mardi 23 avril 2024

Brèves du 23 Avril 2024

- Ah là là là… Ma pauvre M’âme Jeanssen… Si c’est pas malheureux de voir ça tout de même ! Y’a plus de saisons, avec le temps qu’ils font ! Devoir encore éclairer le Mirus en plein mois d’avril alors qu’avant, du temps de mon pauvre Marcel, on était déjà en bras de chemise à pareille époque ! Ça c’est sûr, c’est la faute à tout ce que c’est qu’ils nous envoient dans la lune, comme disait Jacques Chazot…

- M’en parlez pas, M’âme Sauzède ! Si ça continue, ça finira pas ! Et en plus, c’te greluche de Tatiana Silva qui nous brait dans le poste que c’est la faute au réchauffement climatique à chaque bulletin météo… C’te grue ! Y’a ben qu’à la tévé que ça chauffe…

Eh non, ma pauvre M’âme Jeanssen, il n’y a pas qu’à la « tévé » (voire dans le slip de la dite Tatiana) que ça chauffe… Ça chauffe partout en ce moment ; dans la rue, sur nos factures, dans nos caddies…

Ça chauffe même à Biscarosse, sur les aires réservées aux gens du voyage, plaisante périphrase pour désigner les emplacements où la Gitanerie élit domicile douze mois par an, puisque ça tire dans tous les sens et à toute heure.

Evidemment, dès qu’on parle de tirer, Guy-Louis a pointé son nez, et le reste, et m’a même régalé d’un petit pastiche de sa composition. Accrochez-vous à vos chaussettes, c’est du lourd :

« Toi, toi, la grosse espagnole,
« Aussi gourde qu’une girolle,
« Quand tu veux tirer un coup
« Tu ne prends même pas le bon bout… »

Eh oui, Kendji Girac, la gitane sans filtre qui se tripote la guitare sans relâche et qui est prêt à tout pour tirer un coup, s’est pris une bastos aux premières heures de l’aube. Ce qui ne lui fera qu’un deuxième trou de balle…

Les circonstances du ball-trap gitan sont encore ténébreuses, et même si une enquête pour tentative d’homicide volontaire a été ouverte, il semble que l’andalouse ait donné aux pompiers venus le secourir une explication : il se serait blessé en manipulant une arme qu’il venait d’acheter sur un marché aux puces du coin.

Ben voyons ! C’est au moins aussi crédible que les déclarations larmoyantes des Balkany affirmant qu’ils crèvent la dalle dans leur manoir de Levallois-Perret…

C’est bien connu, on fait acquisition d’un crucifix à ressort dans une brocante miteuse, on fourbit le brûle-parfums à quatre heures du matin parce qu’on a que ça à foutre, et on décharge sur le buffet aussi vite qu’un vieux militaire en retraite devant un film de boules moldo-slovaque… D’accord, Kendji est habitué à brailler des fadaises sans nom à des pucelles pré-pubères qui se détrempent le slip, mais faudrait pas voir à nous prendre intégralement pour des billes… Y’a des intellectuels dans le lot ! Des membrés du cortex qui écoutent Aya Nakamura sans se défoncer les tympans au tisonnier chauffé à blanc !

D’ailleurs, on est bien d’accord qu’Aya c’est de la merde, alors que Kendji, c’est de la balle…

Tentant de se dédouaner, l’humoriste-danseur Cartouche a juré qu’il n’avait pas touché la gitane… Donc quand ce dernier parlait de prendre une cartouche, c’était donc du tabac…

Et certainement qu’il se trouvera un micro secourable pour permettre à Murielle Bolle (vu les dimensions, c’est désormais Murielle Boulle) de nous déclarer avec toute la force de conviction de ses 12 de QI que « Kendji, lé innocent »…

Souhaitons tout de même un prompt et complet rétablissement à la couineuse d’espagnolades à bas coût, et prions pour que son concert de retour se fasse à Bâle (réelle)…

De nombreux artistes ont d’ores et déjà répondu présents pour ce concert qui fera parle la poudre (et pas seulement celle chère à Pierre Palmade) : Marc Lavoine, avec qui Kendji partagera une reprise : « Elle a les yeux revolver » ; Sheila, qui lui offrira une pétante reprise de « Bang, bang » et Daniel Guichard qui nous chantera « Le gitan »…

En attendant, pour financer la convalescence de Kendji, on pourrait mettre aux enchères sa caravane. Un modèle de luxe en état quasi-neuf, juste quelques traces d’impacts, mais trois fois rien…

Bon, allez, arrêtons les blagues à deux balles sur Kendji, ça plombe l’ambiance et la poitrine…

Ça chauffe aussi dans la rue, où l’on se lynche affectueusement entre écoliers ou collégiens, juste pour se marrer un coup. Et notre Premier Ministre en culottes courtes qui sort les rames pour essayer de donner le change et de faire croire que le Gouvernement maîtrise la situation. Il est à deux doigts de nous ressusciter les maisons de correction, notre Gaby national… Si seulement ça pouvait servir à quelque chose…

Ça chauffe aussi, semble-t-il au Proche-Orient où les dernières amabilités entre l’Iran et Israël nous font craindre, à plus ou moins brève échéance, un chaos qui ne demandera qu’à devenir mondial, si l’entêtement belliciste ne se calme pas…

Ça continue à chauffer sévère dans nos caddies, et chaque passage en caisse oblige à péter le PEL pour se payer deux paquets de pâtes et un rogaton de jambon polyphosphaté. Mais Bruno Le Maire, le Ministre de nos sous, affirme sans rire que l’inflation progresse moins vite. Lâchez-le dans un supermarché avec le salire d’un français moyen, on verra s’il fait toujours autant le mariole, l’amateur d’œil de bronze gonflé…

Ça devrait commencer à chauffer dans le microcosme politique où les sondages en vue des élections européennes prédisent une victoire massive de l’extrême-droite, Jordan Bardella ne débandant plus depuis ces prédictions de votes et devant chausser un moulebite en titane pour rester présentable en public.

Rien à espérer du côté du cimetière des éléphants, Olivier Faure étant comme toujours aux abonnés absents devant les reliques de la gauche française ; et guère mieux de l’autre coté de l’échiquier politique, Emmanuel Macron apportant tout son soutien, de manière éhontée, à la candidate de la droite, le plus sur moyen de se prendre une déculottée mémorable dans les urnes.

Et du côté des LFI, c’est carrément le Barnum généralisé. Entre Mélenchon 1er qui ulule à la République Bananière (république dont il adorerait être Président, soit-dit en passant) parce qu’on lui sucre une conférence et qui se prend pour le Calife à la place du Calife, et Panot ,la nouvelle égérie d’Olida, qui se voit convoquée par la Police pour apologie du terrorisme suite au controversé communiqué du parti sur les évènements du 07 octobre…

Ça chauffe aussi du côté du comité d’organisation des Jeux Olympiques, puisqu’à moins de cent jours du début des festivités, on continue à nager dans l’impréparation la plus complète. Faute de faire trempette dans la Seine pour les épreuves de natation en eau libre (sauf si les participants souhaitent ressembler dans la foulée aux hibakushas d’Hiroshima), on nous fait miroiter un plan B, voire un plan C… D’ici à ce qu’ils nous fassent tout l’alphabet pour tenter de sauver la face et éviter que tout cela ne finisse en plan Q…

Ça commence à chauffer aussi en Suède où le Concours Eurovision de la Chanson 2024 inaugure la phase des répétitions des différents titres qui s’affronteront dans ce jamboree de la canzonetta moisie d’ici peu.

Et dire que dans moins de deux semaines, nous pourrons nous adonner sans retenue et sans complexes au péché mignon de la gourmandise musicale… On gâte nos oreilles jusqu’à la putréfaction intégrale, dites donc !

Eh oui, le Concours Eurovision 2024 pointe son nez à grands pas, et s’annoncent trois soirées remplies d’ersatz musicaux rances, de bluettes mièvres, de couineuses à nichons, de tapettes pur sucre, de chorégraphies osées et de performances vocales qui doivent plus à l’orgasme puissance sept et au décollage d’un Airbus A 380 qu’à la roucoulance murmurée d’un enroué chronique… Tout un microcosme chantant et dansant qui met invariablement en transe les eurofans…

Les eurofans, qui commencent à cartonner leurs strings fluo à l’idée de s’envoyer près d’une quarantaine de chansons inédites dont la médiocrité le discute au prétendu bon goût qui est censé en émaner… Va y avoir de la plume dans le cul, des mouillages de culotte et des cris de pucelle en chaleur dans la semaine du 6 mai…

D’autant plus que la lutte risque cette année d’être serrée entre les prétendants au titre eurovisuel, les pronostiqueurs classant dans un mouchoir de poche la Suisse, la Croatie, les Pays-Bas et l’Italie. La France ne démérite pas pour le moment, Slimane étant sixième pour les bookmakers.

Ce serait sympa de voir la Confédération Helvétique remporter à nouveau la timbale, puisque leur dernière victoire remonte à 1988, avec Céline Dion, et sa robe abat-jour à flinguer toutes les tantes du falbalas séance tenante. Ce serait tout aussi sympa de sacrer pour la première fois la Croatie, qui n’a jamais obtenu le Grand Prix en tant que pays indépendant (mais c’est une chanson croate qui gagna le Concours 1989 sous la bannière de la Yougoslavie), et qui présente une chanson entraînante mais un peu trop copiée sur le « Cha cha cha » finlandais de l’année dernière.

