mardi 24 mai 2022

Brèves du 24 Mai 2022

 Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais depuis quelques temps, la situation en France est tendue comme un string de candidate de téléréalité…

 

Malgré sa réélection assez facile face au bouledogue blond, Manu avance désormais sur des œufs fêlés pour annoncer ses nouvelles mesures, et a fait montre de pudeurs de jeune fille pour choisir sa Première Ministre, la si souriante Elisabeth Borne.

 

Dans l’opposition, après la tragi-comédie de l’union de gauche, la fameuse NUPES qui ressemble à s’y méprendre à un acronyme de MST, Mélenchon n’a toujours pas digéré sa défaite, et se voit d’ores et déjà à Matignon, brocardant dès qu’il le peut le supposé CDD d’Elisabeth Mille-Borne(s). A la limite il s’est faufilé en douce un soir à Matignon et squatte un placard dans l’attente du résultat des législatives, qu’il va bien évidemment remporter haut-la-main…

 

Si ses candidats se font balayer le 12 juin prochain, il faut s’attendre à une réaction cataclysmique de Méchancon, à côté de laquelle la bombe atomique de Nagasaki fera figure de vulgaire pétard mouillé…

 

Tensions du string également au niveau de la santé, puisqu’à peine la Covid-19 s’essouffle qu’on nous balance une nouvelle menace sanitaire : la variole du singe… A croire que les pontes de l’OMS sont de dangereux zoophiles, et qu’ils vont nous décliner tout le bestiaire pour nous faire flipper… Après la variole du singe, on verra débarquer la peste du ragondin musqué, la tourista du gnou, la diphtérie de la tourterelle cendrée, le choléra du lémurien, la carie purulente du brochet, la roustamagna oscillante de la pipistrelle…

 

Tensions du string également à l’Eurovision, où les strings virevoltent dans las coulisses au rythme des bifles crémeuses et des enculades sauvages, après la victoire prévisible de l’Ukraine à Turin. Ah, ça sera joli, l’édition 2023 en direct depuis le champ de ruines de Kiev… Zelensky sait nous vendre du rêve, le petit monstre…

 

Tensions du string au Gouvernement puisqu’au lendemain de la nomination de Damien Abad, celui-ci se voit la cible de deux dénonciations pour viols, infractions d’ores et déjà prescrites. Quand on sait les pathologies dont souffre le ministre, on sent vaguement un truc qui ne colle pas… A moins d’avoir trombiné des culs de jatte ou Mimie Mathy, on se pose des questions sur ses performances dans le domaine du panpan-tagada-crac-boum…

 

Tensions du string aussi à France Télévisions puisque le dinosaure de la télévision, celui qui a connu Edouard Branly tout môme, Line Renaud jeune fille et Alice Sapritch encore désirable, l’indéboulonnable Michel Drucker, quitte France 2 ! Que nos aînés se rassurent avant d’aller se suicider à grands coups de langues de chat et d’infusions Saveurs du Soir goût roquefort-choucroute, Drucker déménage simplement son émission sur France 3, le dimanche à l’heure de la sieste… Sans en changer un iota, évidemment.

 

Allez, pour détendre l’atmosphère, on va jouer à un jeu… Si je vous dis alcool, drogues en tous genres et filles faciles ; vous pensez à quoi ? Eh oui, le Festival de Cannes a déjà largement ouvert ses portes, et les starlettes ont tout aussi largement ouvert les cuisses…

 

Le temple de la médiocrité cinématographique renaît une fois encore de ses cendres (oui, comme le phénix de Georgette Montbéliard, ou Josiane Saucisse pour les amateurs eurovisuels) et la Croisette voit défiler depuis près de huit jours toute une faune bigarrée de mémères emperlouzées façon sapin de Noël version Paco Rabanne, vieux barbons pique-assiette en falzars écru en flanelle et chemise couleur pisse, has-been décatis qui se sont même fait jeter des Anges de la Téléréalité, has-never been dans la veine des Michael Vendetta ou Cindy Sander, producteurs qui se poudrent le nez comme de vieux ducaillons précieux de la Renaissance, attachées de presse survoltées et forcément ovaire-bouquées…

 

