vendredi 22 juillet 2022

Brèves du 22 Juillet 2022

 

« Faut vous dire que chez ces gens-là Monsieur,

« On ne pardonne pas Monsieur, on ne pardonne pas…

« On tique… »

 

On tique parce qu’une vieille peau racornie, bardée d’antédiluviens principes issus d’un autre âge, et faisant montre d’une morale parfaitement ringarde, a l’impudeur de décrire par ces termes-là la communauté de casse-culs et de broute-minous.

 

Cette communauté bigarrée d’amateurs de sauciflard et de moules plus ou moins défraîchies où l’on tique parce que cette personne n’est pas exécutée en place publique séance tenante, n’est pas clouée au pilori, voire n’est pas démissionnée en moins de temps qu’il n’en faut à Jeanfi Jeanssens pour se filer à genoux et turluter un loufiat dans un vol international.

 

On tique parce que ce vestige de femme possède des convictions différentes d’une majorité de personnes, majorité supposée ou avérée…

 

On tique et on clique, on touitte à tire-larigot… C’est facile de vouloir tirer la couverture à soi et de réclamer la démission de cette dame bien au chaud derrière son écran de téléphone portable ; mais il convient de rappeler que l’on est encore en démocratie et qu’il est toujours légitime de pouvoir penser ce que l’on veut, et de dire ce qu’on veut sans être directement offensant ou injurieux.

 

Et le plus objectivement possible, qualifier la communauté de casse-culs et broute-minous de « ces gens-là » n’apparaît guère plus insultant que si on disait de Valérie Damidot que « c’est une grosse pouffe vulgaire et dénuée de tout sens artistique ou décoratif », ou si l’on persiflait que Jul devrait être sponsorisé par l’Internationale des stations d’épuration tant ses albums font ton sur ton avec l’activité de ladite Internationale.

 

Je le répète, nous sommes toujours en démocratie avec une liberté de pensée et de parole toujours vivace. Il est normal que toutes les opinions s’expriment ; fussent-elles des points de vue dérangeants, qui ne vont pas forcément dans le sens commun largement admis, et qui soient différents de la masse.

 

Je trouve particulièrement regrettable que la communauté de ces gens-là aient inconsidérément pris la mouche, on se demande d’ailleurs bien pourquoi.

 

Je trouve assez illogique que dans le même temps de raisonnement, cette communauté vienne clamer haut et fort cette discrimination parfaitement inacceptable alors que, une à deux fois par an, ces mêmes personnes vont, une plume dans le cul, avec des strings moulebite en lamé fluo et débardeurs assortis, défiler au son de musiques faites à la presse hydraulique et sponsorisées plein tube par Aya Nakamura, maquillées comme des camions volés, pour clamer haut et fort que oui ils sont totalement différents de la masse mais doivent être traités absolument à l’identique des autres personnes, au sein desquelles on retrouve au moins autant de différences.

 

Et puis, faut bien avouer que c’est tellement plus agréable de pouvoir hurler à l’envi sur une vieille conne, stupide à bouffer de la bite par paquets de douze, quoiqu’elle n’ait pas dû en voir depuis un certain temps, plutôt que de parler de choses importantes, inquiétantes et qui posent réellement question…

 

Par exemple les problèmes en Ukraine. Depuis que ce pays a remporté l’Eurovision, on n’en parle absolument plus à la télévision, à croire que tout le monde va bien, que Vlad’ et Volod’ font ami-ami sur les ruines du Donbass, et que c’est la paix qui se profile à l’horizon.

 

On ne parle plus du tout des agressions sexuelles dénoncées par tombereaux entiers à l’encontre de personnalités dès lors qu’elles accèdent à une infime parcelle de responsabilités publiques. On fait table rase des violences faites aux femmes et aux enfants. Exit les féminicides !

 

Plus rien ne se passe en France, tout va très bien Madame la Marquise !