Et pourquoi pas une sixième victoire française ? Bien que peu probable, la chose n’est pas pour autant impossible. Dans un millésime somme toute assez moyen, « Mon amour » a les qualités pour émerger du lot, surtout si Slimane assure vocalement, et surtout si on ne lui flanque pas une scénographie absconse, spécialité française (vous n’avez qu’à vous remémorer la tour de Pise de La Zarra ou le décor guerrier de Lisa Angell). On va quand même attendre un petit peu pour congeler définitivement Marie Myriam, l’indéboulonnable dernière gagnante française de l’Eurovision…

Réponse le onze mai, tard dans la soirée…

Calme plat mis à part cela dans le monde des peoples et des têtes couronnées. Pas le moindre nouveau cancer annoncé au Royaume-Uni, c’est à croire que nos amis britanniques sont blasés de ces révélations médicales...

Quant à la télé, ce n’est guère mieux. Après six ans d’absence à l’antenne, Secret Story fait son grand retour sur TF1, toujours animé par Christophe Beaugrand, qui sera ravi avec sa terrine de hibou à dentier de hamster d’introduire des candidats dans le secret… Alors que la dernière saison avait enregistré des scores d’audience historiquement bas, la première chaîne décide de ressusciter l’émission de funeste réputation, en la lançant toutefois en catimini (un mardi à vingt-trois heures trente, on a connu inauguration plus pompeuse).

Bon, ne vous attendez pas à des secrets défense cette saison, on va probablement nous resservir les mêmes nunucheries mononeuronales qui avaient fait la gloire relative des saisons précédentes : nous sommes en couple, nous sommes jumeaux, ma pire ennemie est sur le plateau et j’aimerai lui maraver la trombine à grand coups de pelle, j’aime péter sous les draps les nuits de pleine lune, je digère mal la blanquette de chez Aldi, je prends mon pied en écoutant la discographie moldave de Cora Vaucaire, j’ai fait le régime Comme j’aime et j’ai perdu deux mois et la moitié de mon compte épargne…

Avec soixante-treize caméras pour traquer les impétrants, et un décor d’un tel mauvais goût que le cercueil d’Orlando passerait pour un monastère mormon au fin fond de la Bulgarie un soir de brume, il y a fort à parier que le caractère plus familial annoncé par TF1 sera bien vite évacué pour laisser place au voyeurisme habituel dans ce genre d’émissions. Si toutefois le public se laisse prendre à cette recette qui empeste le réchauffé.

Mais que va faire Beaugrand dans cette galère, si ce n’est pour assurer de remplir son frigo…

Et le 23 avril 1983, à Munich, le Concours Eurovision de la Chanson couronne pour la cinquième et dernière fois en date le Grand Duché du Luxembourg, par la voix de Corinne Hermès qui interprétait une bluette déjà poussiéreuse à l’époque, « Si la vie est cadeau »… Cadeau… Même si l’on utilisa pour la première fois des micros sans fil, ce Concours n’en fut pas un, de cadeau, entre l’interminable présentation de la saucisse munichoise Marlène Charell, qui tint à faire les annonces en trois langues pas toujours bien maîtrisées, les miaulements compassés de notre porte-drapeau Guy Bonnet en ouverture de Concours, les tenues de jogging façon Gym-Tonic des anglais, le maelström musical du turc qui prétendait honorer l’opéra, les pieds nus de l’espagnole avec un titre à consonances flamenco pur jus, sans doute trop en avance sur son temps pour plaire au plus grand nombre, la tyrolienne du yougoslave inverti pur sucre et les sauts de pucelle en chaleur de la danoise… Finalement, la guimauve luxembourgeoise était presque écoutable, comme un cadeau empoisonné…



jeudi 11 avril 2024

Brèves du 11 Avril 2024

 Bref, j’ai eurovisionné…

Que chacun se rassure pour ma chancelante santé mentale et ma santé auditive tout aussi bringuebalante, j’en ai entendu d’autres, et des plus sévères, pour preuve j’ai même survécu à deux chansons d’Aya Nakamura en intégralité, sans me pilonner les tympans au tisonnier chauffé à blanc dans un bain de mercure liquide…

Non, je déconne, c’était une seule chanson, et le chirurgien ORL a eu toutes les peines du monde à récupérer mes tympans… Mais il a gagné en prime un très joli tisonnier…

J’ai eurovisionné, non pas avec des bandes VHS fripées d’antédiluviens Concours qui fleuraient bon le micro à fil, l’orchestre en live intégral et les chanteurs qui savaient chanter sans en faire des tonnes, et sans rivaliser d’esbroufe putassière, mais les chansonnettes de ce 68ème Concours Eurovision de la Chanson 2024, baisodrome paneuropéen qui permet, dans les coulisses, de faire un tour d’Europe de l’andouillette à moindre frais si ce n’est ceux d’une double boite de capotes et d’un bidon de cinq litres de vaseline surfine, et sur la scène de s’ébaubir de trente-sept tours de force musicaux, alliant l’inécoutable avec le gnangnan parolistique, et frôlant toujours le bon goût en prenant évidemment garde de ne jamais y accéder…

Si vous le permettez, je vous propose un rapide tour d’horizon des trente-sept alcoolats qui se disputeront le droit de fouler la scène suédoise le samedi onze mai prochain.

Etant précisé que je n’ai fait qu’une écoute principalement audio, aucune vidéo ou presque en interférence.

Etant également précisé qu’on retrouve cette année encore le syndrome France Gall cette année, avec plusieurs titres qui s’inspirent plus ou moins fortement et ouvertement des chansons finlandaise et suédoise de 2023.

Allez c’est parti !

Albanie, Besa « Titan » : D’entrée de jeu, c’est du mille fois entendu, rabâché et remâché jusqu’à l’écœurement intégral. Aucune originalité, c’est encore une fois la même brailleuse à nichons à cordes vocales enforme de corne de brume. Bref, c’est du réchauffé à en carboniser la casserole.

Arménie, Ladaniva « Jako » : Plus folklo, c’est difficilement imaginable ! D’accord, c’est en version originale, et c’est sympa à ce titre, mais c’est vieillot et répétitif. Ce sera le nirvana des intégristes de l’ethnique, et encore… Pour les autres, on se croirait bloqué sur l’autoradio à cassette de la Lada Niva…

Autriche, Kaleen « We will rave » : Un truc vaguement électro susurré par une demoiselle qui n’a pas une voix inoubliable. C’est ni bon ni mauvais, juste déjà entendu à de nombreuses reprises.

Australie, Electric Fields « One milkali » : Ambiance world music 80’s avec un refrain en dialecte et une touche électro. Sympa, mais guère convaincant sur la distance. L’Australie nous avait habitué à mieux, bien mieux.

Azerbaïdjan, Fahree « Onzule apar » : Ils nous servent encore une fois l’habituelle soupe azérie, sans modernité ni originalité dans les ingrédients. Une rengaine sans âge qui reprend encore une fois les vocalises orientalisantes.

Belgique, Mustii « Before the party’s over » : Un titre plutôt original, qui nous plonge dans un certain univers, grâce à la voix intéressante de Mustii au service d’une chanson casse-gueule en live. Dommage, on aurait aimé que ça décolle plus vite, et c’est hélas trop répétitif vers la fin, ce qui gâche le plaisir d’écoute.

Croatie, Baby Lasagna « Rim tim dagi tim » : Titre onomatopée qui rappelle les années glorieuses du Concours, efficace, musclé et agréable à l’écoute. Ça dépote sévère et c’est couillu. Dommage que la chanson arrive un an après celle de Käärija, à qui on la compare inévitablement.

Chypre, Silia Kapsis « Liar » : Un truc qui veut faire genre, moderne et « in ze mood » mais qui n’est en vérité qu’un enième erstaz fadasse de « Fuego ». Un titre qui se fond dans la masse, et qu’il sera impératif de muscler sur scène si les chypriotes veulent accéder à la finale.

République Tchèque, Aiko « Pedestal » : Un son FM 80’s pas dégueu, avec une voix correcte. Y’a du Cyndi Lauper et du Nena là dedans. Plutôt sympa pour les nostalgiques de la pop des années 80.

Danemark, Saba « Sand » : Un titre sans intérêt et mille fois entendu, issu d’une recette éculée et sans saveur. C’est laborieux et daté, et ça s’ensable rapidement…

Estonie, 5 Miinust « Naarko… » : On dirait la version estonienne de « Jako » tant c’est folklo. On recycle Käärija et Let3, on secoue bien le shaker et hop ! C’est pas mauvais, mais on garde une impression de copié-collé assez désagréable.

Finlande, Windows95Man « No rules » : Le « Cha cha cha » 2024 pour la musique. La copie est tellement flagrante que le plaisir d’écoute en est gâché. Dommage car c’est plutôt sympa, grâce notamment aux interprètes déjantés.

France, Slimane « Mon amour » : C’est une ballade classieuse, à la française, typiquement ce qu’on attend de nous au Concours. Slimane a du métier, et ça s’entend. L’interprétation est bonne, les versions live étant supérieures au clip, assez monotone. Certes, c’est un peut trop répétitif à la fin, et il devra faire attention au passage a capella qui peut être terrible s’il ne le maîtrise pas parfaitement. Une carte à jouer pour accrocher un top 10, à condition de choisir une scénographie adaptée.

Allemagne, Isaak « Always on the run » : Une voix black qui accroche bien, une mélodie pas mal et plutôt entraînante. Le gimmick auditif est efficace, mais est-ce que ça suffira à faire remonter le pays dans le classement ? Il faut l’espérer…

Géorgie, Nutsa « Firefighter » : La gueularde à nibards de l’année, deuxième édition, avec un truc ethnico-techno-moderno-merdique, réalisé à la presse hydraulique en surrégime. Bruyant et désagrable.

