« As-tu saisi mon pote,
« Notre envie de révolte
« J’ai envie de crier
« Zut, flûte, crotte… Chié ! »…
Je ne me permettrai pas l’outrecuidance d’inaugurer une nouvelle saison de chroniques (la onzième… Diantre, on ne rajeunit pas !) en vitupérant des insanités grossières ou des vulgarités plébéiennes… Toutefois, je suis contraint d’être acculé de constater que les choses partent à vau-l’eau avec une vitesse quasi-intergalactique…
J’aurais bien voulu vous proposer une nouvelle saison chroniquière d’une haute tenue culturelle, genre Télérama en plus intellectuel, émaillée de bons mots spirituels, d’échanges de très haute volée intellectuelle…
Hélas ! J’habite en France, en octobre 2022, et à moins d’imiter les méthodes soviétiques de la grande époque brejnévienne, je dois plonger sans plus attendre dans la fange malodorante du marigot de l’actualité.
Jadis, les hommes politiques savaient manier la même langue de bois qu’actuellement, mais en ayant recours à un vocabulaire soutenu, et des formules classieuses… Aujourd’hui, les élus de l’Assemblée Nationale invitent tout de go à « manger vos morts » avec une classe et une distinction qui confinent au fin fond du ruisseau de l’indignité nationale…
Bon, Danièle Obono a la grâce naturelle d’une haltérophile lesbienne est-allemande et le vocabulaire d’une Aya nakamura lobotomisée, mais tout de même ! Sans vouloir être prout-prout-Marie-Chantal à serre-tête et pincée du fion, la décence réclame un palier minimum… Réécoutez le discours de Madame Simone Veil à l’Assemblée en 1974, Madame Obono, et vous pourriez recevoir une leçon de classe… Enfin, si vous avez terminé vos macchabées…
Amis lecteurs, si vous souhaitez déjeuner de vos défunts, à la cocotte, en salade ou en gratin demandez donc une recette à la plus gratinée des politocards actuels, Sandrine Rousseau, la spécialiste incontestée de l’entrecôte virile au barbecue patriarcal oppressif. Vous ne serez pas déçus, tant la miss joue au coup d’éclat permanent. L’amère supérieure est une vraie femme fontaine, tant elle possède une facilité déconcertante à déverses des kilolitres de conneries chimiquement pures en un temps record.
Après avoir fait la fête aux hommes déconstruites, et un sort aux saucisses patriarcales au barbecue, Sandrine prépare une broche maousse pour le Garde des Sceaux.
Éric Dupond-Moretti se trouve en effet en plein numéro de sceaux périlleux depuis qu’il sait qu’il devra comparaitre pour conflit d’intérêts devant la Cour de Justice de la République. Tout de même, un Grade d’Esso devant la Cour de Justice de la République !
Et alors ! me répondrait Riri avec son sourire légendaire et sa bonhomie habituelle, le ministre de la Santé n’est jamais malade ?
Quoi qu’il en soit, le Président de la République risque de ne pas se remettre de ces quintes gouvernementales, tant l’aéropage de ministres de Macron II ressemble de plus en plus à un listing d’une audience de tribunal correctionnel.
Dernier distingué pour ses démêlées avec la Justice, le secrétaire général de l’Elysée, Alexis Kohler, récemment mis en examen, et qui, comme son nom l’indique, a été fait chocolat.
Visiblement séduit au-delà du raisonnable par la trogne de psychorigide rabougri congénital ayant pris son vermifuge d’Alexis, notre Manu élyséen aurait déclaré in petto « Le premier qui s’en prend à Alexis, je lui en kohler une ». Avec tes petites mimines ? Ouh, qu’il est violent !
Pas autant que les deux perruches balkaniques qui jouent à la guéguerre pour savoir qui aura la plus grosse… Ils sont véritablement pénibles, Vlad et Volod, non ? Et que je te perce le gazoduc pour transformer l’Atlantique en jacuzzi géant… Et que je te flingue ton joli pont avec des moyens de fortune qu’on croirait sorti d’un grimoire de remèdes de grand-mère… Mais qui va oser siffler la fin de la récré ?