Mais que serait le Festival de Connes sans Fanny Ardant qui ressemble de plus en plus à Morticia Adams avec la voix de l’enfant naturel de Roger Caussimon et de Barry White ; sans Catherine Deneuve qui viendra étrenner son nouveau ravalement de façade avec sa pancarte « rénovation en cours », sa carrure de déménageuse est-allemande sous amphèt’ et son dernier film qui quittera l’affiche avant même que la colle ne soit sèche ; Rossy de Palma qui année après année ressemble de plus en plus à un Picasso sans trucage, nonobstant son talent qui fait flaquer les critiques de Télérama ; sans Georges Clooney et son nouveau porte-manteau alibi, qui lui permet d’aller se faire défoncer la capsule de Nespresso par le loufiat du Martinez…

 

Oui, que serait le Festival de Connes sans Emmanuelle Béart qui fera encore une fois la pub pour les saucisses Cocktail Jean Caby en remuant les lèvres ; sans Sophie Marceau, encore plus jeune qu’à l’époque de la Boum, qui viendra vendre son dernier film directement disponible sur Netflix dans la catégorie « Les dangers de la chirurgie esthétique » ; sans Xavier Dolan qui offrira sa trombine de petite tafiole alcolo au regard de « vous n’avez pas vu une bite qui passe » ; sans Jake Gyllenhaal toujours aussi aspirateur à tapettes hystériques ; sans Romain Duris et sa chevelure agressivement dégueulasse qui nous fera admirer son melon démesuré de nouveau beauf du cinéma français et son dernier essai philosophique sur la contestation ultragauchiste durant la Révolution culturelle chinoise, qui parviendra même à faire un four chez Télérama ; sans Pierre Niney et sa dégaine dégingandée de tafiole de concours qui s’assume pas et ses mirettes de hibou réveillé en sursaut, avec son dernier dégueulis sur pellicule qui laissera même de marbre Les Cahiers du Cinéma…

 

Si la Mère Lachaise était toujours de ce monde, il vous dirait que c’était « forcément meeeeeeeeeeeeeerveilleux » !

 

Et pourtant, le Festival de Cannes, c’est une célébration du cinéma français qui va hélas très vite se transformer en un Festival de Connes où les starlettes prêtes à tout pour tourner un bout d’essai, les demi-gloires qui se prennent pour la réincarnation de Polaire, les jeunes acteurs merdeux le nez dans la poudreuse et la morgue aux lèvres, les divas des projecteurs aussi tirées que des nudistes capagathois en pleine saison se multiplieront au détriment de l’art lui-même… Et pourtant, on en voit sur la Croisette, de drôles de bobines…

 

Evaporé, le glamour gaulois lorsque l’on voit la montée des marches du Festival de Connes, on se croirait au Salon de la petit culotte vulgaire, à l’annexe de la Gay Pride, et aux Rencontres Internationales de Gynécologie…

 

Et le jeudi 24 mai 1956, en direct depuis le Teatro Kurssal de Lugano, en Suisse, Lohengrin Filipello présentait la toute première édition du Grand Prix Eurovision de la Chanson Européenne, pour quelques centaines de milliers de téléspectateurs. On connaît le devenir de cette manifestation annuelle de canzonettas parfois potables, souvent imbitables et le plus souvent médiocres, mais on sait moins que la première édition proposait deux chansons par pays, soit quatorze musiquettes, que seul le vainqueur fut annoncé et que, émue par sa victoire, la suissesse Lys Assia oublia les paroles de la chanson « Refrains » et dut recommencer la reprise du titre primé. Où comment naissent les mythes… Et je vous le dis, si ça continue, ça finira pas !


 

Brèvesd du 15 mai 2022

Une fois encore, les bookmakers ne sont pas trompés… Après une soirée interminable, comme seuls les italiens peuvent nous concocter, les résultats sont sans appel. L’empathie internationale a fait triompher un titre qui était déjà favori avant que les évènements internationaux que l’on sait ne le transforment en hymne à la résistance…

 

Les commentateurs français ont fait un bon job, mais on peut désormais se passer de Stéphane Bern qui était dépassé par les évènements face à une Laurence Boccolini profesionnelle en diable, véritable réincarnation de Paule Herreman, commentatrice mythique de la RTBF.