Grèce, Marina Satti « Zari » : Une voix haut perchée qui vous refroidit d’entrée, au service d’un titre folklo qui sonne beaucoup plus Balkans ou oriental que typiquement grec. Un malstrom musical peu digestible.

Islande, Hera Björk « Scared of heights » : La revenante qui inaugure son lifting « Julie Piétri » et nous ressert la même robe qu’en 2010, et plus ou moins la même soupe musicale. C’est daté, poussiéreux et lassant.

Irlande, Bambie Thug « Doomsday blue » : Incontestablement la chanson « tout ou rien » de l’anneé. Très difficile d’accès, rebutante à la première écoute, inécoutable à la seconde. Un patchwork musical qui risque fort de rebuter les jurys et le public. Couplet pénible et refrain étonnamment mièvre. Très (trop) typé ?

Israël, Eden Golan « Hurricane » : Beaucoup de bruit autour d’un titre totalement dénué de la moindre originalité, vocalisé par une gueularde qui nous pète les tympans en couinant des banalités sur une musique passe-partout.

Italie, Angelina Mango « La noia » : C’est assez entraînant, plutôt actuel, la voix est agréable, mais le côté rap est assez déroutant en italien. Ça se laisse écouter, et oublier peu après.

Lettonie, Dons « Hollow » : La traditionnelle ballade à voix, pas désagréable sur la longueur. Mais on l’a déjà tellement entendu que Dons risque d’être bien creux en live…

Lituanie, Silvester Belt « Luktelk » : Un petit côté techno eurovisuel pas désagréable, en version originale en prime, ce qui est un plus. Entraînant, avec un pont musical sympa.

Luxembourg, Tali « Fighter » : Un titre folklo-ethnique pas vraiment moderne pour le retour tant attendu du Grand Duché, avec un mix français-anglais pas très heureux. Un come-back pas forcément réussi, car c’est vieillot.

Malte, Sarah Bonnici « Loop » : Encore une chanson boom-boom, bruyante et pénible qui ne surnage que difficilement dans l’océan des horreurs musicales maltaises. Beaucoup de bruit pour pas grand chose, tout dans la musique, rien dans la voix.

Moldavie, Natalia Barbu « In the middle » : L’autre revenante du cru propose une jolie ballade intemporelle, quelque peu datée et qui ne décolle pas réellement, et qui pâtit de l’intermède violoné et des vocalises finales…

Pays-Bas, Joost Klein « Europapa » : D’entrée de jeu, un rythme qui met la pêche, un texte en version originale avec des emprunts linguistiques à foison, un titre un peu bébête mais ça me plaît vachement ! Typiquement Eurovision, une chanson avec un finale hyper-nostalgique et touchant qui fera sans doute mouche.

Norvège, Gåte « Ulvehan » : Un titre à vocation moderne, assez intéressant au couplet avec ses sonorités ehtniques, mais qui vous fusille les tympans au refrain avec les vocalises sonores de la chanteuse. Mais qu’est qu’elle gueule, la dame aux airs de cantatrice qu’on aurait trop nourri…

Pologne, Luna « The tower » : Une voix inhabituelle au grain particulier pour un morceau à consonances eighties, pop avec des réminiscences de Cyndi Lauper. C’est plutôt convaincant, et agréable à l’oreille.

Portugal, Iolanda « Grito ». L’habituelle soupe portugaise aux relents de fado moisi, vocalisé par une chanteuse à la voix interchangeable et qui, au surplus, ne transmet absolument rien. Certes, la chanson porte bien son titre, « cri », mais c’est insipide.

San Marin, Megara « 11:11 » : Un titre en espagnol qui veut faire hard-rock mais qui ne fait que saigner les oreilles. D’accord, la principauté veut tout essayer pour réussir, mais se fader un processus de sélection aussi long pour un tel résultat est une insulte. Un intermède sans intérêt.

Serbie, Teya Dora « Ramonda » : Une mélopée soporifique au plus haut point, sans âme, rythme, ni intérêt. C’est creux, pénible et c’est sponsorisé plein pot par les somnifères Grododo.

Slovénie, Raiven « Veronika » : Encore un titre ethnique qui oscille entre la ballade à voix et le boom-boom bruyant. C’est criard et crispant, et le clip avec ces messieurs en moulebite qui font mumuse sous l’eau déroute plus qu’il ne séduit…

Espagne, Nebulossa « Zorra » : Un come-back à la Movida si inventive qui a décoiffé l’Espagne dans les années 80 ! Un son typiquement eighties pour un titre qui bouge bien. Certes, pas beaucoup d’efforts vocaux, c’est chanté à la Mecano, mais avec en prime un texte qui pique. Original, et osé.

Suède, Marcus & Martinus « Unforgettable » : Toujours et encore la même soupe suédoise, bien ficelée, vocalement irréprochable, actuel ou à peu près. Mais on croirait à s’y méprendre entendre un remix de la plupart des suédoiseries de ces dernières années ‘Benjamin Ingrosso, John Lundvik, Robin Bengtsson). Et les jumeaux norvégiens, avec leur charisme d’huître pas fraîche, sont loin d’être inoubliables.

Suisse, Nemo « The code » : Enfin de l’originalité helvète ! La voix est agréable, la chanson est très convaincante, heureux mélange de rythmes et de styles musicaux. Ça pulse, ça envoie du steak. Son statut de favori n’est pas usurpé.

Ukraine, Alyona Alyona & Jenny Heil « Teresa & Maria » : Encore un ersatz de « Stefania » ! Et c’est pénible ! L’Europe aime les chansons prénoms ? On leur en refile deux pour le prix d’un, et on ne se fatigue pas, on reprend le même thème musical qu’en 2022. Qu’importe, l’Europe va adore, puisque c’est ukrainien… Arrêtons l’escroquerie musicale, par pitié !

Royaume-Uni, Olly Alexander « Dizzy » : Un bon petit morceau pop, très eighties, plutôt bien ficelé et interprété. Un retour à ce que les anglais savent très bien faire à l’Eurovision. Ça se retient bien et ça peut même se chantonner sous la douche sans pour autant être étourdi.

Au final, j’ai retenu dans mon top 10, sans faire de classement pour le moment : Belgique, Croatie (mon favori), République Tchèque, Finlande, Lituanie, Pays-Bas (mon plaisir coupable avec la Finlande), Pologne, Espagne, Suisse et Royaume-Uni.

Mon vainqueur ? Ma tête sur le billot que je ne vous le donnerai pas… Tout au plus un top 3, dans l’ordre alphabétique : Croatie, Pays-Bas, Suisse.

Globalement, le cru 2024 est une édition plutôt homogène, sans bouse inécoutable ni titre qui se détache réellement. Pas mal de titres qui se ressemblent et qui donnent une impression d’uniformité. Peu de titres réellement innovants ou décalés, mis à part la Croatie, la Finlande, les Pays-Bas et la Suisse.

Le gagnant autoproclamé des bookmakers n’a pas partie gagnée, loin de là. Quant à la France, on peut espérer un classement honorable, si Slimane consent à tout donner, car le monsieur a du métier.

Réponse le onze mai prochain, bien après minuit…



jeudi 14 mars 2024

Brèves du 14 Mars 2024

 « Non ! Rien de rien ...
« Non ! Je ne regrette rien, Djadja...
« Ni le bien qu'on m'a fait
« Ni le mal, tout ça m'est bien égal ! »

Si d’aventure, au gré de vos pérégrinations hebdomadaires au Père Lachaise, vous constatez une tornade aux alentours de la 97ème division, ne vous étonnez pas. Edith Piaf est tellement en train de se retourner dans sa tombe que ça crée forcément des remous…

En effet, notre Président a demandé à Aya Nakamura, la moins écoutable des chanteuses françaises et pourtant la plus écoutée du streaming francophone, de venir chanter du Edith Piaf lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques. Et ce choix a créé une polémique qui ne cesse d’enfler, partageant notre cher et vieux pays en deux camps irréconciliables, les pros-Aya et les Aya-tollahs…

Vu la grâce, la délicatesse et la sensibilité dont fait naturellement preuve la grande cantatrice franco-malienne tout au long de sa discographie, on s’attend à un massacre auditif en règle.

Personnellement, je m’en baleck avec une force insoupçonnée, vu que les cérémonies d’ouverture m’insupportent au plus haut point et que de toute manière, la seule bande-son qu’on va très certainement entendre, ce sont les sirènes des hauts parleurs de la brigade fluviale qui tenteront de faire fuir les surmulots si chers au cœur de Notre Drame de Paris…

Si on y réfléchit bien, le parallèle entre les deux chanteuses se défend. Quelle autre chanteuse internationalement connue pourrait ouvrir les Jeux, si ce n’est la catin à Djadja ? Elle, si modeste, au point qu’elle met désormais un point d’honneur à avoir fait découvrir la Môme Piaf aux nouvelles générations et qui avoue si pudiquement que la dite môme se serait réincarnée en elle… Quand on admire ses proportions, on se dit qu’il y a largement la place…

Franchement, qui d’autre ? Mireille Mathieu ? Trop russe, et trop bonne chanteuse. Johnny Hallyday ? Ah non, trop tard… Michel Sardou ? Trop « Marseillaise ». Jul ? Trop marseillais. Manu Chao ? Trop à gauche. Booba ? Trop à droite. Carla Bruni ? Trop inaudible. Clara Luciani ? Trop bobos parisiens. Vincent Niclo ? Trop Place des Vosges.