Ces relents de guerre froide font les affaires du gouvernement qui passe les Borne, lequel recommande de baisser le chauffage pour faire des économies d’énergie. Après le Covid-19, le « Chofaja-19 », nouvelle marotte de Manu et Babeth de Matignon. Retour en arrière plein pot avec les économies d’énergie qui fleurent bon les années 70 où l’on avait pas de pétrole, mais des idées…
Et en prime, le Sinistre de nos Sous qui s’affiche avec un col roulé en cachemire de yak nain à trois mille boules la manche. Ce qui lui va parfaitement, soit dit en passant. Avec sa trombine de gland, on dirait une vraie tête de nœud…
Il faut faire des économies d’énergie, on vous le répète avec l’horripilante insistance de la défunte horloge parlante, sinon ce seront les vilaines coupures d’électricité cet hiver… Sauf pour celles et ceux qui ont refusé l’installation de Linky, le compteur mouchard, EDF n’ayant en effet aucun moyen de couper le jus… Et pour encourage les éconocroques de jus cet hiver, on va modifier les traditions : « Petit Papa Noël » sera remplacé par « Débranche tout »…
Si on doit pédaler pour avoir du jus (c’est Beaugrand qui doit être content de cet état de fait), qu’on nous laisse par pitié notre essence à près de 2,00 € le litre ! Laissez-nous hypothéquer nos reins pour faire le plein, ça nous fait tellement plaisir de nous la faire mettre au plus profond… Sans vaseline, évidemment, vue qu’il s’agit d’un distillat du pétrole, on n’a pas envie de se ruiner pour se faire enculer…
Pour le moment, c’est plutôt mal barré, au vu des pénuries qui se multiplient, grâce aux initiatives toujours heureuse de la CGT, toujours prompte à emmerder la majorité du fait des agissements d’une minorité, menée par un Martinez qui ressemble de plus en plus à un gestapiste en retraite. Qu’importe, j’ai prévu de passer le weekend dans une station des Pyrénées. Mais j’hésite encore… Station Total, ou Agip ?
Le doute m’habite… Et comme l’on cause des amuse-bouche des Pays-Bas, un mot de l’événement annuel où les amuse-bouche précités sont suractivés, le Concours Eurovision de la Chanson. Le jamborée paneuropéen de la canzonetta moisie se déroulera en 2023 à Liverpool ; faute pour l’Ukraine de pouvoir organiser dignement le bouzin.
Evidemment, dès l’annonce de la ville hôte, les prix des chambres d’hôtels ont grimpé de manière exponentielle, et il faudra compter en moyenne un rein et un demi-poumon pour une semaine d’hébergement correct. Bon, l’avantage est que la BBC connait la chose dans les coins et livrera un show techniquement parfait. Espérons juste qu’on ne nous fourguera pas des animateurs tarte et insignifiants, genre Jamala… Et si on décongelait Katie Boyle ?
Une qui ferait mieux de se faire congeler dare-dare, c’est Madonna, dont les liftings à répétition deviennent positivement effrayants, hésitant entre une mutation mal contrôlée d’une monstroplante et la réincarnation loupée d’un zombie de Marylin Manson. Bref, un Halloween permanent sur les comptes de réseaux sociaux d’une mégastar qui désormais ose tous les extrêmes pour survivre médiatiquement, vu qu’elle n’a plus pondu un disque potable depuis près de vingt ans. C’est d’un pathétique…
Et pour en finir, voici quelques nouvelles de notre carnet noir, sponsorisé par les Enterreurs Réunis et le Léon Zitrone Fan Club…
On dira au-revoir à Ann-Christine Nystrom, ancienne candidate finlandaise à l’Eurovision 1966 avec « Play boy » et une choucroute de vingt-cinq centimètres de haut…
Et on saluera également la mémoire d’Angela Lansbury, décédée à cinq jours de ses 97 ans. Artiste réputée à la carrière longue et prolifique, Angela Lansbury est surtout connue des téléspectateurs français pour son rôle d’écrivain enquêteur dans « Arabesque », la série qui, avec Derrick, a fait ronfler un nombre incalculable de personnes les après-midi pluvieux…
Et le 13 octobre 1934 naissait à La Canée, en Crète, la plus célèbre paire de lunettes de la variété internationale, Nana Mouskouri. Réputée pour sa voix claire et ses refrains entraînants, on oublie souvent qu’elle fut la candidate luxembourgeoise au Concours Eurovision 1963 avec un titre assez moyen, « A force de prier ». A force de prier, on devrait ptet voir le bout du tunnel du merdier… Alors, à genoux !