 

On se focalise sur Madame Cayeux parce qu’elle a maladroitement déclaré qu’elle avait des amis parmi ces gens-là. Elle devait dire quoi, et comment ? Qu’elle avait des potes parmi cette confrérie de tapettes, ce regroupement de tantouzes, cet amas de dévoyés pompeur de cannellonis à béchamel ? Au moins leur confère-t-elle la qualité de personnes… Alors que tant d’êtres plus ou moins fréquentables vont sans gêne jusqu’à leur renier cette qualification, et souhaiter leur extermination a minima dans des chambres à gaz, mais c’est évidemment un détail de l’histoire…

 

Mais il faut faire une grosse polémique bien stérile là-dessus alors qu’il y a la moitié de la Gironde qui brûle, mais ça n’est pas gênant, ça, puisque ces gigantesques incendies ne sont pas du fait de Madame Cayeux, une Carthage moderne qu’il faut absolument détruire, comme disait Caton le vioque…

 

Décidément, chers amis homosexuels, vous avez des oreilles beaucoup plus délicates et sensibles que votre arrière-train… On peut vous pilonner le fion avec des godes de trente-cinq centimètres et une poignée de gravier que vous grimperez aux rideaux de plaisir extatique avec des hurlements de hyène hystériques qui réveilleront tout le quartier… Mais si l’on prononce une formule qui n’a pas l’heur de chatouiller agréablement vos oreilles, vous ululez comme si on vous pelait la peau des coucougnettes avec une économe mal aiguisé…

 

C’est que désormais, il convient d’être des plus précautionneux lorsqu’il s’agit de s’exprimer en public ! Nous avons pénétré voici quelques décennies dans un univers de politiquement correct désespérément frileux, où les techniciennes de surface ont remplacé les femmes de ménage, les vieux sont devenus des séniors, les nains se sont métamorphosés en personnes à la verticalité contrariée, et où les cons incultes sont devenus des influenceurs…

 

Ouh ! les vilains mots qu’on avait l’habitude d’employer pour désigner des choses, des situations ou des personnes, d’une manière descriptive et simple ! Il faut incessamment les remplacer par des périphrases alambiquées voir parfaitement incompréhensibles ou intégralement ridicules…

 

Si nos politocards se sont rendus maîtres dans cet art oratoire, il ne faut pas dénier à certains journalistes qui s’amusent à faire de la politique à grands coups de green-whasing et de véganisme intégriste un certain panache…

 

Aymeric Caron, toujours aussi insupportable avec sa mèche poivre et sel de bobo de gauche (pléonasme), et dans les yeux duquel on lit à tout instant une haine farouche et inextinguible à l’encontre de toute microparticule de côtelette, invite, afin de complaire à Notre Drame de Paris, à ne plus parler durant vos vacances estivales de moustiques mais de surmoucherons…

 

Elle, elle n’avait pas sa langue dans sa poche, avec sa voix rocailleuse modelée à la cigarette et aux alcools forts. La chanteuse Dani nous a quitté cette semaine à l’âge de 77 ans, nous laissant pour nous consoler des chansons inoubliables telles que « Papa vient d’épouser la bonne » ou « Cette histoire commence ». Mais il faut également se souvenir qu’elle doit une certaine renaissance artistique grâce à son duo avec Etienne Daho sur « Comme un boomerang », chanson resté inédite à sa création en 1975 suite à son rejet par TF1 de la voir représenter la France à l’Eurovision.

 

Car Dani, qui devait chanter sous les couleurs françaises l’année précédente la chanson « La vie à 25 ans », ne se déplaça jamais au Royaume-Uni puisque le Concours se déroulait le jour des obsèques nationales du Président Pompidou. Dani préparait un nouvel album sous le titre « Attention départ ». Ben voila, c’est fait !

 

On n’y croyait plus, et pourtant c’est fait aussi ! Un français a remporté une étape du Tour de France ! Il était temps, l’arrivé étant jugée ce dimanche sur les Champs Elysées… Christophe Laporte a donc évité de se la prendre dans la tronche pour passer victorieux la ligne d’arrivée…

 

Et le 22 juillet 1979, Bernard Hinault, surnommé le Blaireau, remporte son deuxième Tour de France consécutif. Evidemment à l’eau claire et aux biscottes sans sel… Ben oui, ça marche comme ça, chez ce gens-là…