Et ne nous plaignons pas : Manu aurait pu lui réclamer d’interpréter son propre répertoire…

Ah notre Manu national ! Va falloir qu’il se calme, notre jupitérien locataire de l’Elysée… Non content de nous balancer coup sur coup l’inscription de l’IVG dans la Constitution (pour une fois que la France fait figure de pionnière, il convient de le saluer), un projet de loi sur la fin de vie et Aya Nakamura gueularde à nichons officielle des JO, le mari à Brigitte veut jouer aux va-t’en-guerre en souhaitant envoyer des troupes occidentales en Ukraine…

Quand on connaît l’état actuel de l’armée française, et que l’on se souvient de ses succès militaires du vingtième siècle, on ne peut que s’affoler de ces déclarations hors sol, qui risquent de nous convertir incontinent en risée de l’Europe entière mais aussi de nous attirer quelques missiles nucléaires de la part du démocrate du Kremlin, peu habitué à ce que l’on vienne aussi ouvertement lui chier dans les bottes.

Mais qu’il arrête de lui causer vilain, au Vlad, parce que s’il lui prend l’envie d’envahir la France, les troupes russes seront à Plougastel-D’Aoulas avant même que la Grande Muette ait réussi à démarrer les chars Leclerc…

Question déclarations intempestives qui ne cherchent qu’à foutre le bousin, La Zarra a fait fort, également. Notre dernière porte-drapeau français à l’Eurovision a en effet déglingué lors d’une interview le staff de France Télévisions, qu’elle accuse de tous les maux, et notamment de lui avoir imposé de se teindre en blonde pour l’Eurovision, afin de faire « moins arabe ».

Vu qu’elle arborait cette couleur capillaire bien avant le concours, on serait en droit de se demander si elle n’essaierait pas de rejeter sur d’autres la faute de son médiocre classement. Un visionnage de sa prestation eurovisuelle écarte tout doute…

En parlant d’Eurovision, je sais qu’il vous sera parfaitement indifférent d’apprendre que les sélections publiques nationales se sont officiellement terminées samedi soir par la finale du Melodifestivalen suédois et que nous connaissons d’ores et déjà l’intégralité des alcoolats musicaux plus ou moins écoutables qui feront le Concours 2024. Espérons quelques pépites, pas trop de bouses imbitables, et le maximum de chansons qui ne vous feront pas saigner les tympans comme le dernier album de duos chantés en yiddish et en moldo-slovaque par Zaz et Christophe Maé…

Visiblement, la Suède n’a aucune envie de faire un doublé, puisqu’elle a sélectionné un duo de jumeaux norvégiens qui interprèteront « Unforgettable », une chanson bien oubliable.

Israël quant à lui a réussi à passer sous les fourches caudines de l’UER, au prix d’une modification des paroles de sa chanson, un slow à voix qui aura visiblement peine à passer en finale.

Quant à l’Arménie, elle a confié ses chances à un duo français, lillois plus précisément, Ladaniva, qui chantera en arménien « Jako », un titre folklorique. Oui, vous avez bien lu, « Ladaniva », on a au moins évité « Simca-Rancho » ou « Renault-Clio ». Si le titre est aussi poussif que ces antédiluviens 4x4 russes, on ne devrait pas les retrouver en finale…

Les chansons de l’Eurovision pourraient tout aussi bien servir à enrayer l’opiniâtre sécheresse qui afflige le sud de la France et l’Espagne. Une diffusion soutenue de « Voilà » ou de « Toy », et les nappes phréatiques se remplissent illico ! D’ailleurs, à Barcelone, la procession de prières pour la pluie s’est récemment faite… sous la pluie ! Qui a dit que la religion ne servait plus à rien ?

Dans l’inextinguible registre des informations dont on n’a strictement rien à secouer et qui ne nous empêchera pas de passer une nuit calme, l’enquête de Marianne qui révèle que François Vérove, dit Le Grêlé, tueur en série, avait participé en 2019 à une émission télévisée de Nagui, « Tout le monde veut prendre sa place ».

Et dire qu’on imprime pour nous dire çà… Au train où vont ces choses, on apprendra sous peu que Patoune Balkany a participé à « Qui veut gagner des millions », et qu’Emile Louis ne loupait jamais l’Ecole des Fans…

Il vaut mieux encore sourire au lapsus de la Ministre chargée de l’Enfance, Sarah El Haïry, qui, à l’Assemblée Nationale, chargée de répondre à Sandrine Rousseau, a rétorqué de ne pas « jeter l’eau propre sur les assistants familiaux ». Elle aurait voulu jeter l’opprobre sur les dits professionnels qu’elle ne s’y serait pas pris autrement…

A sa décharge, répondre à une diatribe de l’élue verte complètement déconstruite met à rude épreuve vos capacités intellectuelles. Mais ne jetons pas le bébé avec l’eau du bain, fût-elle propre à l’opprobre…

Allez, enfilez votre tenue de grand deuil pour aborder la page nécrologie de cette chronique, hélas fort chargée ces jours-ci.

Décès d’Eric Carmen, auteur compositeur interprète en 1975 du tube international « All by myself ». Eh oui ! Céline Dion n’est pas la créatrice de cette mélodie imparable !

Disparition également de Jean-Pierre Bourtayre, prolifique compositeur français à qui l’on doit « Le téléphone pleure », « Magnolias forever » et « Alexandrie Alexandra » pour Claude François, mais également une multitude de tubes pour Michel Sardou et Jacques Dutronc. C’est lui qui a composé « Un banc, un arbre, une rue », Grand Prix Eurovision 1971 et l’immarcescible « J’ai bien mangé, j’ai bien bu » pour Patrick Topaloff la même année.

Déquillage d’Akira Toriyama, célèbre mangaka japonais, connu pour Dr Slump, et le célébrissime Dragon Ball, dont l’adaptation télévisée a fait les beaux jours du Club Dorothée dans les années 90. Encore un morceau de l’enfance de beaucoup qui s’en va…

Notons également la mort, à 102 ans, de Philippe De Gaulle, le fils de Mongénéral, militaire comme papa et sénateur sur ses vieux jours, dont la ressemblance avec son illustre géniteur était frappante. Après la pelle de Londres, l’appel de l’ombre…

Et le 14 mars 1968 naissait l’actrice canadienne Megan Follows, que les téléspectateurs français connurent pour son rôle dans la série « Matt et Jenny », diffusée à compter du 07 janvier 1981 dans le cadre de l’émission Les Visiteurs du Mercredi. Qui ne se souvient de ses moues boudeuses et de ses pleurnicheries, dans cette série évocatrice de notre enfance dorée, avec le générique français interprété par Isabelle Péruzat ? Ah ! C’était pas du Djadja, ça… Et heureusement !



jeudi 29 février 2024

Brèves du 29 février 2024

Dussé-je être vulgaire au dernier degré de l’échelle de la grossièreté sémantique, pourtant fort développée, voire passablement graveleux pour que les chaisières de l’église de Sainte-Marie-Annonciation-de-la-Double-Pénétration s’en offusquent au point de dégainer les crucifix en galalithe craquelée et les bidons d’eau bénite ; je me hasarderai sans ambages à vous dire en guise d’introduction liminaire aux prémices du commencement de cette chronique que notre bonne vieille Europe part en couilles ces temps-ci…

Evidemment, si vous ne goûtez que le peu la couille dans le potage ou si vous renâclez plus que de raison au léchage de réserve ADN (surtout si leur hygiène laisse à désirer), vous pouvez à loisir substituer à cette punchline une constatation plus doucereuse, comme « L’Europe se délite, part en sucette ou en quenouille » ; je ne vous en tiendrai pas rigueur.

Mais convenez tout de même que le terme de couille, de balloche, de roubignole, ne s’est que rarement aussi bien appliqué au contexte actuel. On se complaît dans le slip, on s’extasie sur le calebut, on nage dans le moulebite avec une délectation qui pourrait paraître suspecte si l’on ne pouvait fournir incontinent un certificat dûment tamponné de bonnes vie et mœurs en provenance directe du Vatican.

Les futilités de l’actualité de cette fin février se situent quasi immanquablement dans un lieu situé au dessus des genoux et légèrement en dessous de la ceinture…

J’en veux pour preuve Gérard Miller, propriétaire du divan le plus tâché du PAF. L’imbuvable donneur de leçons de morale a été pris la main dans la culotte, et pas la sienne, en plus ! Il cumule plus de cinquante plaintes pour agressions sexuelles à ce jour. Un vrai calendrier de l’Avent, le Gégé ! Chaque jour, une surprise qui fond dans la bouche et pas dans la main. Au final, il aura comptabilisé plus de plaintes que de patients, le Torquemada de la psychanalyse moderne qui s’est fait choper la biroute dans le bénitier…

Couille sur plateau également avec l’immarcescible pensum télévisuel annuel, l’inamovible, autant que chiantissime, Cérémonie des Césars.