 

Quant au trio de présentateurs, ils nous ont fait une prestation à l’italienne… On parle beaucoup, on meuble énormément et on ennuie sur la distance. A un point tel qu’on s’est demandé si Laura Pausini, absente pendant une bonne partie des votes, n’était pas tombée en léthargie…

 

Quant à Mika, il peut se faire embaucher par Stabilo, il adore visiblement se déguiser en surligneur fluorescent… Et je ne parle même pas d’Alessandro, qui a montré à l’Europe entière son paquet dans son justaucorps vert fluo…

 

Mention spéciale également aux crèmes dépilatoires Veet qui ont sponsorisé plein pot les candidats masculins, qui ont fièrement arboré leurs aisselles nettes : Finlande, San-Marin, Roumanie, jusqu’à Måneskin et Mika lors de son show en playback à l’entracte…

 

Mention particulière à la légendaire Gigliola Cinquetti, première gagnante italienne en 1964, fraîchement cryogénisée, qui a offert une nouvelle version touchante, mais chevrotante, de son mythique « Non ho l’eta » « Je n’ai pas l’âge ». Maintenant, elle n’a plus l’âge. …

 

Bravo aussi aux télécoms italiens, qui ont réussi à perdre les connexions avec plusieurs pays lors des votes, obligeant le sémillant scrutateur (aussi yéyé qu’un pot de yaourt pas frais) à annoncer leur vote.

 

En parlant de votes, voici, dans l’ordre du classement final, la revue des chansons de la finale du Concours Eurovision de la Chanson 2022 :

 

1 - Ukraine : Kalush Orchestra « Stefania » : Du pop folklo pseudomoderne qui a bénéficié assurément de l’empathie internationale avec une razzia au télévoté. Oui mais bon, ça casse pas trois pattes à un canard. Un triomphe évidemment… Un mélange de genres assez curieux mais des costumes dépareillés et hideux. Mention spéciale au rappeur avec son abat-jour rose et les deux rouleaux de lavage automatique pour automobile…

 

2 – Royaume-Uni : Sam Ryder « Space man » : Un retour en grâce pour le Royaume-Uni qui avait misé sur un rouquin sympa et très professionnel qui a bien défendu sa chanson dans sa tenue de mécano version pierreries. Une belle performance, qui a été assez injustement boudée par le public.

 

3 – Espagne : Chanel « Slomo » : De loin le moins mauvais titre que l’Espagne ait sélectionné depuis longtemps, qui se retient bien avec ses sonorités latino. Mais quelle vulgarité sans borne dans le costume vaguement tauromachique de Chanel. C’est un concours de chansons, pas la revue annuelle du Crazy Horse Saloon !

 

4 - Suède : Cornelia Jakobs « Hold me closer » : Une suédoiserie pop de plus, qui rappelle vaguement « Heroes », sans âme et interprétée trop professionnellement. C’est un bon produit mais sans étincelles… A la Sandie Shaw et avec un micro filaire vintage, la blonde en top argenté à franges a fait le job. C’est pro, léché, typiquement suédois, mais sans réelle originalité. Le public a modérément aimé, les jurys plus.

 

5 - Serbie : Konstrakta « In corpore sano » : Original et pas formaté Eurovision pour deux sous. Et en version originale, en plus. Très sympa ! Une mise en scène follement originale, un sacré concept totalement hors du moule Eurovision. Classe et sans bavure, un vrai coup de cœur ! Ravi de son classement final, nettement aidé par le public !

 

6 – Italie : Mahmood & Blanco « Brividi » : Une mélopée chiante et pleurnicharde à souhait, avec en prime les couinements horripilants de l’autre inverti pur sucre, dasn son pyjama de Pierrot à pierreries. Costume classe et sobre pour Mahmood, le nouveau Eros Ramazotti jeune fille, mais désolé, l’émotion ne passe pas chez moi. Mou, long, pénible et dangereusement faux à plusieurs repris.

