« Après le temps des cœurs battants
« Des chemins buissonniers, des pas légers
« Après le long séjour des lointains beaux jours
« À chacun son tour, c'est le retour… »
Le retour ! Le retour de la chronique après une interruption estivale qui s’est prolongée plus que de raison, à cause notamment d’une crise de patenvie aiguë, associée à une poussée de flemme galopante, mais aussi grâce au zèle sans borne des autorités fesse-de-bouquiènes qui bloquent des comptes pour de supposés discours haineux là où on ne fait que constater qu’une pouffiasse ressemble de plus en plus à une péripatéticienne…
Je dirais volontiers à ces p… d’algorithmes d’aller se faire enculer chez les Grecs avec une pelletée de gravier gros-grain, mais si jamais je tombe sur un inverti pur sucre, ça va lui faire plaisir…
Comme de bien entendu, pendant cette semaine de silence forcé, l’actualité s’est déchaînée avec tout un sac de nouvelles gaies, attristantes ou révoltantes…
Comme pain bénit, on ne pouvait rêver de mieux !
Que ce soit dans le microcosme de la justice, des peoples, ou de la politique, les futilités du moment feraient le bonheur des chansonniers des décennies passées, s’ils existaient encore.
Evidemment, le procès des attentats du 13 novembre 2015 n’est pas de nature à vous faire s’esclaffer grassement… Procès fleuve et interminable qui va remettre en lumière l’indicible douleur et l’insurmontable traumatisme des survivants, ainsi que les mines narquoises de Salah Abdelslam, l’un des seuls arabes à oser avouer ouvertement qu’il était venu çà Paris pour se faire sauter en publics…
Les autres amateurs de merguez le font au moins dans l’intimé d’un sauna ou d’une backroom…
Echo du Palais également avec l’ouverture du procès d’Alexandre Benalla, un des mignons du Président qui a viré mauvais mioche gâté pourri qui aligne les conneries en tapant du pied et en répétant « « C’est Manu qu’a dit que j’peux »… Face au procès des attentats du 13 novembre, aucune chance d’une médiatisation à outrance… Sauf s’il balance sa sex tape avec Macron…
Echo de la justice encore avec la mise en examen d’Agnès Buzyn, la Buse Un ex-ministre de la Santé, pour sa gestion calamiteuse des prémices de la crise sanitaire de la Covid-19. Elle avait fait très fort en affirmant en janvier-février 2020 que le virus ne se propagerait pas et qu’il n’y avait aucune inquiétude à avoir… Ce qui rabaisse le nuage de Tchernobyl à une aimable galéjade de comptoir pour pilier de bar un peu trop imbibé au Kiravi 12°…
Glissons, tel un pet sur un slip en toile cirée, vers le terrain non moins nauséabond de nos politocards… Ces derniers n’ont plus qu’une idée en tête, plus qu’un horizon, désormais : la Présidentielle 2022 !
On peut se cogner une cinquième vague façon tsunami, Daesh peut détourner douze Boeings bourrés de gosses et les flanquer sur la Tour Montparnasse histoire de fêter les vingt ans du 11-septembre, Marcon peut se faire buter par un sbire de Benalla en direct sur Grindr… Ça ne provoquera au pire que quelques commentaires convenus et dédaigneux, puisque désormais, la seule chose qui compte, c’est la course à l’Elysée !
Partant de l’expérience Macron, le quasi-inconnu inexpérimenté qui rafle tous les suffrages, tous les pseudo-espoirs de la politique française, mais aussi les vieux routiers, se déclarent candidats… Soit directement, soit aux primaires… Ce n’est plus pléthore, mais une myriade de candidats officiels, officieux, officiellement non-déclarés, officieusement presque-déclarés, et autres demi-teintes dans la faucuterie…
Une bonne douzaine d’ores et déjà déclarés, plus au moins autant pour les primaires… On aura de quoi se marrer…
Ne serait-ce qu’avec la primaire des écologistes, auxquels Sandrine Rousseau en fait voir des vertes, des pas mures et des ultra-blettes… Un réincarnation de Sibteh N’Diaye avec une couche de peinture verte…
La primaire à droite, entre les vieux meubles tels que Michel Barnier, Valérie Pécresse ou Éric Ciotti (tellement à droite que Bruno Gollnisch passe pour communiste), devrait nous réserver aussi quelques belles passes d’armes…
Quant à la primaire à gauche, enfin, la primaire de ce qu’il reste de socialistes, elle devrait se tenir entre Stéphane Le Foll et Anne La Dingue… Notre Drame de Paris, qui ne se sent plus pisser depuis qu’on lui prédit un avenir national, s’est déclarée récemment, mais sans vraiment évoquer la primaire… Si vous avez envie de voies cyclables partout, d’autoroutes limitées à trente à l’heure, de rats dans tous les égouts et de cafés à 8 euros cinquante servis par des barmans qui font a gueule, alors votez pour Anne !