Si vous trouvez quelque chose de plus soporifique, de plus monotone, de plus chiant que la Cérémonie des Césars… Eh bien, vous serez forcément de fieffés menteurs mythomanes affabulateurs chroniques… Ça n’est tout simplement pas possible… L’Académie des Césars, ce sont les chiantologues…

Et on se fade cette grand-messe de la faucuterie professionnell, du remerciement interminable et du sourire de commande depuis quarante-neuf ans ! Depuis vendredi soir, je cherche en vain une quelconque utilité à la Cérémonie des Césars…

Mis à part celui de vous faire pioncer dans les quinze minutes qui suivent l’ouverture de la cérémonie, je ne vois vraiment pas… Inutile de lutter contre l’irrépressible envie de roupiller qui s’empare de vous pour admirer les toilettes qui hurlent que le bon goût à la française est définitivement mort et enterré, les mini-discours lénifiants précédant la remise des distinctions ou les interruptions intempestives, mais minutieusement chronométrées, des alter-mondialistes, des climato-inquiets ou des chiennes de garde du hache-tague Mitou… On se croirait dans un remake moldo-slovaque du Miel et des Abeilles avec des costumes directement issus des surplus des invendus invendables d’Emmaüs…

Cette Cérémonie des Césars, quelle réussite ! Sponsorisée plein pot par les somnifères Grododo, la soirée s’est comme toujours alanguie entre les remerciements empruntés et interminables des seconds couteaux de l’industrie cinématographique, les prêchi-prêcha politiquement correct des plantes vertes faisant office de maîtres et maîtresses de cérémonie et les lauréats faussement surpris, qui n’ont rien préparé mais lisent consciencieusement les trois feuillets dactylographiés à l’avance, fautes de grammaire comprises…

L’innovation de l’année dernière a été hélas reconduite cette année : une bonne douzaine d’actrices et acteurs (ou prétendus tels) s’est succédée au micro pour présenter les récompenses ; un vrai ramassis de mecs dont les films quittent immanquablement l’affiche avant même que la colle ne soit sèche, venus beurrer la tartine et sourire béatement à l’annonce du lauréat… Ariane Ascaride, Bérénice Bejo, Dali Benssalah, Juliette Binoche, Dany Boon, Bastien Bouillon, Audrey Diwan, Ana Girardot, Diane Kruger, Benoît Magimel, Paul Mirabel, Nadia Tereszkiewicz et Jean-Pascal Zadi… Que de la tête d’affiche qui n’a plus rien tourné depuis l’invention du Cinémascope et qui aura été plus vue à la télé par les téléspectateurs vendredi soir que par leurs spectateurs au cinéma pendant une année…

Vous ne pouvez pas vous dispenser de sombrer dans la narcolepsie sévère pour échapper à la désespérante logorrhée des récipiendaires, dont on se demande s’ils sont en cure de désintoxication, ou s’ils ont opportunément fini le sachet de chnouff de la production (eh oui, nous étions sur Canal +)… Il faut vraisemblablement avoir un esprit formaté à l’esprit Canal, et être capable de se masturber frénétiquement sur les pages critiques théâtrales de Télérama pour concéder un sourire de complaisance à ce soliloque navrant, compilation de discours interminables autant que somnifères de subalternes chiantissimes, de dorages de pilules éhontés vis-à-vis de vieilles gloires du cinéma muet, de léchages de bottes révulsants des acteurs et actrices soi-disant les plus bankables du moment…

Et ce n’est pas le discours en forme de réquisitoire de Judith Godrèche contre l'emprise et les violences sexuelles dans le cinéma qui aura relevé le niveau. « Depuis quelque temps, je parle, je parle, a-t-elle déclaré, mais je ne vous entends pas. Où êtes-vous ? Que dites-vous ? ». Pas grand-chose, si ce n’est de fermer ta grande bouche et de laisser la justice faire son travail…

Attributs sexuels encore au Salon de l’Agriculture, où il a fallu des couilles au cul (et rassurez-vous, pour une fois, c’étaient les siennes) à Emmanuel Macron pour aller tâter du cul de vaches et caresser du mouton pour s’essuyer juste après. Le président a même eu besoin du service d’ordre pour éviter de se retrouver recouvert de goudron et de plumes.

Même Gaby, qui dans le domaine des couilles au cul en connaît un sacré rayon, a écourté sa visite sous prétexte d’urgences gouvernementales… Tu parles Charles ! A force de voir des pis honteusement gonflés, il s’est retrouvé dans un tel état d’excitation qu’il a dû se carapater avant de se ruiner un slip… Au prix ou sont les pressings de nos jours…

Couille encore et toujours, voire carrément tête de nœud avec Jordan Bardella, en démarchage commercial au Salon de l’Agriculture, qui est devenu un repérage promotionnel pré-électoral, tant il est flagrant désormais que les politiques qui se hasardent à se saloper les godasses de grands faiseurs à un smic la demi-paire n’ont que les prochaines élections en tête.

Le Salon de l’Agriculture reste une formidable occasion pour l’aréopage politique de serrer des paluches à tour de bras et de caresser des culs de vache (les premières servant à s’essuyer après les seconds) et de déguster des saucissons gras, des vins aigres et des fromages tournés… Ayons d’ailleurs une pensée émue pour Mathilde Panot, Nadine Morano, Magloire, Zaz, Raquel Garrido, obligées chaque année d’acheter deux billets pour le Salon : un pour rentrer et un pour sortir…

Pour en revenir à Jordan Bardella, le chouchou de Marine s’est emmêlé les pinceaux sur les prix planchers promis aux agriculteurs. Il est vrai que si les prix planchers grimpent pour rattraper les plafonds des tarifs pratiqués, on se retrouve coincé… Mais au RN, ça n’est qu’un détail qui sent le gaz, à défaut de renifler la bouse de vache…

Couilles encore avec la grosse paire de la Croatie qui, en vue du Concours Eurovision de la Chanson 2024 a sélectionné une chanson couillue « Rim tim dagi dim » (promesse d’un texte inoubliable), interprété par Baby Lasagna… Encore un syndrome France Gall, suite au succès l’année passée de la chanson finlandaise, puisque le titre croate le copie à gros traits, tant dans les sonorités que dans la scénographie. Reste à savoir si la soupe réchauffée plaira au public européen… Rendez-vous en mai…

Elle, elle aura toujours des coucougnettes de la taille d’un brontosaure pour débiter les plus énormes déclarations avec un naturel désarmant. Isabelle Balkany, la Thénardier du 9-3 qui a toujours espéré que Levallois-paierait, a affirmé qu’elle avait du mal à boucler les fins de mois, et qu’elle tirait la langue, comme tout le monde. Avec plus de quatre mille euros par mois… D’accord, plus c’est gros, mieux ça passe, comme le rappelait Rocco Siffredi, mais pour le coup, elle va avoir du mal à nous tirer des larmes, fussent-elles de crocodile…

Doit-on en rire ou en pleurer ? On a appris qu’un ordinateur contenant les plans de sécurisation des Jeux Olympiques avait été dérobé dans le métro. A moins de cinq mois de l’ouverture, ça fait tâche… Va falloir dare-dare activer le plan B, voire C… Ou peut-être même plan Q, tant on sent qu’on va se faire bien baiser pendant ces JO…

Dans le domaine inextinguible du « on ne sait plus quoi inventer pour faire marrer nos administrés », la palme revient ces jours-ci sans conteste possible à la ville de Carcassonne, qui a installé par erreur des plaques de rue au nom de Pierre Curry, pensant honorer le célèbre chimiste. Inutile de s’appesantir sur l’in-Curie des services municipaux, peu fiers d’avoir concocté cette inédite recette de curry particulièrement radioactif…

Et pour terminer, un peu d’actu people avec le dernier acte en date de la saga Delon. Lors d’une perquisition à Douchy, l’antre du vieux beau du cinéma français, il a été découvert soixante-douze armes à feu (toutes détenues sans la moindre autorisation) et plus de trois mille munitions, preuve que l’ambiance est carrément à la détente chez les Delon, Anouschka assurant que son père veut qu’on le « laisse crever en paix ». Avec un tel arsenal, ça n’est plus un domaine, c’est un ball-trap géant ! Papy Delon risque de se retrouver sous peu avec un trou de balle supplémentaire…

Et le 29 février 1920 naissait Michèle Morgan, l’un des plus troublants regards du cinéma français, à qui Jean Gabin lança le fameux « T’as d’beaux yeux, tu sais ». Ah, il avait des couilles, le Dabe !



jeudi 15 février 2024

Brèves du 12 Février 2024

« Dans l’affaire Camarde contre Badinter, le Tribunal du Jugement Dernier rend son délibéré : la requête de la demanderesse est acceptée. L’audience est levée ».


Ah mon cher confrère ! J’imagine combien il doit être frustrant, au soir d’une carrière bien remplie, de ne pouvoir relever appel de cette condamnation qui tombe comme un couperet semblable à ceux contre lesquels vous vous êtes tant battu…

Robert Badinter est mort à l’âge de 95 ans, et c’est toute l’avocature française qui prend le deuil de l’un de ses plus éminents confrères, un homme intègre, fidèle à ses convictions profondes. Certes, il était socialiste, chacun possède ses petits travers, mais il était de gauche à une époque où les socialos n’étaient pas tous des clowns tristes et pathétiques.

Celui que France Inter, pas encore de gauche, surnommait le Ministre le plus bas d’Inter dans le cadre du Tribunal des Flagrants Délires, fut l’infatigable cheville ouvrière de l’abolition de la peine de mort, délivrant un discours mémorable à l’Assemblée Nationale lors des débats. Mais il fut aussi celui qui dépénalisa l’homosexualité, ce que beaucoup d’invertis d’aujourd’hui ont oublié.

S’il obtint l’abolition de la peine de mort, nous sommes aujourd’hui dans l’impossibilité de l’abolition de la peine de sa mort…

Et comme un malheur n’arrive jamais seul, Gaby Attal a enfin mis bas son Gouvernement, plus d’un mois après sa nomination. Si la lancinante énumération des Ministres d’Etat, Ministres, Ministres Délégués, Ministres Dégueulés, Sous-Ministres, Secrétaires d’Etat et autres dénominations ronflantes, ne révèle pas de bouleversement fondamental, il convient toutefois de noter le cantonnement d’A.O.C. aux Sports et Jeux Olympiques et son remplacement à l’Education Nationale par Nicole Belloubet.

