me pond une ânerie bêtasse calibre Nabila, c’est-à-dire un truc que ne pourrait même pas pondre une poule qui serait passée du coq à l’âne au sens propre du terme, un de ces lieux communs tellement élimés qu’on leur voit le fond de culotte comme aux candidates de la Star Ac’ (enfin, celles qui en portent, et généralement c’est par la gorge qu’on leur voit, tant elle gueulent fort à vouloir imiter Céline Dion) ou une de ces fadaises que même les mémères ménopausées les plus déglinguées, exposant leur fibrome et leur coloration violine sur la Promenade des Anglais, n’osent plus hasarder chez le boucher qui tripote son mou pour leur chat…

 

Le premier qui me parle des bienfaits de l’exception culturelle française prend mon pied quelque part, ma main ailleurs et un coup de boule(s) autre part !

 

Non mais franchement, l’exception culturelle française !! Vous voulez bien me laisser rigoler deux minutes façon Bouvard, avec le gras du bide qui fait ascenseur à cornichons durant un tremblement de terre ?

 

Si je n’avais peur que mon rimmel se fasse la malle et que je ressemblasse incontinent à Juliette Gréco le lendemain d’un triple pontage coronarien sans anesthésie, je ricanerai avec toute la délicatesse, la classe et la distinction dont pourraient faire preuve Nadine de Rothschild, Régine et la Baronne Marianne von Brandstetter réunies, intégralement nues et rigoureusement pétées au Dom Pérignon millésimé, dans un bain de boue parfumé au lisier défraichi…

 

L’exception culturelle française ! Aurions-nous oublié que nous sommes la patrie de Guy Lux, d’André Verchuren, de Christophe Maé et autre Vincent Niclo ? Pouvons-nous ignorer que nous abritons, à grand frais, en plus, des cerveaux (enfin, des boites crâniennes, ne soyons ni présomptueux ni aventureux) tels que Frank Ribéry, Eve Angeli ou Félicien du Loft 2 ? Effacerons-nous de nos mémoires que nous devons régulièrement subir les éditos de Christophe Barbier, les talk-shows de Pascal Praud, les émissions de Laurent Ruquier, les disques de Carla Bruni, les livres de Marc Levy et les films de BHL ?

 

Avons-nous chevillée au corps avec des tirefonds de 48 la fierté du drapeau lorsque l’on se surprend à lire, au détour d’un post sur un réseau social évoquant l’arrière-train d’un caprin, le top 9 des femmes préférées des français… A croire qu’il a été établi par Brouteuse Magazine, ou le fan club d’Amélie Mauresmo, tant il sent la gousse d’ail…

 

Jugez-en par vous-mêmes : Sandrine Rousseau, Léa Salamé, Marlène Schiappa, Anne Hidalgo, Sophia Aram, Raquel Garrido, Alice Coffin, Caroline Fourest et Caroline De Haas. Admirez ça ! Une dingo dangereusement siphonnée, une journaliste imbue de sa petite personne, un robinet à conneries continuellement ouvert, Notre Drame de Paris, une pseudo-humoriste tellement à gauche que même France Inter hésite à l’employer, la Chili Conne Carne à la distinction légendaire, une brouteuse de première qui ferait passer Catherine Lara pour une croqueuse d’hommes, une polémiste particulièrement controversée, et une féministe endiablée au QI de bulot agonisant…

 

Si avec ça vous n’êtes pas messieurs tentés par une conversion à l’homosexualité…

 

L’exception culturelle française face à l’Eurovision… Bon, okie, ça fait un peu David face à Goliath, Samson face à Dalida… euh, Dalila (vous imaginez Dalida sans son, elle qui fut la reine du magnétophone sur scène ? -quatrième jeu de mot pourrissime, c’est l’orgie-)… ça fait limite mariage de la carpe et du lapinou…

 

Ah ben voui, quand même ! Quand on a l’idée d’envoyer au casse-pipe une chanteuse réaliste couinant comme Piaf une goualante poussiéreuse l’année où le courant pop-psychédélique déboule sur le Concours… Quand on sélectionne un abat-jour suintant et coassant comme une sous-Carla Bruni enrouée « la » chanson de Corneille alors que la Finlande envoie avec succès un groupe de hard-rock… Quand on dédaigne envoyer au Concours 1966 Mireille Mathieu avec une composition de Francis Lai et qu’on lui préfère un jeune inverti avec un balai dans le derche et une chanson de Claude Carrère que même Sheila a refusé de chanter (c’est vous dire le niveau et on appelle à la rescousse Morgan Bourc’his, spécialiste du sondage sous-marin à couper le souffle pour scruter le taux de nullité…)…

 

L’exception culturelle française ! Mais elle ne tient pas plus la comparaison ni la route qu’une Dauphine à pneus lisses lancée à soixante-quinze à l’heure sur une autoroute verglacée !