Quant aux candidats déjà dévoilés…
Nathalie Arthaud, pour Lutte Ouvrière… Comme Arlette Laguiller avant elle, elle est la plante verte inamovible, qu’on dépoussière tous les cinq ans et qu’on range dans le placard une fois le barnum terminé. Inutile, mais pas méchante.
François Asselineau pour l’Union Populaire Républicaine… Aussi populaire que Cheminade, mais en version complotiste, on le laissera gentiment faire mumuse…
Xavier Bertrand… Le nounours des LP qui veut griller la politesse à ses copains parce qu’il a une bonne côte de popularité… Qu’il fasse gaffe, Balladur s’est carbonisé les ailes à vouloir s’imposer comme le messie autodécrété…
Nicolas Dupont-Aignan… Concon-Gnagnan nous jouera encore une fois la Marine Le Pen avec des couilles sans réussir à s’imposer… Ses positions vaseuses sur la Covd-19 ne vont pas l’aider…
Jean Lassalle… On est sur de bien rigoler avec lui, même si on n’a pas encore trouvé le moyen de traduire ses discours…
Marine Le Pen… Jamais deux sans trois, comme on dit chez Peugeot… A l’instar de Nathalie Arthaud, elle est obligée de se présenter, même si on sent de plus en plus qu’elle n’a pas envie de remporter la timbale…
Jean-Luc Mélenchon… Notre Méchancon national se croit toujours porté par un déferlement populaire national… Au moins il mettra son grain de sel et sa légendaire mauvaise foi volcanique dans le débat…
Arnaud Montebourg… Le Ministre redressé et productif de Hollandouille croit en sa bonne étoile… On tient notre Balladur de gauche…
Jean-Frédéric Poisson… Apparemment, il serait le Président de l’ex-parti chrétien-démocrate… Mis à part nager dans des eaux troubles, je ne vois pas…
Philippe Poutou… Le successeur du facteur jovial s’est vu désigné par son parti, contre sa volonté… Toute la spontanéité de l’extrême-gauche…
Fabien Roussel… Pour le Parti Communiste… Histoire de voir combien de cocos sont toujours en vie de France, depuis la mort de Marchais et Lajoinie…
Antoine Waechter… La plus célèbre moumoutte acrylique de l’écologie rempile, sans passer par la primaire verte… Il fait bande à part, et on s’en branle…
Et je n’évoque même pas les pseudo-candidature de Florian Philippot, qui lui reste tout juste bon à se faire élire Mister Gorge Profonde au Coxx ; ni celle d’Eric Zemmour, la fouine infecte qui fait passer Goebbels pour un dangereux cypto-communiste…
Le pire, c’est qu’avec toute cette bande de guignolos, Macron est bien capable de rempiler !
En parlant de guignolo, le Magnifique nous a quitté, à bout de souffle… Jean-Paul Belmondo est mort, et c’est toute une époque qui disparaît irrévocablement…
Bébel, l’un de nos dernier véritables monstres sacrés, un de ces acteurs capables de tout jouer mais qui ne se prend pas le chou, restant disponible et accessible… C’est curieux, mais durant les dithyrambiques panégyriques dont les télés et radios se sont gaussés pendant deux jours, pas un ne s’est hasardé à balancer un nom d’acteur actuel en le surnommant le nouveau Belmondo…
Parce que Bébel était unique ! Et la génération des petits merdeux prétentieux genre Duris, Canet, Niney et consorts peut bien aller se rhabiller, elle n’aura jamais la classe et la popularité du Professionnel… Ils manquent tous d’étoffe, de charisme… Bref, de talent…
Allez, au revoir, monsieur le Magnifique, vous eûtes l’itinéraire d’un enfant gâté, mais il était mérité…
Adieu aussi à l’une des Reines du Théâtre de Boulevard, Marthe Mercadier, qui s’est éteinte à l’âge de 92 ans. Surtout applaudie sur les planches, on la vit aussi à la télévision, notamment dans le feuilleton « Les Saintes Chéries »… Aujourd4hui, on nous abreuve de Corinne Masiero et de Mime Mathy… Autres temps, autres mœurs…
Je n’y pensais même plus, mais il faut souhaiter une bonne retraite à Benoît Hamon, qui a annoncé sa retraite politique… Moi qui pensais que c’était déjà fait depuis sa branlée à la présidentielle de 2017… Mis à part lui-même, qui va le regretter ?
Et hop, emballé, c’est pesé… Tout comme l’Arc de Triomphe, une nouvelle œuvre posthume de Cristo qui ne rallie pas tous les suffrages… Faut dire qu’à 14 millions l’emballage plastique, ça fait un peu chérot du sac poubelle…
Au moins, ça rassure les talibans, leurs épouses pourront croire qu’elles sont habillées à la mode avec leur burqa intégrale…
Et le 16 septembre 1967, Michel Tanguy et Ernest Laverdure prennent leur envol sur la première chaîne de l’ORTF et ce sont les Chevaliers du Ciel qui s’envoient en l’air. Mais des péripéties de ces pilotes hors-pair, on n’a aujourd’hui plus en tête que le générique pêchu, interprété par Johnny Hallyday… Et je puis vous dire que ce n’était pas du Vianney !
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