Ah ! Nicole ! Nicole Belle-Boulette ! Les robes noires qui pleurent Badinter se souviennent encore avec émotion de son passage Place Vendôme, et de sa convivialité, de sa capacité de dialogue, de son ouverture d’esprit panoramique à faire passer une meurtrière d’un château fort du haut Moyen-Âge pour une baie vitrée sponsorisée par Akéna.

Si elle fait montre des mêmes qualités avec le corps enseignant, à qui je souhaite d’ores et déjà beaucoup de patience, d’abnégation et de courage, on doit se préparer à minimum six mois de grève ininterrompue chez les profs (vous me direz, ça ou la situation actuelle, la différence sera ténue).

Lors de la passation de pouvoirs, A.O.C., fidèle à sa réputation, a affirmé sans rire qu’elle avait été sept jours sur sept à la tâche. Ça, pour pondre des conneries bêtes à bouffer de la bite par paquet de douze, c’était 24/7 ! Une vraie boite à cadeaux : à chaque tirage, une surprise…

Remarquez, désormais cantonnée aux sports et aux J.O., elle pourra travailler de concert avec Notre Drame de Paris, question déclarations intempestives et hors-sol. Entre les surmulots, le retard des travaux et le sentiment global d’improvisation permanente qui nimbe les Jeux, c’est à celle qui va oser nous pondre la plus grosse à chaque ouverture de leur robinet à imbécilités…

Avantage à N.D.P. qui a osé, toujours nimbée de sa classe naturelle de poissonnière de faubourg, déclarer que ce serait « une connerie de ne pas rester à Paris durant les J.O. »… En effet, ce serait une hérésie intégrale…

Question gaffes verbales, les Etats-Unis d’Amérique jouent serré dans la régate qui les opposent à la France, grâce à leur Président, ou ce qu’il en reste vu son apparence de débris vivant de plus en plus marquée.

Alors que Joe Biden venait d’être relaxé dans une affaire de vol de documents classés secret défense, le rapport psychologique dont il a fait l’objet vise sa mauvaise mémoire, sérieusement limitée puisqu’il ne se souvient plus de la date de début de son mandat de vice-président. Et en guise de confirmation, Joe la gatouille confond dans un discours en direct les présidents égyptien et mexicain. Après avoir affirmé avec discuté en 2021 avec le Chancelier Kohl, décédé en 2017, Joe Biden confirme si besoin était que les présidentielles américaines se joueront cette année entre un vieux gâteux et un pourri gâté…

Dans le domaine des affaires médiatico-judiciaires, après la plainte déposée par Judith Godrèche, c’est au tour d’Isild Le Besco et d’Anna Mouglalis d’accuser Jacques Doillon d’agressions sexuelles. C’est quand même curieux que les plaintes ne soient déposées que par des has-been du métier, sans actualité cinématographique depuis l’invention du Dobly Stéréo. Que ne ferait-on pas pour glaner quelques instants supplémentaires sous les sunlights médiatiques…

Dans la catégorie « je claque allègrement le pognon du contribuable pour que dalle », le retour de Salah Abdelsalm en France, transféré depuis sa prison de Belgique. Rappelez-vous, Salah Abdeslam est ce terroriste qui avait hésité à se faire sauter en public lors des attentats de novembre 2015 (on a de ces pudeurs parfois au moment de s’en faire mettre vingt centimètres dans le couloir à Bounty). La question qui se pose est de savoir pourquoi il a accepté cette extradition… Les frites de la gamelle n’étaient pas halal ?

Dans le domaine sportif, il ne vous sera pas indifférent d’apprendre que les médailles des J.O. seront toutes serties de dix-huit grammes de métal d’origine de la Tour Eiffel. Un joli symbole, mais où auront-ils bien pu fourrer la peau de surmulot ?

Mais je me rends compte que je ne me suis pas encore inquiété de votre santé auditive… J’espère que votre sonotone a survécu aux Victoires de la Musique, vendredi dernier… Vaste manifestation d’autocongratulations d’un show-biz nombriliste qu’on voudrait nous vendre comme la grand messe de la musique française, cette interminable sauterie présentée cette année par l’incontournable blondinet au sourire ultra-brite du PAF français, Cyril Féraud, et par la plante verte de la matinale de France Inter, Léa Salamé, a eu au moins le mérite de nous faire trouver du charme au soporifique Thalassa…

Mais que c’était long, chiant, dormitif ! Certes, les Victoires de la Musique (qui s’apparentent pourtant à un Waterloo musical) sont connues pour être cette imbitable soirée interminable, avec son défilé ininterrompu de couineuses à larynx en corne de brume, d’invertis pur sucre avec leur gode dans le derche qui les aide à faire péter le pyrex à proximité et les pare-brise dans un rayon de deux kilomètres, de groupes improbables qui seraient mieux en clinique de désintoxication, et de remerciements mal appris par cœur pour être réellement sincères et parfaitement surpris.

Mais là, avec le discours inaugural de Zazie, qui étrennait pour l’occasion son nouveau lifting qui la fait ressembler désormais à une grande brûlée, on s’endormait tout de suite, ce qui permettait au moins d’éviter d’avoir à se tartiner Zaz, ses cheveux graisseux et sa voix de vidangeuse de fosse septique… Kendji Girac qui aura beau se faire pousser une barbe de sapeur mais ne fera pas plus virile pour autant… Benjamin Biolay qui a tout piqué à Gainsbourg, sauf le talent…Et l’incontournable zébulon sur ressort, Christophe Maé qu’on va tenter comme chaque année de dégommer comme au ball-trap… L’immuable risette coincée sur les lèvres de Pascal Obispo et son crâne en peau de fesse qui se bouge les miches depuis plus de vingt ans pour repartir invariablement avec les mains vides et sa queue entre les jambes… L’insubmersible Calogero qui nous fera chier avec sa dernière bouse inécoutable… Sans oublier l’inconnu de 22h47 à qui on remettra la Victoire de la Révélation live en studio section Musiques urbaines et maracas irlandais…

Et même si la liste n’était pas intégralement conforme à celle que je viens de citer, vu qu je me suis endormi dès vingt-et-une heures quinze, il s’agissait toujours le même parterre d’inutiles coûteux qui bouffent avec nos impôts, toujours les mêmes catégories sans queue ni tête avec les mêmes nominés qu’on ne voit que là et qui disparaissent des ondes pendant les douze mois suivants, toujours les mêmes résultats incompréhensibles…

Comme celui de l’artiste masculin de l’année, un ex-æquo inédit entre Gazo (inconnu au bataillon) et Vianney (qui avait pourtant juré qu’il arrêtait la musique). Ce qui nous a toutefois évité d’avoir à subir une chanson de l’enroué chronique Etienne Daho, sorte de Carla Bruni avec des couilles au cul (mais qui ne sont généralement pas les siennes)...

Ou comme le trophée de l’artiste féminine de l’année, remis à Aya Nakamura, la brailleuse d’inepties pour qui les règles de grammaire de base, sujet verbe complément, restent encore à découvrir… Tout comme les règles du savoir-vivre, puisqu’elle brilla par son absence. Absence chaudement appréciée par l’assistance qui redoutait d’avoir à se fader un de ses dégueulis sur portée musicale…

Heureusement que la soirée nous a permis d’assister à la consécration méritée de Zaho de Sagazan, et de sa sublime chanson « La symphonie des éclairs ». Quelques instants de grâce perdues au milieu de plus de trois heures de show brouillon et bruyant. Ça fait cher la minute d’extase…

Toujours dans le domaine de la chanson moisie, les sélections nationales pour le Concours Eurovision de la Chanson 2024 vont bon train, et réservent cette année encore de grosses surprises pour les oreilles des téléspectateurs européens.

Et en parlant de grosses surprises, je ne parle pas de la candidate ukrainienne, une resucée de Netta à peine moins grosse mais guère plus raffinée. J’orienterai plutôt mon regard vers l’Espagne, qui a sélectionné un duo plus très frais qui va interpréter « Zorra », ce qu’on pourrait traduire en français par « chienne », dans le sens de salope…

A l’époque des me-too et autres chiennes de garde, la RTVE chercherait le désagrément qu’elle ne ferait pas autrement…

De l’autre côté de la Méditerranée, l’Italie a comme d’habitude organisé l’impérissable Festival de San Remo, interminable jamboree de la canzonetta exhumant de vieilles gloires momifiées dans le formol comme Loredana Berte ou Ricchi e Poveri. Et au bout de plus de cinq heures trente de programme, c’est au final « La noia » qui ira se casser la gueule en mai prochain en Suède. Pour info, le titre signifie « l’ennui ». Au moins, on sait à quoi s’attendre de la part des ritals.

Quant à la Finlande, elle a retenu un duo surprenant nommé « Windows95 man », mais l’emploi de telles dénominations étant interdites par l’UER, ils devront changer de nom pour le Concours. Et pourquoi pas Linux ?

Avant de refermer cette chronique, je voudrais attirer votre attention sur l’emploi récent de moultes chansons anciennes dans les publicités télévisées. Vous avez pu entendre Amanda Lear pour Peugeot, entre autres… La musique moderne est-elle à ce point en panne de bonnes chansons et d’artistes réputées pour qu’on en vienne à ressortir du saloir toutes les vieilleries des décennies passées ? Un replay des Victoires de la Musique vous donnera la réponse.