 

La Dauphine qui fera à peu près le même bruit que la Reine des invertis pur sucre dans son nouvel album… Eh oui, Mylène Farmer a commis un nouvel opus musical, enfin, musical si l’on admet que les orchestrations faites à la presse hydraulique déréglée font partie du répertoire musical… Apparemment, même les fans trouvent la nouvelle galette décevante, d’autant plus que la rousse incendiaire, toujours empreinte d’un optimisme forcené, a déclaré qu’elle souhaitait qu’on assiste à sa fin de vie. Le fait étant qu’elle meurt à chaque fin de ses concerts, ça ne devrait pas être trop compliqué…

 

L’exception culturelle française ! Après des lustres de débats politiques de haute volée, de causeries littéraires où il était couramment employé plus de douze mots de vocabulaires, on commençait à dévisser avec Droit de réponse de Michel Polac (avec le dialogue habituel : « Merde ! Con ! Tu pues ! » et un bras d’honneur) ; pour atteindre les bas-fonds de la nullité télévisée grâce aux émissions de Cyril Hanouna, la pelle à merde de l’audiovisuel actuel. Quand on a assisté à son échange musclé avec Louis Boyard, un godelureau sans éducation qui s’imagine détenir la vérité ultime parce qu’il fait partie de la France Insoumise, on se précipite pour mettre son téléviseur en vente sur le Bon Coin…

 

L’exception culturelle française ! Avec un touit d’un dépité mélenchonniste, qui s’insurge de la loi anti-squat et en appelle à la mémoire de Victor Hugo, dont l’un des personnages avait été condamné à cinq ans de bagne pour le vol d’un pain, il vous vient des envies de s’expatrier illico… Et dire que ça préside au sein de l’Assemblée aux destinées du pays… On est décidément tombés bien bas !

 

L’exception culturelle française ! Vous vous l’enveloppez dans du papier kraft et vous vous l’envoyez en recommandé avec avis de réception en port dû ! Avec cette irrépressible tendance de nos compatriotes à apprécier les tocards, à kiffer les tartignolles, à encenser les nullards et à porter aux nues les fâcheux ridicules… La preuve ? Je vous offre l’exemple parfait : Avec Aymeric Caron, sa crinière de pseudo-penseur de gauche, son air supérieur de crétin congénital et ses positions extrêmistes, nous touchons le fond du fond de la dite exception…

 

Après nous avoir bien fait chier 24/7 avec son cheval de bataille de l’interdiction de la corrida, nous avoir beurré la raie avec ses prises de positions imbuvables au cours d’interviews où sa morgue n’avait d’équivalent que son attitude dédaigneuse (ce qui s’est retourné contre lui), et fait pression pour que sa proposition de loi soit discutée lors de la niche parlementaire ; voilà-t’y pas que l’imbitable ex-journaliste retire son texte in-extremis, arguant d’obstructions… Juste pour avoir le plaisir égoïste de venir chouiner sur toutes les antennes de la méchanceté du monde politique…

 

Sur ce coup-là, purement médiatique façon Sandrine Rousseau, Aymeric n’aura eu ni les oreilles, ni la queue… Et encore moins les couilles…

 

Et le 29 novembre 1922 a lieu l’ouverture officielle de la tombe de Toutankhamon, à laquelle son inventeur, Howard Carter a invité nombre de personnalités, et notamment la reine Élisabeth de Belgique et son fils, le futur Léopold III, en compagnie de l'égyptologue Jean Capart. Tous sont sous le choc, car la pièce qui se révèle à eux regorge d'un nombre inimaginable d'objets précieux. Il y a là des conserves funéraires, des bouquets de fleurs, un trône doré, des grands lits en forme d'animaux, des chars démontés, des vases en albâtre, les affiches de la tournée d’adieux de Line Renaud, le premier tutu de Jacques Chazot, assorti d’un trou de balle… 

 


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