 

7 - Moldavie : Zdob si Zdub et Fratii Advahov « Trenuletul » : Décidément toujours aussi talentueux, les Zdob si Zdub, depuis 2005 et leur mémé au tambour. C’est percutant et prenant, folklo, mais décalé et sympa. Ils nous mettent de l’ambiance, façon « la fête au village », et c’est cool. La Bande à Basile moldave mérite toutefois un drapeau rouge pour les costumes dépareillés… L’une des plus spectaculaires remontées dans le classement de la soirée, le public ayant plébiscité ce titre festif.

 

8 - Grèce : Amanda Tenfjord « Die together » : La grosse ballade romantique habituelle, avec les envolées de voix attendues. Un gros « bof » au final tant pour la robe en plastique façon emballage de bouquet de fleurs que pour la prestation, ni faite ni à faire. Mais quel rapport avec les chaises oubliées sur scène ?

 

9 - Portugal : Maro « Saudade, saudade » : La queue de morue avariée habituelle qui psalmodie un fado moisi en peignoir et pas coiffée. On fait la ronde avec les choristes mais on ronfle d’un bout à l’autre de cette polyphonie pénible et datée vocalisée par un clone de Sinead O’Connor en retraite du Temple du Soleil.

 

10 - Norvège : The Subwoolfer « Give that wolf a banana » : Décalé, foufou, inclassable et kitschissime. J’adore ! C’est l’OVNI de la soirée, et même si ça ressemble un peu à « Discotheque » de l’an dernier c’est joliment présenté et délicieusement insensé. Un classment final assez décevant heureusement boosté par les votes du public.

 

11 - Pays-Bas : S10 « De diepte » : Inclassable. Un univers que l’on pénètre ou pas, mais je redoute la fausse bonne idée de nos voisins bataves… La miss est morte de trouille dans son costume déstructuré peu convaincant, pas toujours très juste. C’est long, très long, et chiant. A déconseiller fortement aux dépressifs…

 

12 - Pologne : Ochman « River » : Après les habituelles gueulardes à nichons, voici les gueulards à quéquettes… Tout aussi pénible et peu convaincant. Même s’il est bien sapé, les effets de voix sont pénibles à la longue, au cours de cette balade mille fois entendue. Et que dire de ces danseuses en haillons…

 

13 - Estonie : Stefan « Hope » : Consonances latino et western spaghetti pour un titre banal, chanté par un balladin assez sympa, habillé un peu trop casual mais sobre. L’espoir fait vivre, et c’est payant, puisque la présentation est réussi, et assure un bon rendu. Stefan occupe bien la scène et fut convaincant.

 

14 - Lituanie : Monika Liu « Sentimentai » : Le clone de Mireille Mathieu pour la coupe de cheveux Playmobil, avec une chanson classique et datée, mais pas désagréable. Elle était bien gentille, dans sa robe de lamé, le Playmobil à paillettes version Cabaret, mais la prestation trop statique ne transmet pas grand-chose. Toutefois bien sympathique malgré tout, et en version originale intégrale, c’est à souligner.

 

15 - Australie : Shledon Riley « Not the same » : Ridicule avec son rideau de perles qui lui barre le visage, encore un gueulard qui compte impressionner par le nombre de décibels au détriment de la chanson, incolore, qui met trop de temps à décoller. Et en prime, c’est faux et pas harmonieux. Et ce costume, décidément too much, qui le fait ressembler à une princesse en traîne de fourrure… Il vaut mieux qu’il garde son moucharabieh…Grosse gamelle, pas immérité, au télévote.

 

16 - Azerbaïdjan : Nadir Rustmeli « Fade to black » : Un slow dépressif et un interprète qui pétrifie sur scène. C’est pas mauvais, c’est très mauvais. En effet, c’est sombre, mal réalisé… Que c’est long, et chiant, trois minutes avec Nadir qui se prélasse sur ses gradins vaguement habillé d’un jogging fatigué et de bas de contention. Il se croit à Furiani, en essayant d’atteindre les ultrasons ? Berk !