Un bon point toutefois à la Sécurité Routière, qui emploie dans son dernier spot pour le port de la ceinture de sécurité la chanson « Stayin’ alive » des Bee Gees… Une évidence dans le domaine du petit clic pour éviter le grand choc…

Et le 12 février 1975 sort « L’important c’est d’aimer », du réalisateur polonais Andrzej Żuławski, coproduction franco-italo-allemande avec entre autres Romy Schneider, Fabio Testi et Jacques Dutronc, dont c’est le tout premier rôle dramatique. C’est avec ce rôle poignant d’actrice qui tourne des films pornographiques pour subsister que Romy Schneider, au sommet de sa gloire, obtiendra son premier César de la meilleure actrice en 1976. A ne surtout pas confondre avec la diarrhée musicale, portant le même titre, de Pascal Obispo, qui vous ferait plutôt opter pour le célibat définitif…



jeudi 8 février 2024

Brèves du 08 Février 2024

 Vas-y Gaby, désmicardises-moi la France !

Dégaines-moi tes grosses mesures pour sortir notre bel hexagone du marasme ! Fais-nous reluire tes propositions afin d’emmener notre cher et vieux pays sur le chemin de félicités idylliques que l’on aurait même pas osé imaginer dans nos délires les plus psychédéliques !

Ce néologisme étonnant est, il faut bien l’avouer, la saillie la plus remarquable du discours de politique générale de notre Premier Ministre frais émoulu, qui s’est pour le surplus gentiment cantonné dans des déclarations convenues et prévisibles, défonçant toutes les portes largement ouvertes des lieux communs les plus éculés.

Gaby n’a pas, loin s’en faut, défrisé la représentation nationale avec des annonces ébouriffantes et culottés ; puisque les dernières propositions gouvernementales ont été plutôt fraîchement accueillies par l’opinion, à l’instar de la réforme des retraites et de la loi immigration…

Au réarmement démographique de notre Président s’ajoute désormais la désmicardisation de la France promise par Gaby, notion à la vérité aussi nébuleuse d’un smog londonien. Le Premier Ministre s’est d’ailleurs bien gardé de rentrer dans les détails, puisque la vertu cardinale d’une promesse politique est d’être suffisamment floue pour qu’on puisse y fourrer à peu près tout, n’importe quoi, son contraire et son corollaire.

La promesse d’une France désmicardisée est aussi transparente qu’une flaque de boue, et nos politocards auront beau jeu de vous démontrer dans quelques mois que toutes les mesures adéquates ont été prises, et qu’on peut légitimement se féliciter d’une réussite aussi assourdissante que la discographie intégrale d’Aya Nakamura…

Gaby nous a joué la grande scène de l’acte II, ce qui jusqu’à présent, n’a que très modérément convaincu les français… Mais le locataire de Matignon n’en a cure, puisqu’il s’adonne à une curieuse activité dans l’hémicycle.

Alors qu’il était questionné sur un point apparemment crucial, mais dont tout le monde avait l’air de se tamponner le coquillard avec une demi-patte de tripotanus fossilisé et enfariné à la Maïzena allégée, Gaby souriait béatement en matant sur son téléphone portable, en pleine séance de questions au Gouvernement, des photos de chiens.

Ah ça, Gaby, dès que c’est poilu et que ça remue la queue, ça le propulse au dernier niveau du nirvana…

Et pour le faire redescendre, il fallait compter sur François Bayrou, le tout récent relaxé dans l’affaire des assistants parlementaires du MoDem qui a enfin trouvé une issue favorable au bout de sept ans. Requinqué par cette relaxe, le Cave de Pau a annoncé qu’il n’entrerait pas au Gouvernement, faute de propositions satisfaisantes pour sa renommée intergalactique.

Encore un qui se voyait calife à la place du calife, et qui a vu sa susceptibilité heurtée par la promesse d’un maroquin peu reluisant, toujours fidèle à sa réputation d’éternel insatisfait et d’empêcheur de tourner en rond…

D’accord, Amélie Oudéra-Castera est sur un siège toujours plus éjectable au fur et à mesure que passent les jours, mais ça n’était pas un blanc-seing pour récupérer le Ministère de l’Education Nationale, que Bayrou avait occupé entre 1993 et 1997 avec le succès que l’on sait.

D’ailleurs, le remaniement annoncé à maintes reprises prend un retard que ne renierait pas la SNCF, Gaby nous promettant désormais l’annonce pour jeudi, au plus tôt. Visiblement, ils sont en train de racler les fonds de tiroir pour dégoter des ministres, sous-ministres et secrétaires d’Etat. A tel point que le nom de Nicole Belloubet est annoncé pour récupérer le maroquin d’AOC (pour Amoncellement Original de Conneries). S’ils en sont à reluquer la calamiteuse ex-Grade des Sceaux du Gouvernement Philippe, c’est qu’ils n’ont personne à se mettre sous la dent…

Peut-être devraient-ils penser à recruter Adrien Quatennens, le rouquin insoumis à la torgnole facile, qui tente par tous les moyens de se refaire une virginité politique. Le baffeur compulsif a en effet déclaré avoir immédiatement regretté la gifle infligée à son ancienne compagne, sans préciser si c’était à cause de la gravité des faits ou des conséquences politiques et publiques.

Le rouquemoute a sorti les rames de compétition pour assurer que le stage de sensibilisation aux violences intra familiales l’avait beaucoup aidé. Aidé à mieux viser la prochaine fois ?

A l’autre extrême de l’échiquier politique, ça n’est guère mieux avec les propos de Serge Federbusch, ex-candidat RN qui a conseillé la remigration à une élue écologiste de Paris, Fatoumata Koné, dans un tweet d’une délicatesse consommée. Tout ça parce qu’elle avait déploré l’évacuation d’un camp de jeunes mineurs en plein Paris. D’accord, ça n’est peut-être qu’un détail qui sent le gaz (dérapage verbal affectionné par les affidés de Marine), mais faut pas dé-Koné…

Fort heureusement, ce genre de déclaration à la hussarde n’est pas la tasse de thé de François Hollande, le tout-mou qui s’est encore une fois illustré pour ses déclarations tièdes. Hollandouille a en effet regretté les « déclarations malencontreuses » d’AOC, fidèle à sa mollesse verbale. Alors qu’il pouvait sortir la Grosse Bertha pour atomiser la ministre, Flamby a dégainé le pistolet à bouchon en s’excusant presque du « plop » inaudible qu’il pouvait causer…

Ce qui risque, par contre, de faire grand bruit est l’annonce de l’ouverture d’une enquête pour viol après la plainte de Judith Godrèche contre le réalisateur Benoît Jacquot. Ce dernier aurait profité de son emprise sur l’actrice, alors âgée de quatorze ans, au cours de leur relation entre 1986 et 1992. Mais rassurez-vous, ça n’est nullement pour tenter de rebooster sa carrière qui bat de l’aile…

D’autant plus que Benoît Jacquot fait l’objet d’un documentaire actuellement réalisé par Gérard Miller, le psychologue chiant à l’ego surdimensionné, qui lui aussi est accusé d’agressions sexuelles par plusieurs femmes. Les attouchements et viols auraient été commis entre 1990 et 2004, à l’occasion de séances d’hypnose pratiquées par Miller. Vu sa tronche et son melon, il n’y avait guère que comme ça qu’il pouvait espérer se vidanger les réserves ADN…

Restons encore un instant dans le slip, suite à l’opération de la prostate de Charles III, sur lequel il a été diagnostiqué une « forme de cancer », sans qu’on sache ni la forme, ni le stade du crabe. Le Roi a immédiatement commencé son traitement, et il lui a été conseillé de mettre en pause ses engagements publics, ce qui n’augure rien de bon, même s’il faut éviter de généraliser…

C’est donc William, bonne poire, qui va se colleter les dits engagements, alors qu’il s’était récemment mis en retrait du fait de l’opération chirurgicale de son épouse, dont la nature n’a pas été révélée.

L’annonce du cancer du Roi a évidemment causé un immense choc au Royaume-Uni, où l’on s’était doucement habitué à ce Roi un peu falot, longtemps resté dans l’ombre de sa mère et qui avait été éreinté dans les tabloïds pour ses frasques avec la désormais Reine Consort. Qu’on va d’ailleurs sortir davantage jusqu’au retour, qu’on espère rapide, à la vie publique, de son époux. Décidément, la nourriture britannique ne réussit pas à la monarchie…

Dans l’actualité cinématographique, déplorons la sortie prochaine du film de Claude Zidi, « Maison de retraite 2 », notamment pour la présence à l’écran de Kev Adams, qui depuis quinze ans joue les éternels ados avec sa coupe de balayette à chiottes malmenée, et qui était hier venu étaler sa bêtise congénitale sur les ondes matutinales de France Inter, où il s’est abondamment fait beurrer la biscotte par Léa Salamé, en service commandé.

Que dire de ce gâchage de pellicule, promis à quitter la programmation avant même que la colle de l’affiche promotionnelle ne soit sèche ? Pas grand chose, si ce n’est le casting qui réunit un nombre impressionnant de comédiens à bout de souffle courant le cachet : Jean Reno, Chantal Ladesou, Amanda Lear, Michel Jonasz, Daniel Prévost, Enrico Macias et le très dispensable Jarry, qui rempile dans un énième rôle de folle hystérique.

Le prochain qui m’affirme les yeux dans les yeux que le cinéma hexagonal se porte bien, je l’oblige à mater la filmographie intégrale de Franck Dubosc sous-titrée en moldo-slovaque précolombien…

Et le 08 février 1915 naissait à Alexandrie Lambros Vorloou, plus connu en France sous le pseudonyme de Georges Guétary, chanteur d’opérette dont la voix, imparfaite mais claire, vive, souple, grimpant l'aigu le plus affolant sans forcer ni hurler, allait bercer le public français tout au long des nombreuses opérettes qu’il joua avec un succès inégal jusqu’aux années 1980, au nombre desquelles la fameuse Route Fleurie, Pacifico, ou Monsieur Carnaval. On se souvient aussi de son invraisemblable moumoutte, qui faisait la joie des chansonniers, peu enclins à apprécier son style musical, d’un autre temps, un temps où la désmicardisation de la France n’existait pas encore…



mercredi 24 janvier 2024

Brèves du 24 Janvier 2024

 Mais où sont les politiciens d’antan ??