 

17 - Suisse : Marius Bear « Boys do cry » : Un blues somnifère et déprimant, interprété avec une conviction de rösti agonisant par un interprète incolore. En noir etu fond noir, avec son micro à fil antédiluvien, la tranche de gruyère pas fraîche nous a ennuyé avec sa voix pénible sur la distance, et pas toujours très juste... Si les jurys ont plutôt apprécié, le public a carrément détesté. La Suisse confirme son hégémonie dans le domaine du chocolat à la guimauve…

 

18 - Roumanie : WRS « Llamame » : Kendji Girac jeune fille en cuir luisant et chemisier à jabot rouge qui se la joue latino en éructant un espagnol scolaire et navrant. Une espagnolade médiocre voire lamentable intégralement puisqu’on coche toutes les cases du convenu et du mauvais goût, y compris le strip-tease final façon Gay Pride. Précieux et chichiteux, avec les danseuses aux costumes mités puisque pleins de trous.

 

19 - Belgique : Jérémie Makiese « Miss you » : Un titre r’n’b assez moyen, qui ne possède pas le petit plus qui permettrait de s’y arrêter suffisamment. Et pourtant… Jérémie avec sa veste argentée démodée, bien qu’ayant délivré une prestation sans âme, accompagné de danseurs parfaitement dispensables, a gagné son ticket pour la finale. Un conseil, ne pousse pas trop la voix, de toute manière, tu n’y arrives pas…

 

20 - Arménie : Rose Linn « Snap » : Un morceau passable teinté d’accents folks mais trop linéaire pour vraiment captiver sur la durée. Certes, la présentation est originale et inventive, mais la Nicole version 2022 qui gratouille sa guitare dans sa chambre et décolle les petits papiers et post-it n’est que très moyennement convaincante.

 

21 - Finlande : The Rasmus « Jezebel » : Un décalque scandinave des Måneskin, avec un titre plutôt réussi et convaincant. En ciré de pécheur, vitre viré pour le premier strip-tease à la croate de la soirée, c’est un titre qui pulse, qui envoie du steak. C’est carrément pro, même si c’est dommage que le Grand Prix 2021 vienne en mémoire… Grosse déception, car ils étaient parmi les plus pro.

 

22 - République Tchèque : We Are Domi « Lights off » : Un titre électro, ni bon ni mauvais, qui se fond dans la masse sans se faire remarquer mais qui a malheureusement pâti de son passage en première position lors de la finale. Ambiance 80’s sympatoche, c’est bien présenté et plutôt entraînant. Aucun effort toutefois pour les costumes et la coiffure…

 

23 - Islande : Systur « Með hækkandi sól » : De la country au féminin et en version originale. C’est agréable à l’oreille, présenté sans chichis dans une ambiance chatoyante et cosy, version feu de bois. Elles sont charmantes et souriantes et même si l’air est un peu mou du genou, il se retient bien. Plaisant mais trop transparent.

 

24 – France : Alvan & Ahez « Fulenn » : Carrément hors normes Eurovision, et à dix mille années lumière de ce que l’Europe attend de la France… Un titre en breton plutôt pas mal mais déconcertant et assez mal présenté, la réalisation n’étant pas à la hauteur de la prestation, plutôt honorable. Quoi qu’on dise, quoi qu’on fasse, la France est toujours attendue dans des titres traditionnels…

 

25 – Allemagne : Malik Harris « Rockstars » : Un schlager moyen, déjà entendu à la pelle, qui a laissé les jurys de glace et le public à peine moins décongelé. Présentation sans originalité avec des tapis mités, un interprète qui a oublié son costume de scène, et qui fait tout, tout seul. C’était tellement médiocre que même les musiciens se sont barrés ?

 

Au final, un Concours qui ne restera pas dans les annales pour sa qualité musicale, les pires bouses étant certes restées en demi-finale. Une victoire qui fera couler beaucoup d’encre, mais qui envoie néanmoins, à sa mesure, un message fort à certains états (qui au passage, s’en contrecognent royalement).

 

Félicitations au Royaume-Uni qui réussit une remontée brillante après plusieurs années de très mauvais classement, et remporte sa seizième médaille d’argent ; ainsi qu’à l’Espagne qui brille à nouveau dans le palmarès.

 

Malgré une cuisante défaite, la France n’a pas démérité, la chanson était trop décalée par rapport aux habitudes hexagonales. 

 

Reste désormais à savoir où se déroulera le Concours 2023… Probablement pas en Ukraine, possiblement au Royaume-Uni… En tous cas, cette victoire envoie un message d’espoir à toutes les « Stefania » ukrainiennes…