Mais où sont nos députés d’hier et d’avant-hier, si prompts à faire trembler l’hémicycle de déclarations fracassantes et de diatribes assassines, prononcées sans microphone, maniant le verbe avec délices au sein d’une faconde lettrée que ne renieraient pas les auteurs classiques ?

Mais où sont-ils donc, les Jaurès, Millerand ou Herriot, qui faisaient et défaisaient les gouvernements, faisant montre d’une élocution châtiée, déclamant des péroraisons lettrées où chaque mot judicieusement choisi faisait mouche, honorant la chose politique ?

Mais dans quelles limbes éthérées se sont-ils tous évaporés, eux dont la pugnacité partisane force encore le respect de nos jours ?

Mais Grands Dieux à quel moment c’est-y que ça a merdé si fort qu’on se retrouve aujourd’hui affligés d’une Assemblée Nationale peuplée de demi-sel mal dégrossis, de butors inculturés et de péronnelles vulgaires dont la seule force de frappe réside dans leur généreux tour de poitrine ?

L’occasion pour moi de saluer Danièle Obono, Mathilde Panot, Sandrine Rousseau et Raquel Garrido, immarcescibles parangons de la féminité et de la classe française qui expliquent aisément l’homosexualité masculine, fût-elle ou non déconstruite…

De fringants étalons toujours prêts à en découdre dans de jouissives et féroces joutes verbales, de puissants taureaux laminant l’opposition par la seule force du verbe, on se retrouve flanqués d’une représentation nationale composée de hongres pusillanimes et de vachettes souffreteuses qu’on aurait le plus grand mal à refiler à Intervilles !

Là ou ses prédécesseurs n’hésitaient pas à défourailler méchant, quitte à perdre leur place suite à un vote défavorable, Elisabeth Borne a dégainé invariablement son 49-3 pour éviter une déculottée parlementaire. Faut bien avouer toutefois que Borne déculottée, ça a de quoi faire débander tout un bataillon de tirailleurs sénégalais…

Ministres et députés se sont prestement mués en une horde de lavettes tout juste bonne à ululer des noms d’oiseaux et glapir des insanités dès lors que la discussion s’enflamme, laissant le débat d’idées aux abonnés absents… Rien dans le slip, et à peine plus dans la boite crânienne !

Une remarque vipérine suffit désormais à les faire fondre en larmes et faire dans leur froc, façon diarrhée irrépressible.

J’en veux pour exemple Louis Boyard, tête à claques insoumis, qui a bâti sa carrière politique sur sa jeunesse (vingt-trois ans aux Mélenchon furibards), son culot monstrueux et sa verve bien peu soignée qui aurait rebuté les amateurs indécrottables de la langue verte. Le pauvre chéri n’a de cesse de chialer à longueur de réseaux sociaux sur sa récente mésaventure à bord d’un TGV, où il se fit traiter de nazi et d’antisémite notoire, ce qui, entre parenthèses, n’est pas complètement erroné.

Au lieu de ravaler sa salive et d’encaisser le coup comme tout homme digne de ce nom, voilà Loulou qui se prétend profondément choqué par l’absence de soutien après cette algarade… « Aucun journaliste indigné, aucune mot de soutien de la minorité présidentielle, aucun signe de la Présidente de l’Assemblée Nationale », chouine le morveux qui dénonce « deux poids, deux mesures ».

Quand on arrive à lire jusqu’au bout le message sur X où Loulou se plaint sans éprouver une violente nausée, on se dit qu’avec ce style dégorgeant de morgue et de condescendance hautaine, cette absence de soutien s’explique aisément…

Qui sème le vent récolte la tempête… Et pis, ça lui endurcira la couenne, au jeunot !

Qu’aurait-il voulu, le merdouzet ? Une minute de silence émue suite à son acte de bravoure chevaleresque ? Un hommage national pour service rendu à la Patrie ? La Grand-Croix de la Légion d’honneur avec palme et fourragère ? L’intégrale de Mickey Parade et une entrée gratuite à Euro-Disney ? Un câlin à finition bucco-manuelle de Gaby Attal ?

Notre frétillant Premier Ministre est à flanquer incontinent dans le même tombereau de pleutres professionnels qui refusent l’affrontement de peur de saloper leur french manucure  et se cantonnent précautionneusement au strict service minimum de peur de faire des vagues dans le marigot politicien.

A l’occasion de son discours de politique générale, Gaby s’est résolu à ne pas engager la responsabilité de son Gouvernement. Tu parles d’une chochotte ! Autrefois, les responsables politiques avaient des couilles au cul ; aujourd’hui, Gaby en a aussi, mais ce ne sont pas les siennes, visiblement…

Dans l’opposition, la tiédeur est aussi de mise. Vous aurez beau scruter les gazettes et les dépêches AFP, vous serez à jeun d’une déclaration de la part des socialistes, à croire qu’ils ont sombré corps et biens. Quant à Fabien Roussel, il essaie tant bien que mal de raviver la flamme communiste en s’agitant sur les plateaux des chaînes d’info continues, pâle pantin navrant imitant bien mal l’irremplaçable Monsieur Scandâl’ du PCF.

Georges Marchais doit se retourner dans sa tombe façon ventilateur de soufflerie industrielle en entendant son incolore successeur fustiger le Gouvernement à propos des mesures que Gaby s’apprête à annoncer, et réclamer de faire tomber le dit Gouvernement.

C’est aussi convaincant qu’un scénario de la Bande à Phiphi…

Pour sa part, Amélie Oudéa-Castera (AOC pour les intimes, visiblement l’abréviation pour Amusante Orgie de Conneries) poursuit son chemin de croix en écopant péniblement, affirmant que la réalité lui donnait tort. Oh, la jolie formule de rétropédalage ! Mais au moins, elle ne fait pas mentir son ancien passé sportif international. Pour une ancienne tenniswoman, c’est vraiment une ministre à deux balles…

Et dire que j’allais oublier Manuel Bompard ! L’hydrocéphale insoumis s’est en effet fendu d’une déclaration lapidaire, histoire de se faire bien voir de Mélenchon et d’occuper un instant les sunlights de l’actualité. D’après lui, Gaby préparerait un programme de souffrance générale… Une saillie qui ressemble bien à sa trombine, un soufflé survitaminé plein de vide. Manu, la souffrance, c’est de voir ta terrine d’échappé du Musée Dupuytren…

La souffrance générale, je la concevrais plus comme un programme écrit par Vianney et chanté par Aya Nakamura, à la limite…

Souffrance indéniable toutefois des agriculteurs qui bloquent les autoroutes et réclament qu’on ne les laisse pas complètement dépérir. Afin de montrer votre soutien à nos agriculteurs, et de dénoncer la politique agricole, je vous demande donc, édiles de France, de retourner votre panneau. Quant à retourner Panot, faudra vraiment avoir du courage, ou le venin à fleur de peau…

Quant à elle, Karine Le Marchand a évidemment lancé un appel de soutien aux agriculteurs. L’indéboulonnable animatrice de l’Amour est dans le pré, sorte de Tournez manèges agricole pour puceaux en bottes crottées, a demandé au Gouvernement d’imposer la transparence sur les prix pour qu’on continue de labourer en France. Elle, dès qu’on parle de la bourrer, elle se ruine une culotte… Mais en France, plus personne n’aime labourer, mis à part les Auvergnats attachés aux traditions folkloriques…

Pour se donner bonne conscience, Elon Musk est allé visiter le site d’Auschwitz, confessant après coup que c’était incroyablement émouvant, essuyant une demi-larme de crocodile. Et tout en demandant en loucédé si cet aimable Barnum s’appuyait sur des faits réels, mais c’est un détail…

Odeur de gaz persistant également chez Alain Delon, entortillé dans la guéguerre fratricide opposant Anouchka à ses frères. Le Samouraï aurait déclaré vouloir mourir au médecin venu l’examiner, médecin qui aurait noté un état d’épuisement physique et psychique avec un risque suicidaire majeur. Le Guépard n’est désormais qu’un pauvre matou fourbu…

Mais toujours moins fourbu que cet indien de quatre-vingts ans, déclaré mort par les médecins, et qui est revenu à la vie grâce à un nid de poule heurté par l’ambulance qui l’emmenait sur son lieu de crémation. Les routes indiennes eussent-elle été moins chaotiques, pépé finissait en méchoui ! un sacré coup de vache, sacrée…

Et un coup de vache de la Camarde, qui emporte à l’âge de quatre-vingt-deux ans le producteur allemand Frank Farian, connu pour avoir produit Meat Loaf, mais surtout Milli Vanilli et Boney M. Le seul mec à avoir produit des chanteurs qui ne chantaient pas, et qui a visiblement inspiré le producteur de Carla Bruni… De quoi rester sans voix…

Et rappelons-nous que ce samedi 24 janvier 1981 sur TF1, la France allait va découvrir, ébaubie, l’interminable feuilleton américain « Dallas », dont l'univers impitoyable devait nous tenir en haleine grâce au « cliffhanger », un procédé scénaristique qui consiste à interrompre l’épisode au moment même où quelque chose d’hyper décisif vient de se passer sous vos yeux. Le cliffhanger politique actuel ne donne pas précisément envie de suivre le prochain épisode… Ah, mais où sont donc passés nos politocards d’antan ?